samedi 30 juin 2007

Et qui c'est qu'est chez Mme nadeau ?

Article de Geneviève Gélinas extrait du Soleil du 29 juin 2007

Effervescence à Petite-Vallée à l'occasion du Festival en chanson

Benoît Côté et Mylène Lapierre, du duo Ben & My,
font partie d’un groupe de 12 artistes franco-canadiens en résidence.
Collaboration spéciale Geneviève Gélinas


L’épicier Gilles Lebreux en travaille un coup cette semaine. «La population triple pendant le Festival, alors ça fait de l’action. » Pour la 25e présentation du Festival en chanson, la visite débarque à Petite-Vallée. Et l’effervescence gagne une bonne partie des 188 habitants du village.

À 21 h, M. Lebreux plie son tablier, ferme son épicerie et se rend au Théâtre de la Vieille Forge. « Je m’occupe du bar avec ma blonde et mon associé. C’est notre part de bénévolat. » Comme s’il n’était pas assez occupé, il chantera vendredi à l’occasion du concert hommage au parrain Daniel Boucher. M. Lebreux n’aura pas le temps d’aller relaxer à son chalet. De toute façon, il le loue à Richard Séguin, un abonné du Festival.

La maison d’Andréa Nadeau, dans la rue Principale, est pleine à craquer. En plus d’un couple d’amis, elle accueille trois jeunes artistes. « Ils ont une bonne fourchette », lance-t-elle en enfournant des muffins. Si Mme Nadeau nourrit ses locataires, ils la nourrissent eux aussi d’une autre manière. « Le matin, on déjeune avec ces beaux grands garçons-là. Ils nous amènent leur spontanéité, leur fougue et leur jeunesse. C’est comme un aliment. »

Un des locataires de Mme Nadeau, l’auteur-compositeur-interprète Pascal Lejeune, de Pointe-Verte au Nouveau-Brunswick, descend de sa chambre, à l’étage. Non, il ne dormait pas, même s’il admet avoir « veillé un peu tard ». Il était plutôt en train d’écrire une chanson. L’artiste n’échangerait pas la chambre d’amis de Mme Nadeau contre une chambre d’hôtel. « Ici, c’est plus chaleureux, plus familial, la même ambiance qu’au Festival. »

Mme Nadeau n’est pas la seule à recevoir de la visite pendant le Festival. La parenté débarque, et des roulottes poussent sur les pelouses. La festivalière Amélie Cormier est en visite dans sa famille. « J’aime toujours ça venir à Petite-Vallée, mais c’est encore mieux pendant le Festival. Je suis venue une dizaine de fois. J’ai même connu les premiers festivals, où je venais avec mes parents. »

Participants occupés

Entre les ateliers de formation et les spectacles en soirée, les participants ne chôment pas. Benoît Côté et Mylène Lapierre, du duo Ben & My, font partie d’un groupe de 12 artistes franco-canadiens en résidence. Ils aiment pouvoir se donner à fond à la chanson pendant une semaine. « Avec la vie qu’on mène, on fait souvent 46 projets en même temps. Tandis qu’ici, on baigne toute la journée dans la chanson. On est en relation constante avec ce qui se passe dans notre tête et ce qui se passe dans la tête des autres », explique Benoît Côté. Sa compagne Mylène approuve. « On est habitués à s’éparpiller. Là, on vient de mettre la pilule digestive dans le verre d’eau. Et ça va commencer (à bouillonner). »

L’auteure-compositrice-interprète Sylvie Paquette, formatrice, y trouve aussi son compte. « Y’a de la chanson à tous les pieds carrés. C’est très intense, mais quand on repart, on est remplis. On est pris en otage, mais c’est très agréable. »



Le locataire de Madame Nadeau nous avait déjà fait l'honneur de sa visite sur le Festival des Déferlantes Francophones de Capbreton il y a quelques années de cela. A force d'entendre et de voir les autres faire ce qu'il ne faisait plus vraiment il reprend du collier cette année. Il y a fort à parier que le gant de velours de Carol saura lui faire tenir le cap... Pour ceux qui ne connaissent pas encore Pascal Lejeune (ou qui l'auraient vaguement oublié) voici de quoi vous rafraichir le neurone.



Pascal Lejeune en demi-finale à Petite-Vallée le 28 juin

Seulement cinq personnes ont été choisies pour participer à la demi-finale du Festival de la chanson de Petite-Vallée, dans la catégorie auteur-compositeur-interprète. Pascal Lejeune est du nombre.

Article de Steve Hachey,
extrait de [
jminforme.ca]

L’artiste acadien Pascal Lejeune, de Pointe-Verte, participera ce soir à la demi-finale du Festival en chanson de Petite-Vallée, sans doute le plus important concours de chanson au Québec et ailleurs dans la francophonie canadienne. Tout arrive à point à qui sait attendre. Pascal Lejeune est l’exemple vivant de la véracité de ce vieil adage. En 2003-2004, l’artiste acadien fait une entrée remarquable et remarquée dans le monde de la musique. Mais un peu excédé, il se retire pour ne mieux que revenir. Après avoir participé à la Francofête en Acadie, l’artiste en début de carrière rafle une série de prix prestigieux. En l’espace de quelques mois seulement, il remporte le prix Acadie-RIDEAU pour la meilleure vitrine de la Francofête, le concours le Choix du futur, le ROSEQ/RIDEAU et le prix Étoile Galaxie, qui sont les deux principaux principaux prix de la Bourse RIDEAU, ainsi qu’un prix au ROSEQ. Déjà, on commence à parler de la nouvelle étoile montante comme d’un savoureux mélange entre George Brassens et Plume Latraverse et tout semble aller pour le mieux pour l’artiste. Jamais un autre artiste acadien n’a connu un départ aussi fulgurant. Mais pour Pascal Lejeune c’est un peu trop, beaucoup trop vite. Il décide de se retirer du monde de la musique pour un temps et lance le Café Artishow, à Petit-Rocher, un café-cabaret qui obtient énormément de succès. Cela dure pour un temps, le temps de prendre de recul. Cette année, Pascal Lejeune a annoncé qu’il reprenait sa carrière musicale. Au mois d’août, il lancera un premier album très attendu «Le commun des bordels». L’album est terminé et est présentement en impression, assure sa gérante, Carol Doucet. Entre temps, Pascal Lejeune s’est inscrit au Festival en chanson de Petite-Vallée, le plus prestigieux concours de musique francophone qui soit, du moins de ce côté-ci de l’océan. Ce festival a servi de tremplin à une multitude d’artistes qui jouissent aujourd’hui de prolifiques carrières, à partir de Nelson Minville en 1989, jusqu’aux Isabelle Boulay, Daniel Boucher, Dumas, Tomas Jensen et bien d’autres. Des 355 candidatures reçues dans les quatre catégories, 16 seulement ont été choisis pour participer au Festival qui se déroule du 25 juillet au 3 juillet. Ce soir aura lieu la demi-finale et le 3 juillet, la grande finale. «C’est vraiment le plus important concours de musique au Québec. Des gens de partout peuvent s’inscrire, même si Pascal est le seul interprète qui ne vient pas du Québec», explique la gérante de l’artiste. Dans sa catégorie, seulement 3 personnes seront choisies ce soir pour aller à la prochaine étape. Mais même si son aventure devait s’arrêter là, son expérience aura été des plus enrichissantes. «Toute la semaine, ils font des ateliers. Lui, c’est surtout avec Daniel Lavoie, Michel Rivard, Daniel Boucher, Marie-Claire Séguin, et ainsi que plusieurs autres vedettes de la chanson, explique Mme Doucet. C’est vraiment intéressant. Qu’il gagne ou qu’il ne gagne pas, déjà les contacts qu’il est en train de se faire ici sont absolument incroyables.» «Les cinq finalistes sont tous très bons. La compétition va être forte, mais il trippe. Il fait beaucoup d’apprentissages », ajoute la gérante au sujet de son protégé. Pascal Lejeune présentera ce soir quelques pièces originales qui se retrouveront sur son disque, dont la chanson «Au commun des bordels», une pièce un peu grivoise, qui allie très bien le rythme aux paroles bien écrites. Les autres finalistes sont Caroline d’été, Émilie Fournier, Hubert Cotton et Félix Soude.

Demi-finale auteurs-compositeurs-interprètes à Petite-Vallée

Pascal Lejeune au Festival en Chanson de Petite Vallée

Le béret vissé sur la tête, la gratte sèche en main, Pascal Lejeune nous raconte d’une voix chaude des amours à la Brassens, des gueules de bois de la veille ou des histoires de Marylou au “commun des bordels” ! Un humour décapant plus visible entre les chansons que pendant… dommage. Un petit goût de déjà-vu.


“Le ciel chante et pleure des milliers de litres.” Jeune et beau gars, Hubert Cotton ne se la joue pourtant pas play-boy, mais plutôt romantique transi. “Si peu et tout pour toi / Mon amour et ma voix”… qu’il a fort belle d’ailleurs, mais ça s’arrête là, car les chansons d’amour à répétition, ça lasse un peu.


Un p’tit air de reggae, une voix chaude, une jeune fille un peu ronde, bouclée, qui crie “Ca fait 2000 ans qu’ça dure, c’est pas prêt d’arrêter”, un titre désespéré sur la guerre. Suivent des questions sur “toute la merde qui nous entoure” et “des gens qui font semblant”. On est loin des romances quétaines, et ça fait du bien ! Cependant, l’emballage musical et le look restent encore très sages ! Le temps aidant, Emilie Fournier devrait assumer mieux sa rébellion et se lâcher vraiment. Un coche plus haut et elle sera à sa place.


Un petit air rétro jazzy, une voix qui chabadade sur la basse ou le piano, Caroline d’été est apparemment à sa place sur scène. Et elle y met tout son cœur. Et même si “C’est dur d’être un humain” aux accents Bréliens arrive à captiver, il lui manque encore un vrai répertoire original et plus audacieux.




Gros coup de cœur pour Félix Soude. D’entrée, il frappe juste en se moquant de lui-même dans son titre d’ouverture “Y’a rien qui m’dérange et c’est ça qui m’dérange”, mix de Renaud, Plume Latraverse et Damien Robitaille. Après, il peut foncer dans le tas, ce qu’il fait avec malice et aplomb. Sur des airs rock ‘n roll efficaces, il donne un bon coup de pied dans le paysage musical béni oui-oui, tout d’abord avec un “Vivre en Gaspésie” aussi acerbe que rigolo, qui déglingue à tout va, puis avec “L’expérience canadienne”, superbe morceau anti-raciste (”Vous ouvrez vos frontières, mais pas toujours vos cœurs !”). Ce freluquet à barbichette et au sourire ravageur est un vrai bum pas fréquentable ! Méfiez-vous, vous allez vite vous faire avoir !


Le Camp Chanson


9 heures. Marc Chabot, parolier de renom (Richard Seguin, Luce Dufault, et tant d’autres) entame la plénière avec le plan de la journée. Tous les artistes-élèves sont à l’écoute, consciencieux. Il parle ensuite de son expérience de parolier. Andréanne Alain raconte sa façon de proposer ses morceaux à d’autres artistes, Sylvie Paquette surenchérit en parlant de l’esthétisme des morceaux. Par la suite, on écoute divers titres qui vont de Bori à Gainsbourg en passant par Emily Loizeau, Brassens, Mickey 3D ou Brigitte Fontaine. Puis on disserte sur la profondeur (ou pas) des textes, sur la construction, sur les arrangements, les non-dits ou sur la finalité des chansons…


Ensuite vient le temps d’écoute réciproque. Il y a deux jours les “profs” ont donné des photos diverses aux “élèves”. Mission : écrire un morceau qu’aura évoqué la simple vision de l’image ! Chacun des participants présente alors timidement sa création (a capella, au piano ou à la guitare). Tout le monde commente. On étaye avec des anecdotes qui ont inspiré le texte, on disserte, on cherche des titres… “Je fais le plein en faisant le vide” Marc fait une synthèse, conseille, propose, met le doigt là où il faut travailler, recentre les débats… Les univers défilent, les timidités s’effacent peu à peu, les écoutes sont attentives, les sourires complices… Les créations avancent, la sauce prend. Dans trois jours, il faudra présenter au public douze morceaux totalement créés à deux ou trois pendant cette semaine de “Camp Chanson”. Sacré défi !


Ci-dessous, de gauche à droite, Félix Soude, Caroline d’été, Émilie Fournier, Hubert Coton et Pascal Lejeune.

Félix Soude au Festival en Chanson de Petite ValléeCaroline d’été au Festival en Chanson de Petite ValléeÉmilie Fournier au Festival en Chanson de Petite ValléeHubert Coton au Festival en Chanson de Petite ValléePascal Lejeune au Festival en Chanson de Petite Vallée

mardi 26 juin 2007

Extrait du [Filon Francophone de Mr Papineau]

La chanson officielle du 400e de Québec par Tricot Machine?


Vous le savez peut-être, mais depuis quelques semaines, Radio-Canada cherche la chanson officielle du 400e anniversaire de la ville de Québec. Publicités sur les ondes radio et télé, site Internet... La société d'État en est maintenant au choix final. Trois chansons restent en liste, et le public peut voter jusqu'au 30 juin.
Pour les trois chansons, aucun auteur, aucun chanteur n'est mentionné. Mais écoutez Les 400 marches pour le plaisir, lisez les paroles, et vous allez peut-être reconnaître un duo qui fait en ce moment des ravages. Tricot Machine, ça vous dit quelque chose?

"Nos cœurs se sont croisés / Au beau milieu de l’escalier / Le temps s’est arrêté
Et depuis ce jour-là / On marche pas à pas / De Québec, en haut en bas / Jusqu’à où tu voudras"

Moi je miserais un p'tit deux les yeux fermés là-dessus. Merci à Stéphanie pour le filon!

samedi 23 juin 2007

ATTENTION !!!

Comme nous avons pu le constater, depuis quelques jours Carol Doucet fait un retour en force sur ce blogue. Et comme un acadien n'arrive jamais seul...







ACADIEMAN S'EN VIENT BIENTÔT !!!
En même temps ça fait un bout de temps que nous n'avons pas de nouvelles du Super Héros acadien. A l'instar de la Noble Figure, il semblerait que lui aussi soit un peu dans le jus en ce moment!

Extrait du [Journal d'Acadieman]
Acadieman Diaries
Par Dano
Sunday, May 27 2007

Holé! J`n`ai pas écrit un entry ça fait forever on dirait. Il est 3 heures du matin pis ej peux pas dormir. Nous avons eu le launch de Acadieman Season deusse hier souère qui feel still comme aujourd`hui parce que j`ai yinque dormi pour comme un heure... soit que c`est le donair que j`ai mangé right avant d`me coucher oubédon j`ai juste trop d`stuff dans la tête. Ej croyais que season deusse n`airait jamais, on était un p`tit peu late, but des chouses qui ont d`l`air simple de l`extérieur sont actually kinda compliquées from the inside, but, ça qué ça, c`est fait, pis les shows commencent.
Sorry si l`information pour le comic book est pas encore sur le site yet, but soon vous pourrez ouère toute ça là, chu dans l`jus lately so, j`ai un p`tit peu de misère à me organa-zizer. Vous pouvez acheter le comic au Gamezilla, au Chapters, Au Spin-it Records, au Reads Newstand, au United Bookstore, au Comic Hunter, à la Librairie Acadienne, au Coles, à la Grande Ourse, au café Joe Moka, au Rags of Time books, au Café Jacob, au Tidewater Books et au Bernie`s Newstand, pis ça c`est yinque à Moncton. Il y en a à Tracadie-Sheila, à Edmunston, à Fredericton, à Saint-Jean, à Caraquet, à Bathurst, à Shippagan, à Edmunston et à Toronto. Oubédon achetez-les on-line à www.courtcircuit.ca
On va fixer up le website so worriez pas, les nouvelles épisodes s`en viennent, le next one est Acadieman vs La War des Étoiles pis celui-là va airer au mois de juin.
...anyhoo, ej promise que j`écrirai plus souvent, ciao for now.

Chiac word du jour. Djibou: Hibou.

Ex: J`ai vu les yeux du djibou quand`sse qu`ej me pognais d`la gomme de bois pis il m`a sacré une peur.

Love&NewSeasons, Dano.

NDLRDLP: Pour tout problème de compréhension ou de traduction veuillez vous en référer au [Lexique d'Acadieman]

mercredi 20 juin 2007

C'est parti !

Vous l'aurez sans doute compris, pour Momo le Barbu et ses fidèles Zesclaves, le compte à rebours est déclenché. A 28 jours de l'ouverture de la 10ème édition des Déferlantes Francophones de Capbreton la tension monte d'un cran et les derniers préparatifs vont monopoliser TOUTE l'énergie, le doigté et la diplomatie de la phalange gerso-landaise. Cependant, cette dernière n'est pas la seule à tendre vers cet annuel objectif. Après le portrait quasi hagiographique de notre Noble Figure, c'est à Carol Doucet que revient l'honneur d'ouvrir officiellement le ban (parité oblige) de cette insoutenable attente...

Chronique à bord d’un avion
Extrait de la [ Chronique de Carol Doucet]
lundi 18 juin 2007







Photos prises dimanche soir, de l'avion, en partant de Montréal vers Moncton.
À chaque fois que je monte à bord d’un avion et que je vole au-dessus d’un beau grand lit de nuages, je me dis la même chose : les nuages sont cent fois plus beaux d’en haut que d’en bas. J’aime beaucoup prendre l’avion. Aussitôt que j’y entre, je commence à relaxer, même si souvent, je voyage pour mon travail. L’avion me donne un sentiment de vacances et de relaxation. J’ai l’impression d’être libre… comme un oiseau peut-être ? J’arrive d’une escapade de cinq jours à Ottawa. Ottawa est une très belle ville. Propre. Dynamique. Actuelle. Je marchais dans les rues de notre capitale nationale et j’avais souvent l’impression d’être à Montréal. Certains quartiers sont drôlement semblables dans les deux villes. Mais disons que ça ne ressemble pas trop à Dieppe et Moncton... Un peu plus achalandé ! Je suis contente de revenir dans mon patelin…


On peut dire qu’Ottawa aura été ma première destination estivale en 2007. Cet été, je pensais pourtant être presque toujours au Nouveau-Brunswick ! Mais voilà que trois autres voyages se dessinent, tous trois pour mon travail...


Je vais d’abord passer un plus d’une semaine en Gaspésie, à Petite-Vallée plus précisément, où je vivrai pour la première fois le Festival en chanson de Petite-Vallée. J’adore la Gaspésie, surtout la région tout autour de Gaspé et du Parc Forillon. En plus d’assister à de beaux spectacles et de faire des contacts pour mon travail, j’aurai la chance de me promener dans l’un des beaux coins du Canada. En plus, je pourrai me rendre dans mon bar préféré : le Brise-Bise, à Gaspé ! Oui c’est sûr que je vais m’évader de Petite-Vallée une bonne journée pour me rendre dans ce joli bistro. Ça doit bien faire près de 10 ans que je ne suis pas allée là-bas.


En plus, la chance m’a souris encore car je me suis fait inviter dans un autre festival de musique. Celui-là est un peu plus loin… à Capbreton dans le sud de la France. J’y suis allée il y a trois ans. Non je ne suis pas musicienne mais je travaille avec des artistes… chanceuse non ? Là encore, j’aurai la chance de prendre part à une foule de bons spectacles, en plus de faire avancer la carrière d’un artiste acadien, en tous cas je l’espère.



Aux Déferlantes de Capbreton, la programmation est absolument superbe cette année en ce 10e anniversaire de l’événement. Parmi les artistes au programme, notons les Acadiens Roland Gauvin, Fredric Gary Comeau, Fayo, Jac Gautreau, Dominique Dupuis, Acadieman et Ryan LeBlanc ; le Franco-ontarien Damien Robitaille ; les Français Jacques Higelin et Alexandra Hernandez ; les Québécois Pierre Lapointe, Plume Latraverse, Bori, Karkwa, la Chango Family, Jean-François Moran et Pierre-André Côté ; Geneviève Toupin du Manitoba ; et Anick Granger de la Saskatchewan. Sans compter la raison pour laquelle j’y serai, l’artiste acadien Pascal Lejeune qui animera les jams de fins de soirée (ou les bœufs comme disent les Français) dans l’Espace Acadie Rencontre.


À la fin de l’été ou au début de l’automne, j’aurai la chance de prendre part pour la deuxième année consécutive à une croisière en musique avec d’autres artistes avec qui je travaille, le groupe Suroît. Cette croisière sur le Saint-Laurent part de Montréal pour se rendre aux Îles-de-la-Madeleine.


Ah les voyages ! Je vous dis tout ça et encore, je n’arrive pas à croire la chance que j’aie de faire le métier que je fais.


En passant, la semaine prochaine, les Chroniqueurs du Monde vous présenteront leurs dernières Chroniques de l’année 2006-2007. Depuis six ans que nous vous présentons cette Chronique quotidienne, nous prenons toujours une pause en juillet et août. Par contre, ne soyez pas surpris de voir des nouvelles chroniques de temps en temps au cours des deux mois d’été… parfois, nous avons simplement le goût d’écrire !!! Sinon, nos archives sont toujours disponibles. Donc à la semaine prochaine.



Références

lundi 18 juin 2007

Savez-vous tricoter un festival?

A 1 mois de l'ouverture de la 10ème édition des Déferlantes Francophones de Capbreton il est bien temps de se poser la question !!!

Hier, le plus petit des grands festival a donc tiré sa révérence à Tadoussac. Il laisse derrière lui une tripotée de malheureuses victimes piquées par les mouches noires, mouches par ailleurs bien connues pour leur phénoménale aptitude à inoculer le virus du
"c'est-sûr-et-certain-je-reviens-l'année-prochaine-et-la-prochaine-fois-je-t'y-emmène".
Ces derniers jours, le récit des aventures festivalières de ces consentantes victimes n'étaient pas sans rappeler à La Pieuvre, et ses fidèles lecteurs, un autre petit festival qui, depuis une décennie (ou presque), inocule le même virus à ses heureux bénévoles et ça sans mouches noires!!! Ce festival, en plus d'être petit, a bon nombre d'autres qualités. Certains en retiennent sa merveilleuse situation géographique, d'autres sa programmation éclectique, d'autres encore y voient l'occasion de rencontres festives, nocturnes et musicales. Mais une chose est sûre, chacun est à chaque fois reparti triste que cela soit déjà terminé mais toujours armé d'une solide intention de revenir. A quoi tient donc cette mystérieuse alchimie, ou plutôt à qui ?... Et bien, pour une bonne part, cela tient à lui:

Depuis dix ans Maurice Segall, dit Le Barbu, mitonne (avec l'aide de quelques fous du volant) un festival tricoté main... Et pour mitonner, il mitonne! On pourrait même dire qu'à partir d'aujourd'hui il va mijoter, bouilloner, blanchir, enfin bref, passer par toutes les couleurs et par tous les états: solide, liquide, gazeux, un vrai Barbatruc!
Si Tricot Machine a trouvé le moyen de mécaniser la production jacquard contemporaine Momo Le Barbu (mais pour combien de temps encore ?!) peut être considéré comme un véritable (et pourquoi pas vénérable) résistant.
En effet, sa fidélité au terroir dans lequel il puise son inspiration annuelle le pousse à faire honneur à la grande et traditionnelle gastronomie gasconne. Il ne tape donc qu'avec deux doigts (mais on ne vous dira pas les quels) et continue d'écrire sur des fiches en papier (le palm est tellement moins conviviââââl!).
Cependant, et malgré ces méthodes antédiluviennes qui n'ont rien à envier à la chaîne du froid, il réussit chaque année à nous étonner par... par quoi d'ailleurs? Allez, il réussit à nous étonner tout court et c'est déjà pas mal. Bref, vous l'aurez compris, s'il en est un qui sait tricoter main un festival c'est bien Momo Le Barbu, et il y à fort à parier que, cette année année encore il parviendra à s'étonne
r lui même ce qui, à son âge, est signe de verdeur! Mais pourquoi que donc fait-il tout cela me direz-vous? Pourquoi autant de hargne, d'abnégation à réussir ce que personne ne veut tenter? Sans doute un peu pour ça:

Ce qui, en soi, est une raison suffisante...

Et ce n'est pas eux qui vous diront le contraire!





Merci à Eric de Montréal pour la petite leçon de tricot...

Tadoussac c'est terminé...

Le plus petit des grands festival s'est achevé hier. Dernières impressions de nos reporters sans l'savoir: Epicure prend le relai de Burp, Sophie Une Belle a l'air d'avoir pris goût au bénévolat [;)], et Mike Le Barbu a bien mal aux pieds... Et ils sont tous bien FA-TI-GUÉS ! Hummmmm... ça n'vous rappelle rien?



Extrait du blog de [Burp et Epicure]

Epicure Tadoussac 2007 : Bilan

Ironique, mais j'intitule ce billet du même nom de mon activité principale de l'après-midi. Eh non, la madame ne jouait pas à la « very important person » en assistant au happening de clôture du Festival de la chanson de Tadoussac, qui consiste en un méga concert réunissant la majorité des artistes de la programmation. Ben non, professionnelle comme pas une j'ai travaillé au communiqué bilan du Festival, qui n'est en fait qu'un genre de post mais en plus officiel, qui raconte la belle fin de semaine qu'on vient de passer.

Exit la vue sur le fleuve, c'est de retour sur notre patio de Beauport que je vous glisse enfin un mot sur ce blitz musical intense. Mes intentions de bloguer sur place étaient sincères mais dream on, j'ai vite compris que le temps passerait beaucoup trop vite entre travail, musique, fleuve et bonheur, pour prendre le temps de m'asseoir peinarde, portable sur les genoux et apéro à la main, pour décrire nos allées et venues. Burp a pris la relève de ce côté et je l'en remercie bien bas, je tenterai d'ailleurs de ne pas trop radoter en répétant dans ce billet des propos qu'il a déjà tenus ces derniers jours.

Tadoussac, ça s'explique pas. Non pas que je doute de vos capacités, mais il faut y avoir été pour bien comprendre. Un petit village un peu en retrait format carte postale, une dizaine de scènes à l'intérieur d'un périmètre de moins de 2 km, une température qu'on espère qu'en pleine canicule de juillet... et de la musique, beaucoup de musique (en bonus un peu de rosé et des amis campeurs ça ne nuit pas non plus). Ok il m'arrive parfois de flirter avec le groupisme, mais comment ne pas écarquiller les yeux devant Patrick Watson à 2 pouces de ton nez dans un lobby d'hôtel ou quand tu croises Richard Desjardins quelques heures plus tard dans le stationnement du même hôtel.

En vrac : le privilège d'arriver juste à temps pour le rappel de Desjardins et ses interprétations senties de Jenny et Nous aurons. Voir Patrick Watson déchaîné sur son piano un peu plus tard dans la même salle. Le sourire content de Dany Placard en bûchant sur sa guitare. La sensibilité de Philippe B dont l'album était complètement passé inaperçu pour moi (nous avons remédié à la chose, soyez rassurés). La fraîcheur de Catherine Leduc de Tricot Machine. L'atmosphère survoltée, l'esprit convivial qui régnait partout, les gens contents d'être là et se sentant privilégiés de vivre ça.

Bien sûr, on regrette la dizaine de shows manqués, les jams improvisés qui se tenaient trop tard pour notre petite nature, les mouches noires qui m'ont littéralement mangé une bonne partie du cou (9 piqûres lors du dernier comptage), et le souper champêtre avec vue imprenable sur les dunes complètement bousillé à cause des mêmes maudites mouches.

Après en avoir tant parlé depuis des années, j'ai enfin vécu Tadoussac et je peux maintenant comprendre moi aussi ceux qui en parlaient avec tant de passion. Je fais finalement partie de ceux qui savent... Ceux qui hésitent presque à retirer ce petit bracelet qui nous ouvraient toutes les portes, et qui regardent déjà avec nostalgie cet horaire chiffonné qu'on a consulté 100 fois depuis vendredi. Je vous souhaite de vivre un jour cette expérience et après ce vrai premier beau week-end, je déclare l'été officiellement commencé!





Extrait des [Carnets de Sophie Imbeault]

Si j'étais vous, je le regretterais amèrement

C'est fini, le festival s'est terminé aujourd'hui et je suis de retour à la réalité. Dur retour en fait. Je me répète entre autres aux 5 minutes, «non ne gratte pas tes 40 piqûres de moustiques qui te font souffrir». Et 4 heures de sommeil en 2 jours, ça laisse de petites séquelles qui se résorberont dans quelques jours.

Alors, comment s'est poursuivie ma journée d'hier, samedi, qui a pris fin ce matin dimanche... Je vous dirai que même quand on croit qu'il n'y a plus d'espoir, ce que l'on souhaite arrive. En cliquant sur afficher la note de mon précédent billet assise devant un ordinateur du Café Bohème, LB est venue me faire des signes pour me dire que Yann Perreau était au premier étage. Quand je vous dis que le Café Bohème est the place to be. Oh et même à Tadoussac, on rencontre des gens de partout dans le monde. En enchaînant thés glacés sur verres de vin, j'ai ainsi reconnu le flamand à la table située à côté de la nôtre.

Passer l'après-midi à la plage, c'est bien beau mais nous sommes aussi là pour travailler. Il faut bien «bénévoler», expression désormais consacrée d'Annie. Nous avons passé la soirée à la vente de bracelets aux spectacles de Jehan et de Khaban. Puis, alors que nous étions assises à l'extérieur sur fond du spectacle de Philippe B (étonnamment, le son était vraiment meilleur que la veille à l'intérieur) et que nous croyions que tout était fini tellement nous étions fatiguée, je lançai avec nonchalance et sans conviction ma phrase-clé de l'an passé «j'aimerais qu'on se couche le plus tard possible». Contre toute attente, merci boisson énergisante, nous avons connu notre second souffle aux environs de minuit. Direction Auberge de jeunesse donc. Manouche y a donné, pour le deuxième soir consécutif, une excellente prestation. Leurs chansons, aux sonorités tziganes, étaient parfaites. Nous y avons ensuite échangés avec plusieurs artistes. Les membres de Misteur Valair étaient tout contents de nous raconter que leur spectacle n'a duré que 7 minutes puisqu'ils ont fait écrouler le plancher du Café du Fjord par leur trop plein d'énergie. Conclusion de la soirée à l'Auberge de jeunesse, une piste de danse improvisée avec la musique de Champion en arrière-plan. On ne crie pas, on danse.

Mon coup de coeur découverte de cette année va sans nul doute au Français Benoît Dorémus. Les chansons Rien à te mettre, J'apprends le métier et Pas en parler m'ont particulièrement touchées. Avec des textes pareils, pas étonnant que d'autres l'aient déjà remarqué.

Le hasard a voulu qu'à deux reprises nos lifts se désistent. Nous voilà donc contraintes de retourner à Québec en autobus. Heureux hasard puisque notre retour s'est déroulé en compagnie de Benoît qui est vraiment charmant. Petite halte à Saint-Siméon dans un resto où le «chef» a malencontreusement laissé tomber par terre le repas de Benoît, mais LB a, heureusement, rattrapé la situation. J'aimerais vraiment le revoir bientôt en spectacle. Pourquoi pas à l'Intendant cet hiver avec son groupe pour la promotion de son second album? Sinon, je ne le manquerai pas lors de mon prochain passage en France.

Vous aurez deviné que j'omets volontairement certaines informations, potins, événements marquants de mon périple. Après tout, une partie de ce qui se passe à Tadoussac doit y rester. Je ne dirai pas publiquement, par exemple, que telle chanteuse n'est vraiment pas sympathique. Des photos ont évidemment été prises de notre expérience 2007. Peuvent-elles toutes être diffusées, j'en doute, mais je publierai les meilleures sur mon carnet très bientôt.

Merci chère Marie-Hélène de nous permettre de vivre l'incroyable expérience de bénévole. Et comme j'ai croisé plein de gens de Québec pendant le week-end, je crois que nous parlerons souvent du festival dans la capitale dans les prochaines semaines. Surveillez notamment le compte rendu d'Adeline pour P45.

La proposition est lancée sur le blogue de la pieuvre, irais-je aux Déferlantes Francophones l'an prochain ? J'y songe sérieusement.


En attendant, il est d'une évidence plus que certaine que je serai à Tadoussac en 2008 pour assister à la 25e édition.

Avouez-le donc, vous m'enviez n'est-ce pas? Vous avez bien raison. J'espère que vous serez nombreux à m'y accompagner l'an prochain.






Extrait du blog [La Barbe] de Mike Bergeron.

17 juin 2007

Jamais 2 sans 3

Dernière soirée du Festival de la chanson de Tadoussac. Ouf!

Toujours un sentiment étrange dans les dernières journées de ce type de festival. D’un côté, on est claqué, on rêve à notre lit, à une bonne douche et à se reposer. D’un autre côté, on ne veut cependant pas que ça se termine vraiment. On aime ça être là, on est bien. On veut juste revenir en forme.

Néanmoins, c’est la dernière soirée qui sera sous le signe de la tranquillité, ou du moins du “je prends ça relax ce soir dude”. Premier arrêt: Stephen Faulkner. Ce vieux routier est en pause pour son prochain disque, mais il a quand même accepté de venir jouer à Tadoussac. On sent une belle relation entre le village et Faulkner. Toujours aussi humain et vrai, Faulkner enchaîne ses classiques, ses nouvelles pièces, ses blancs de mémoires et ses histoires.

Entre Faulkner et Philippe B, petite pause pour admirer la Baie de Tadoussac une dernière fois. Même la nuit, elle est belle. Après avoir convenu que l’on a assez niaisé là, hop, on monte la côte pour aller dans l’école de Tadoussac y voir Philippe B.

Accompagné par ses fidèles compagnons, soit ceux de la troupe de Pierre Lapointe, Philippe B a présenté sa musique à un public très réceptif. Sa musique n’est pas incroyable et on n’est pas renversé par ce qu’il présente. C’est cependant bien fait et c’est un très bon mélange entre la pop et le folk. Chaque fois que je l’écoute, j’aime et je suis bien content de l’entendre. Et puis ses musiciens, avec le talent qu’ils ont, glissent de temps en temps de simples mais beaux arrangements.

Le dernier clou de la soirée et du festival sera mis par Mononc’ Serge et ses nouveaux accommodements raisonnables. Rapidement pour ceux qui ne sont pas au courant, Mononc’ a mis fin à sa forme Sarge Jazz Band, présente un relativement ou partiellement nouveau spectacle et le concept tourne autour des accommodements raisonnables. Petit potin anodin: Peter Paul s’est rasé le crâne. La veille, il avait joué avec un mohawk très long et mou… c’est maintenant une tête toute lisse. Une bonne performance de la part de Mononc’. Je crois cependant que j’étais trop fatigué pour le savourer à sa juste valeur.

Retour au camion, grande question. D’une part, sachez qu’il faut prendre un traversier pour aller à Tadoussac. La 138 s’arrête à Baie-Ste-Catherine sur le bord de la rivière Saguenay et recommence à Tadoussac, sur l’autre rive. Une notable distance de 3km entre les deux rives et aucun pont, mais un sympathique traversier. Il est normalement très efficace et l’on attend rarement beaucoup… sauf la dernière journée du festival rendu en après-midi et que tout le monde quitte en même temps.

Ainsi, nous voulions partir tôt, d’où notre grande question: Partions-nous immédiatement en plein milieu de la nuit ou attendions-nous qu’il fasse clair? Finalement, départ 1h après, au levé du soleil vers 4h du matin. Je suis arrivé chez moi à 7h20 du matin, complètement crevé.

Je reviendrai lorsque je me serai réellement reposé avec un retour plus général.

dimanche 17 juin 2007

Burp à Tadoussac -2-

A la lecture des blogues de Sophie Une Belle -bénévole au Festival de Tadoussac- , de Mike le Barbu et de Burp -accompagnateur zélé d'Epicure La Fourmi Travailleuse- on en viendrait presque à regretter que les bénévoles des Déferlantes Francophones n'aient jamais pris la peine de tenir un petit journal de leurs pérégrinations respectives au Festival des Déferlantes Francophones de Capbreton. Mais le plus drôle dans l'histoire , (et ça Sophie et Burp ne peuvent pas le savoir) c'est qu'à lire leurs comptes-rendus on s'y croirait presque déjà... à Capbreton!

Extrait du [blog de Burp et Epicure]

Burp Un samedi à la plage à Tadoussac

J'écris ce billet du lobby de l'hôtel dans la nuit de samedi à dimanche. 2h15 plus précisément. Les yeux piquent de fatigue, le dos est en purée mais la tête tient encore.

Epicure m'a lâchement abandonné ce matin pour vaquer à ses occupations de relationniste. Elle a ainsi booké des entrevues pour Khaban, Tricot Machine, Call Me Poupée, Philippe B, Lara & Stephen Faulkner. Tout ça avant 15h. Non mais est-y pas bonne rien qu'un peu? ;o)


Photo: [Burp]

J'ai profité de cet instant de célibat pour déambuler avec les copains dans Tadoussac en ce merveilleux samedi où régnait un soleil marteleur. L'endroit est magnifique mais un peu trop touristique à mon goût. Le coup d'oeil de l'hôtel vers le fjord est quand même à couper le souffle.

On se donne rendez-vous à 16h à la scène Bell pour y voir un ancien collègue de travail, Jimmy Fecteau, donner un bref tour de chant dans le cadre de l'événement "De Tadoussac à St-Malo". Pas facile de se faire connaître sur une scène en plein après-midi, avec un guitariste pour seul musicien. Mais Jimmy s'en est admirablement bien sorti. Sa voix est forte et précise et ses paroles sont très belles. À quand un album?


19h30, salle Marie-Clarisse


Tricot Machine se produisait dans le sous-sol de notre hôtel. Il devait faire à peu près 100 degrés Celsius. Et la place était remplie à craquer pour voir une des sensations de l'heure de l'underground musical québécois. Ce fut un spectacle à l'image des protagonistes : charmant, simple et agréable. Seul bémol : Catherine a la manie de chanter comme Passe-Partout par moment et ça m'a agacé un peu. Mais c'est aussi pour ça qu'ils sont aimés, pas vrai? Faque ma yeule.


21h00, Café du Fjord


Désolé, malgré l'endroit fort sympathique, je n'ai enduré que trois pièces de Call Me Poupée. Même si la musique ne soit pas si mauvaise (un trip surf à la Tarantino et à la Morricone), les sparages de Poupée avec son attitude à la Bardot-rencontre-Catherine-Ringer m'ont tombé sur les nerfs. Je me suis fait dire que j'étais trop critique. Peut-être, mais c'est pour ça que vous m'aimez, pas vrai? Faque...


22h30, Café du Fjord

Après une brève visite à la scène Bell où ma découverte de ce festival, Dany Placard, présentait à nouveau son spectacle, on retourne à l'extérieur du Café du Fjord pour prêter oreille à Band de Garage, que l'on avait bien aimé au Festival d'été l'an dernier. Ça torche toujours autant. Allez les voir, sueurs garanties!

On terminera la soirée en écoutant la musique cosmopolite de Lara au site Molson Dry, tout près du Café. Ce site est en fait la cour arrière de l'Auberge de jeunesse de Tadoussac, où à peu près tous les festivaliers se réunissent pour poursuivre la fête jusqu'aux petites heures. En effet, l'ambiance y est festive à souhait. À notre retour vers l'hôtel on a croisé Tricot Machine, Pierre Flynn et Yann Perreault qui semblaient se diriger vers le site. On a failli rebrousser chemin. Tout à coup qu'un "jam" massif se dessine?

Bah... allons nous coucher. On est crevé. Crevé et franchement content. Le Festival de la chanson de Tadoussac est une merveille d'événement musical intimiste et sympathique. C'est le contexte parfait pour faire de belles découvertes dans un décor magnifique et une ambiance propice aux rencontres. J'y retourne l'an prochain, c'est sûr!

Quelques photos :

Tadoussac 2007 : Jimmy Fecteau Tadoussac 2007 : Call Me Poupée Tadoussac : Les dunes

Mike à Tadoussac -3-

16 juin 2007
Pause framboise
[Mike Bergeron]

Fichu bel après-midi, vendredi.
Yeah.

Après un réveil brutal et sans coeur par mes collègues de voiture en milieu de matinée, ma deuxième journée à Tadoussac s’entame tranquillement. Plan rapide: déjeuner et aller admirer le fleuve et le fjord à Pointe à l’Islet. Mes compagnons: herbe, eau, et framboise. Du pur bonheur.

Ce coin de Tadoussac est hallucinant. Ça ressource pour des jours, voire des semaines. Bien que j’ai presque attrapé un coup de soleil (j’ai littéralement cuit, mais je n’ai aucune douleurs, merci!). Après deux heures, voilà que se pointe une baleine, se faisant aller à peine à quelques mètres de la rive. Un spectacle qui me garda un bon trente minutes de plus!

Le reste de l’après-midi j’étais tout simplement zen, un bien-être total.
J’aime Tadoussac.



16 juin 2007 -suite-
Tadoussac soir 2


Il n’y a pas que le paysage à Tadoussac, il y a surtout les spectacles pendant le Festival de la Chanson de Tadoussac. Petit récit de cette deuxième soirée!

J’ai commencé le tout avec 3 gars su’l sofa. Je me demandais si j’allais voir un effet MusiquePlus. Oui et non. Peut-être un public plus jeune grâce à ça. Ils ne m’impressionnent pas et j’ai quitté après trois ou quatres pièces.

Je voulais tenter de voir Agnès Bihl, la récipiendaire du prix Félix-Leclerc en France en 2006, si je ne m’abuse. Échec total… il y avait 2 autres personnes avant elle, dont un néo-Renaud. Pas eu le goût de rester, encore une fois.

Cette fois-ci, c’était pour bien voir Dany Placard. Présent en quatuor, Dany Placard était accompagné pour la première fois par Roger Miron. Le résultat donne une musique plus rock, moins folk, mais toujours avec une touche de country. Une excellente complicité entre les musiciens et fidèle à lui-même, Placard s’amuse toujours à réarranger ses pièces.

Après une séance de ravitaillement en bouffe et consommations, on continue la soirée. Discussion intense: que va-t-on voir? Misteur Valaire pour une 2e fois ou Mononc’ Serge. Finalement, Valire l’a remporté. Beaucoup plus de monde que la veille, plus d’ambiance, toujours aussi bon. Étant donné la proximité des lieux, un petit saut aussi à Manouche toujours aussi talentueux et charmant.

Promenade dans les rues du village s’en suit et on termine le tout sur une pierre de Pointe à l’Islet pour admirer le levé du soleil. Magique, il va sans dire!

En ce moment, je suis claqué et sans énergie. Fatigué de traverser 50 fois le village par jour et de ne pas dormir. Dernière soirée ce soir. On lâche pas!

samedi 16 juin 2007

Sophie à Tadoussac -2-

Sophie Une Belle s'est manifestement levée bien plus tard que Burp et Epicure. Mais peut-être est-ce l'abus d'un fameux breuvage ibérique qui aura provoqué ce léger décalage ? On se demande d'ailleurs pourquoi on écluse autant de sangria à Tadoussac et si peu à Capbreton... C'est le monde à l'envers!



Extrait du [
Carnet de Sophie Imbeault]
Quand le festival...
C'est sous un soleil ardent avec du sable sur la peau, des bélugas à l'horizon et des mélodies dans la tête (une superbe chanson des Trois Accords), que se passe notre bénévolat au Festival de la chanson de Tadoussac. Le tout a débuté pour moi par un spectacle des Vulgaires Machins. Constat de cette première soirée, je ne suis vraiment pas bonne derrière un bar (je ne possédais pas encore la technique pour verser de la bière sans en perdre une quantité incroyable). Mais, heureusement, le ratz a rattrapé la situation par son petit air désinvolte.

Nous passons des heures à boire de la sangria (un demi-litre est-ce assez?), à manger et à vivre notre vie de top bénévoles sur la terrasse du Café Bohème. Mes collègues du Septentrion seront heureux d'apprendre que quelques-uns de nos livres y sont en vente. Quel beau café, Diane et Alain ont créé un lieu vraiment animé et accueillant.

Et comment se déroulent mes rencontres vip avec les artistes vous pensez, car c'est aussi pour ça que nous sommes là? J'ai répondu à Patrick Watson que non, malheureusement je n'avais pas de feu, j'ai donné ma carte d'affaire à Benoit Doremus (quel excellent spectacle il donne, vivement son retour à Québec j'espère) qui m'a promis de m'envoyer un de ces derniers disques à son retour en France, je n'apparais pas sur une photo de LB, MC et Richard Desjardins car j'étais occupée ailleurs (zuuuttt), j'ai dit à LB que non, je ne voulais pas de photo avec Philippe B, avec qui je discutais un peu, parce que le soleil était levé et que je n'étais plus à mon avantage. Jusqu'à présent, le spectacle de Philippe B est le meilleur du festival.

Après une nuit des plus brève, on a passé l'après-midi sur la plage de Tadoussac à respirer l'air salin et à se reposer en attendant de retourner à nos occupations de bénévole, comme quoi le professionnalisme n'est jamais bien loin. Allez, je vous laisse, une sangria nous attend sur la terrasse du toujours très populaire et essentiel Café Bohème.

Burp à Tadoussac

Burp a été plus rapide que Sophie a trouver une connexion digne de ce nom à moins qu'elle ne soit submergée de travail... Nous avons donc suivi les conseils de Melle Une Belle et nous sommes penchés sur le blog de Burp et d'Epicure. Ils sont bien arrivés...

Extrait du blog de [Burp et Epicure]
Burp Tadoussac : Buffet show
Nous sommes arrivés à Tadoussac vers 17h hier après avoir vécu une expérience unique. Ça peut vous paraître stupide, mais moi ça m'a marqué. Ça s'est passé lors d'une pause essence à Baie-St-Paul. Pendant qu'Epicure jasait avec les trois gars su'l sofa, eux aussi arrêtés et en route pour Tadou, j'activai la pompe. Lorsqu'elle se bloqua au bout du remplissage, le compteur affichait 30,00$. Exactement. C'est-y pas beau? Non mais qui d'entre vous a déjà vécu pareil moment? D'habitude je poursuis toujours le remplissage de quelques dizaines de sous mais là je n'étais pas capable. Ce sera 30,00$ flush.

Donc, check-in au chic Hôtel Tadoussac. Ben oui, Epicure y a obtenu une chambre à titre de membre de l'équipe des relations médias. Faque j'en profite. Ben quoi?

J'attends dans le lobby lorsque j'entend une voix familière chantonner un air quelconque. J'ai à peine le temps de lever les yeux que Patrick Watson passe devant moi avec son ordi portable. Ben oui, il a sa casquette. The Edge n'est plus seul en tant que porte-couvre-chef chronique. Je me retourne, Epicure parle avec Sophie Durocher, que je béguine depuis "Les choix de Sophie". Ben tabarnouche. On monte vers notre chambre. On croise Stephen Faulkner, notre Cassonade national, qui semble chercher sa clé. Coudon, c'est la manne!


Anyway, après une visite au Camping Bon désir où nos amis Pierre, Christine, Zig et Zigounette nous accueillent à coups de rosé et de spaghettis, on est prêt à débuter le marathon, un véritable buffet de spectacles.


20h45, scène Télé-Québec

Bélo, artiste folk haïtien débute son set dans le cadre du programme "France-Haïti, les nouvelles scènes" qui réunit aussi Agnès Bihl et Benoît Dorémus. On reste à peine pour deux pièces. Sympathique mais pas ma tasse de thé. Allons voir si Richard joue encore, c'est à deux pas.


21h05, scène Desjardins

On arrive à temps pour entendre le rappel du spectacle de Richard Desjardins qui présente Kanasuta avec son groupe. Rien que deux tounes, mais c'est beau et intense. Vraiment un artiste à part. Bon, on va où? Alons voir Dany, tiens. C'est à deux pas.


21h30, scène Bell

J'étais curieux de voir Dany Placard, un relatif nouveau-venu. 'Mettons qu'il m'a mis dans sa petite poche arrière avec son blues-country-rock assez garage merci. Un vrai gars du Lac : sans prétention, zéro bullshit, que de la musique. Dany, où sont tes disques? J'en aurais bien acheté un. 22h20 : y reste 10 minutes. On va voir Philippe B? C'est à deux pas.


22h30, Scène Télé-Québec

Pas mauvais du tout, son album éponyme. L'ancien de Gwenwed fait maintenant du folk-pop intelligent et fort agréable. Appuyé d'un contrebassiste, un violoniste et "patenteux" et d'une accordéoniste, Philippe a fait un show taillé sur mesure pour ce festival intimiste. C'est ben beau tout ça mais Patrick Watson va bientôt finir et ça nous démange bien qu'on l'a vu au P'tit Champlain l'hiver dernier. Bah! Allons-y! C'est à deux pas.


23h10, Scène Desjardins

Un silence de plomb règne dans la salle à notre entrée. Patrick est en pleine ballade et l'auditoire est d'une attention exemplaire. La pièce se termine et les cris et applaudissements sont nourris. Patrick torche définitivement partout où il passe. Son rire gras, ses expressions faciales bien appuyées et sa bonne humeur contagieuses le rendent immédiatement très sympathique. Il aura triomphé une fois de plus.


La suite s'annonce très prometteuse. La proximité de chacun des lieux de spectacle et l'intimité de chaque salle nous rapproche des artistes qui semblent adorer cette formule. Aujourd'hui on se tape assûrément Tricot Machine, probablement Pierre Flynn et peut-être Stephen Faulkner. Pour le reste, on verra bien. De toute façon, tout est à deux pas...

Quelques photos de la soirée :

Tadoussac 2007 : Richard Desjardins Tadoussac 2007 : Dany Placard Tadoussac 2007 : Bélo Tadoussac 2007 : Philippe B

vendredi 15 juin 2007

Mike à Tadoussac -2-

15 juin 2007
Et une de faite
Mike Bergeron

Le iPod enfin dûment rempli, on part, deux amies, leur Econoline brune prénommée Johnny Fuckin’ Yeah et moi partons ENFIN pour Tadoussac. Bien que Johnny eut quelques difficultés à gravir quelques côtes, nous nous sommes rendus.

Une fois après avoir trouvé LE spot pour stationner Johnny, qui deviendra également la maison pour la fin de semaine, on va chercher les accréditations. Puis un petit moment de repos digne de ce nom. Cependant, il me vient vite l’envie de partir visiter le coin, pour une énième fois.

Voir quoi? Comment ça se passe à l’Auberge, à l’Église, mais surtout, aller sur le bord du Saguenay, à l’embouchure du fjord. Un peu, juste un peu, pour un avant-goût, comme pour s’agacer l’esprit et vouloir y retourner rapidement. Ensuite, ceci commence réellement.

D’une part, les Vulgaires Machins à la scène Bell, derrière l’Église, dans le “centre-village”. Une scène relativement intime pour le groupe et le public. Ce ne sera malheureusement pas tant leur performance ou leur généreux rappel qui retiendra l’attention. En effet, malgré un slam pas très violent, une personne est morte pendant la prestation. Les causes sont nébuleuses. Certains racontent un coup de coude sur la tempe, d’autres une crise d’épilepsie ou encore une overdose… Qu’importe, ça fesse. C’était un jeune, 17-18 ans, racontent-ont. Je n’étais plus au spectacle lors de l’évènement… mais c’était le sujet de l’heure hier et probablement pour les prochains jours.

Je n’étais donc plus au spectacle des Vulgaires Machins car je suis allé voir pour la première fois de ma vie le mythique Richard Desjardins. Un bon show, présenté à la scène Desjardins, le sous-sol de l’Église. Une autre salle assez intime, entre 200 et 300 personnes. Il a livré la marchandise, m’a démontré pourquoi on m’en parle tant et pourquoi j’ai fait beaucoup de jaloux dans la soirée, mais ce n’était pas non plus un spectacle inoubliable. C’était bien, mais sans plus. Il est tout un raconteur et a son public dans la poche. Sa force c’est parcontre ses chansons.

Suite à Richard, les très forts, en volume et en talent, Band de Garage. Ils aiment quand ça sonne fort, ils doivent être royalement comblés à Tadoussac. Le Café du Fjord a sorti l’artillerie lourde et vibrait aux énormes notes du terrible duo. Un bon public, à la fois connaisseur et réceptif a donné le ton… l’ambiance risque d’être survoltée ce soir et samedi.

La surprise de la soirée a clos cette soirée: Misteur Valaire. Enfin, je les voyais live. Impressionnant. Un bon mélange d’une musique dansante, incroyablement tight, avec des putains de belles lignes de basse et de saxophone (mais pas que ça non plus!). Je vais devoir les revoir au courant de la fin de semaine, car ils y sont 3 soirs au total. Mon coup de coeur jusqu’à maintenant.

Au menu, modifiable, aujourd’hui:
- Slam Session
- Agnès Bihl
- Dany Placard ou Patrick Watson
- Mononc’ Serge

Il y a d’autres trucs intéressants, mais je n’ai pas encore fait mes choix. Je serais aussi dû pour un peu de Manouche, peut-être découvrir Lara, un bout d’Ève Cournoyer, idem avec Philippe B.

jeudi 14 juin 2007

Sophie à Tadoussac

La Pieuvre, vous lecteurs attentifs l'aurez remarqué, a pris la fâcheuse habitude de fureter sur quelques blogues d'outre-atlantique et de donner la parole sur ce blogue aux heureux propriétaires de ces espaces d' "opinion"... Le Festival de Tadoussac est aujourd'hui une excellente occasion de vous présenter une de ces petites antennes qui, ici et là, racontent la chanson, partagent la musique, dévoilent leur émotions, leurs coups de gueule mais aussi et surtout leurs coups de coeur. Sophie Imbeault fait partie de ces petites fourmis scribouilleuses qui tissent leur ouvrage sur la toile mondiale. Je me demande même si cette jeune femme aimant le bon vin, les bons mots, la chanson francophone, Thomas Hellman, Yann Perreau, et joyeuse bénévole au Festival de Tadoussac pour la deuxième année consécutive ne mériterait pas, un jour, de poser son bagage à Capbreton...


Direction Tadoussac
C'est la bénévole qui vous écrit à partir de maintenant et ce jusqu'à dimanche. Je reprends ce rôle avec fébrilité et enthousiasme. Un an que j'attendais ça. Demain, départ donc pour Tadoussac pour le plus grand des petits festivals. Même les forcenés ne pourraient m'empêcher de m'y rendre. Pour débuter, je serai responsable du bar (ha ha! j'espère ne pas faire trop de mousse dans les verres de bière) au spectacle des Vulgaires Machins.

Je vais tenter, entre une conversation avec Benoit Doremus à l'auberge de jeunesse, le spectacle de Philippe B, une rencontre backstage avec Richard Desjardins, aider Tricot machine à se décider entre le chocolat 70 ou 80 %de cacao à l'épicerie, un moment "parlons littérature" avec Yann Perreau et un sandwich au Café Bohème assise à côté de Patrick Watson, de vous raconter mes péripéties en direct. Vous pensez que j'exagère? Même pas, c'est ça le charme et la force du festival. Si je ne donne signe de vie ou tout simplement parce que c'est une bonne habitude à prendre, allez donc faire un tour du côté de Burp et d'Épicure qui blogueront de là eux aussi.



J'espère ne pas trop me coltailler avec les mouches, mais étant donné qu'il semble que je sente naturellement la citronelle (dixit 2 inconnus en 1 mois), ça devrait les tenir éloigner... Pour paraphraser Philippe Lucas, nnous allons nous amuser et puis c'est tout. Nous ne ferons pas mentir notre réputation déjà bien ancrée de top bénévoles!! Après 270 km de vélo et une randonnée de 12 km dans les dunes dès leur arrivée, LB et MC seront-elles en forme pour reprendre leur rôle avec tout le dévouement qu'on attend d'elles? Hum, suspense!



Mike à Tadoussac

Extrait de [La Barbe]de Mike Bergeron
13 juin 2007
Tadouuuuuuussac!


Oh que oui! Demain, départ pour Tadoussac! ENFIN!
J’ai le plan de vous tenir au courant quotidiennement de ce qu’il va s’y passer, mais je dois déjà admettre que je ne suis pas certain si j’aurai quotidiennement, voire une fois, accès à Internet là-bas… je ne sais même pas encore comment et où je dormirai!
Qu’importe, Tadoussac, le Festival de la chanson de Tadoussac est à vivre au moins une fois, voire régulièrement. Si je mets le Festival de Musique Émergente de l’Abitibi (le FME) en première position du palmarès des meilleurs festivals du Québec, Tadoussac se classe sans problème en 2e position. C’est une quatrième année consécutive dans mon cas.

Le Festival de la Chanson de Tadoussac, c’est:

- Conviviale, chaleureux et débordant de camaraderie Tout le monde est là pour tripper pendant les shows et après les shows… un peu comme pendant la St-Jean ou Woodstock, tout le monde est l’ami de tout le monde. Ouais, une ambiance un peu hippie. Ça finit rarement avant le levé du soleil.

- Ressourcement incroyable
Aller ne serait-ce qu’une heure sur le bord du fleuve, sur le bord de la rivière Saguenay ou dans la Baie de Tadoussac (considérée comme l’une des plus belles baies du monde!), amène un bien-être pour un méchant bout. Une paix intérieure nous envahit.

- Paysage à couper le souffle!
Oui, la Baie est belle. Oui, on voit des montagnes se jeter dans le fjord du Saguenay ou dans le fleuve St-Laurent. Il y a surtout les dunes. Des immenses côtes de sables doux et dorés qui descendent jusqu’au fleuve… Il y a aussi la Pointe de l’Islet, une série de pierres qui se sépare la baie et le fjord et qui, finalement, est un peu le coin de rue à l’intersection du fleuve et de la rivière. Renversant.

- L’amour de la musique On ne se le cachera pas, Tadoussac est loin des Francofolies et Festival d’Été de Québec dans ses moyens et son organisation. C’est un petit festival fait avant tout avec passion et qui se demande, après chaque présentation, s’ils pourront revenir l’année d’après. Ceci transparait dans la programmation qui est toujours de qualité. Cette année: Watson, Richard Desjardins, Misteur Vallaire, Band de Garage, Dany Placard, Mononc’ Serge, Vulgaires Machins, Faulkner, Philippe B, Manouche et j’en passe.

À chaque année, je réussis à convaincre des gens d’y aller et ils veulent toujours y retourner. J’vous tiens donc au courant!

mercredi 13 juin 2007

24E ÉDITION DU FESTIVAL DU 13 AU 17 JUIN
Ça va brasser à Tadoussac

Daniel Côté,
Extrait du journal web [Le Quotidien], Tadoussac.

Patrick Watson, Richard Desjardins deux fois, Pierre Flynn et compagnie, Yann Perreau et un gars de Laterrière, Dany Placard: l'affiche du 24e Festival de la chanson de Tadoussac sera relevée, cette année encore. Tenu du 13 au 17 juin, le plus petit des grands festivals fournira plein d'occasions de découvertes, parallèlement à la participation de quelques valeurs établies.

Fort de la reconnaissance apportée par le Félix attribué à l'événement de l'année en 2006, devant de grosses machines comme les Francofolies de Montréal et le Festival d'été de Québec, le comité organisateur va encore obliger les amateurs à faire des choix déchirants. Desjardins ou les Vulgaires Machins? Ève Cournoyer ou Mononc' Serge? Flynn ou Tricot Machine? De joyeux maux de tête en perspective.

Mais au préalable, rappelons comment fonctionne le festival. Il y a les spectacles pour lesquels les billets sont vendus à l'unité et les autres, majoritaires, auxquels peuvent accéder les détenteurs d'un passeport ou d'un bracelet journalier. Dans le premier lot, on retrouve Richard Desjardins qui chantera seul le 13 juin, avant de livrer pour la dernière fois le spectacle "Kanasuta" en compagnie de ses musiciens, le 14.

On parle aussi des Vulgaires Machins qui seront à l'oeuvre le 14 juin, de même que du Montréalais Patrick Watson qui chantera le 15, à 22h. Perçu comme une valeur montante, le prochain à connaître une carrière mondiale au même titre que Rufus Wainwright, le fait de l'avoir signé constitue une manière d'exploit. "On l'avait à l'oeil avant les Fêtes, déjà. Même si nous proposons du contenu francophone à 99%, nous sommes contents de l'avoir. Ce qu'il fait est très bon, un peu planant", rapporte le directeur général du festival, Charles Breton.

Le 16 juin, ce sera au tour de Pierre Flynn et Yann Perreau de se produire à Tadoussac. Comme pour le spectacle de fermeture qui aura lieu le 17, à 13h, les billets pour tous ces événements sont disponibles à la billetterie du festival (au numéro 1-866-861-4108). À noter cependant que le premier concert de Richard Desjardins a pour but d'amasser des fonds pour l'organisation. C'est ce qui justifie le coût des places, établi à 40 $ l'unité.


Vétérans et nouveaux venus

Le Festival de la chanson, c'est aussi - et surtout, diront certains - le cadre idéal pour voir émerger la fine fleur de la relève, tout en appréciant quelques vétérans de la scène alternative. Chauvinisme oblige, commençons par Dany Placard, qui présentera ses nouvelles créations les 15 et 16 juin, en soirée. "Ce n'est pas une bête de scène, mais il a du charisme. Dans la facture, ce qu'il fait évoque un peu le travail de Fred Fortin", décrit Catherine Marck, directrice de la programmation.

La nouvelle coqueluche de la chanson d'ici, le duo Tricot Machine, fera aussi une apparition le 16 juin. "Ils viennent de sortir un album accrocheur. Leurs textes sont beaux", résume Charles Breton. Plus rock, Ève Cournoyer interviendra les 15 et le 16 juin, mais il faudra veiller tard pour l'entendre puisque ses spectacles débuteront à 23h30.

Le volet international, lui, permettra de découvrir le Français Jehan. Le titre de son spectacle intrigue: "Le cul de ma soeur et autres gourmandises". Signalons que l'homme a de belles fréquentations, lui qui propose des textes originaux de Bernard Dimey et des musiques composées pour lui par son ami Charles Aznavour. Pas de doute, ses rendez-vous des 15 et 16 juin susciteront l'intérêt.

Deux soirées France-Haïti figurent aussi au programme, le 15 et le 16 juin. On pourra apprécier le talent d'Agnès Bihi, Bélo et Benoit Dorémus grâce au concours de la section française de l'Office franco-québécois pour la jeunesse. Enfin, quatre protégés du festival chanteront en fin d'après-midi, le 15 et l6, prélude au stage qui les conduira à Saint-Malo en août. Il s'agit de Geneviève Binette, Flavie, Jimmy Fecteau et l'intense Reggie, parolier de Paule-Andrée Cassidy, mais aussi chanteur.

Il est impossible de mentionner tous les noms ici, bien sûr. Contentons-nous d'ajouter en vrac ceux de 3 gars su'l sofa, Philippe B, Call Me Poupée, Stephen Faulkner et Mononc' Serge, qui feront aussi un détour à Tadoussac qui, parions-le, aura à nouveau l'air d'un mini-Woodstock.

"À la lumière des réservations effectuées dans les lieux d'hébergement jusqu'ici, nous nous attendons encore à une bonne année en ce qui touche la fréquentation. Depuis quelques éditions, la progression est constante", fait observer Charles Breton, qui recommande aux intéressés de ne pas tarder à planifier leur séjour.

Au programme cet été: Patrick Watson, Richard Desjardins, Pierre Flynn, Dany Placard, Vulgaires Machins, Ève Cournoyer, Mononc' Serge, Tricot Machine, Jehan, Agnès Bihl, Bélo, Benoit Dorémus, Reggie, 3 gars su'l sofa, Philippe B, Call Me Poupée, Stephen Faulkner, et bien d'autres...