Le Petit Robert dit:EXPLORER: v.t "examiner, vérifier"; Parcourir un sujet en l'étudiant avec soin - COMMUN,UNE: adj. et n.m.; Qui appartient ou s'applique à plusieurs personnes. Qui se fait ensemble. Qui appartient ou qui concerne le plus grand nombre - COMMUNAUTÉ: n.f.; Groupe dont les membres ont des intérêts communs. PARTAGEUX: personne qui préconise le partage, la communauté ou l'égalité des biens. QUAND ON AIME...
"On dirait que dans ces concours-là, y'a toujours un band qui veut refaire Starmania". La phrase, entendue lors de la finale des Francouvertes, qui se tenait jeudi au Club Soda, résume bien la pensée de plusieurs sur Mimosa, groupe vainqueur du grand prix. Ceux-là ont préfèré en général Émilie Proulx et son folk sombre. Et moi? Ce soir là, j'étais un peu perdu entre les deux.
D'un côté, Émilie Proulx, très nerveuse sur scène, a fait un bon show, mais c'est très statique, un peu trop unidirectionnel. Par contre, on voit que sur un album, elle pourrait faire de petites merveilles. Et c'est de là que part le paradoxe. Les Francouvertes, c'est un show, donc on juge un show. Et on gagne, entre autres choses, un disque. Mimosa, qu'on aime ou pas le côté théâtral, les dentelles roses et les textes parfois douteux (Méchant, méchant, c'est pas fort fort et ça ressemble drôlement à Gros méchant loup de Rock et belles oreilles), ils donnent un bon show, ça brasse, ça flashe, ça fait plaisir à la foule. Est-ce qu'on peut retrouver ça sur disque? Pas facile. Paradoxe, donc.
*** C'est Mimosa qui a gagné donc, et plusieurs en sont restés surpris. J'amène un élément d'information. Selon mes informateurs généralement biens informés, le jury était vraiment divisé sur le choix du gagnant. Tellement que c'est la foule qui a choisi, puisqu'elle a autant de poids que le jury. Et la foule était en faveur de Mimosa.
*** Deya a bien fait, mais leur musique est hyper-conventionnelle. Gros reggae soleil, que je disais à mon collègue Sylain Cormier. Les deux choristes qui dansent syncro, la guitare qui frappe les temps, textes parfois engagés, dont un sur le Moyen-Orient... c'est bien fait, mais c'est déjà fait.
*** Mimosa compte plusieurs membres déjà professionnels en son sein, dont Antoine Gratton aux claviers, François Chauvette (batteur pour Yann Perreau), Gabriel Aldama (d'Afrodizz) et Stéphane Leclerc (qui travaille avec DJ Champion). Moi je les trouve motivés en ta... de venir se retaper les Francouvertes au point où ils sont tous rendus dans leur carrière. Tant mieux pour eux, c'est des maudits bons amis pour Ines Talbi."
Fred Mailloux était tout récemment en entrevue avec Guy-Phillipe Wells. L'auteur-compositeur-interprète y parlait de la musique, la scène, les nouveaux médias et nous pousse quelques notes!
Une nouvelle salle de spectacle a été inaugurée à Montréal et c'est un français qui s'y est collé ! Même que quand on l'écoute bien on pourrait presque deviner de quelle région de France il est originaire...
Le moins que l'on puisse dire c'est que Calamar est TRES partageur. Dommage qu'il annonce les événements avec 24 heures de retard. On apprécie...
Extrait du blog de Calamar: "Tout a commencé comme ça: un mail reçu... "Bonjour ! Le samedi 28 avril à 16h, nous vous proposons une Conf' Chantée consacrée à l'un des plus grands chanteurs québecois : Félix Leclerc. Cette conférence sera assurée par Monique Giroux, journaliste à Radio Canada et spécialiste incontestée de la chanson, et par Thomas Hellman, l'un des chanteurs les plus doués de la jeune scène québecoise, qui interprètera six titres de Félix Leclerc. L'entrée est gratuite ! Invitez vos amis... Le premier album de Thomas Hellman (L'appartement, sorti au Québec en 2005) paraîtra en France dans quelques jours chez Harmonia Mundi. Vous pouvez découvrir cet artiste sur son site ou sur myspace." Une conférence chantée. Quelle drôle d'idée! Quelle bonne idée! Visuellement, voilà ce que ça donne:
"C'est un petit bonheur / Que j'avais ramassé / Il était tout en pleurs / Sur le bord d'un fossé"
Quelques paroles que toute la salle reprend en choeur. Le parcours de Félix Leclerc raconté, avec une saveur sans pareille, par Monique Giroux. La salle de la Maroquinerie, côté resto, pas le sous-sol, était emplie d'un soleil sans pareil. La voix de Thomas Hellman, ses accords sur sa gratte, contribuaient à diffuser une émotion à la fois joyeuse et reconnaissante, bel hommage à ce grand Bonhomme de la chanson française, euh pardon francophone, émotion sans pareille, bien sûr. Quelques anecdotes, tour à tour marrantes, tendres, succulentes, émouvantes furent racontées. Et pour ceux qui n'y étaient pas, rassurez-vous. Bientôt, tout sera en ligne, sur www.lehall.com. En attendant, réécoutez vos classiques!"
Calamar est un grand sentimental ça on le savait depuis longtemps. Calamar voue un culte festif aux blondes et à Enrico Macias ce n'est plus un secret pour personne (à ce propos nous espérons secrètement qu'il ne va pas tout à coup adhérer aux nouvelles accointances politiques de notre mendiant national de l'amour). Cependant La Pieuvre s'interroge sur son engouement subit pour Marie-Annick Lépine...
Extrait du premier album solo de Marie-Annick Lépine.
Pour écouter d'autres extraits de l'album de cette demoiselle il faut cliquer >> [Là]
Il y a quelques jours, nous prenions connaissance des demis-finalistes retenus par le public et les professionnels du jury des Francouvertes 2007. Nous vous faisions également part de nos préférences en ce qui concerne celui ou celle que nous aimerions voir remporter ce concours annuel. Et bien à vrai dire La Pieuvre est plutôt satisfaite de vous annoncer qu'elle n'avais qu'à moitié tord et surtout qu'elle partage avec Monsieur Cormier son point de vue sur Emilie Proulx même si c'est Mimosa qui a remporté le morceau...
Hier soir, les Francouvertes. Finale 2007. Une soirée trop longue, un deadline trop tôt. Deux collègues qui tentent l'impossible. Voici le texte de Sylvain Cormier publié ce matin dans Le Devoir.
***
Diplômée en mal de vivre
Sylvain Cormier
Jeudi soir, tard. Il est déjà l'heure d'écrire ce texte et seule Émilie Proulx a fait sa demi-heure allouée, première à chanter parmi les trois finalistes de ces Francouvertes, onzièmes du nom. Restent à venir: Mimosa et Deya. Cette finale a mis un temps fou à démarrer: énumération des commanditaires, prestation du gagnant de l'an dernier (le groupe Ma blonde est une chanteuse, en pleine régression), séquence vidéo résumant les demi-finales, un marathon de préliminaires. Alors voilà. Je n'y suis plus et rien n'est décidé. Le collègue Phillipe Papineau va téléphoner pour qu'on sache. D'ici là, parlons d'Émilie Proulx.
Parlons du fait que je suis totalement heureux d'avoir dû partir tout de suite après elle. Avec elle et seulement elle en tête et au coeur. C'est fou, pendant qu'elle chantait Les masques tombent, Que passent les heures, La Peur me montre où aller, des airs lancinants et monocordes qui n'ont l'air de rien mais disent tout de son mal de vivre endémique, je n'étais plus du tout dans une finale de concours. J'étais au spectacle d'Émilie Proulx. J'étais plongé dans l'univers d'Émilie Proulx. Happé.
Cette jeune femme, me disais-je, n'a que faire d'un concours. Elle est déjà là où elle doit être. Son mini-album paru en début d'année nous a déjà chamboulés, tranchant dans le gras du vedettariat, dénonçant à l'avance toute velléité de mise en scène. Sur scène, justement, elle est encore plus désarmante. Rien à voir. C'est comme si elle n'était pas là. Et pourtant, tout passe, tout porte, tout atteint. Le groupe de musiciens autour d'elle, dont Carl-Éric Hudon à la basse, confère ampleur et solennité à ses mélodies, mais ce serait aussi fort guitare-voix.
Et Mimosa, Philippe? «Théâtrale, totalement à l'aise» Comme à la finale de Granby. Du chien, de l'énergie, Minosa est une comédie musicale à elle seule. Tant mieux pour elle. Après Émilie la transparente, je n'avais surtout pas envie d'une chanteuse déguisée en tornade. Et Neya, Philippe? «Gros reggae soleil.» La belle affaire. Après les lamentations quasi psalmodiques d'Émilie Proulx, qui voulait bondir? Pas moi. Je voulais me noyer dans les chansons d'Émilie Proulx, et rien d'autre. Et qui l'a emporté, Philippe? Philippe? Trop tard. Qu'importe le résultat. Émilie Proulx a déjà gagné."
Depuis quelques temps La Pieuvre va fureter du côté de chez Monsieur Papineau. Ce qui est bien avec Monsieur Papineau c'est qu'il débrouisaille les infos concernant la musique francophone. Monsieur Papineau a donc ouvert un blog pour répertorier toutes les bonnes infos qui concernent La Pieuvre et en plus il est animateur à la radio CIBL FM 101,5 et écrit pour le journal Le Devoir, tous deux situés à Montréal, Canada. Il ne faudra donc pas vous étonner si vous retrouvez régulièrement sa signature sur le blog de La Pieuvre, à moins qu'il ne voit rouge et nous ordonne de ne pas le citer (dans ce cas nous nous inclinons toujours, y'a qu'à d'mander !). Commençons donc dès aujourd'hui avec quelques nouvelles fraîches de l'été qui s'annonce.
L'organisation des FrancoFolies de Montréal annonçait ce matin en conférence de presse la programmation en salle de sa 19e édition. Les billets seront en vente dès ce samedi, le 28 avril, à midi. Nous savions déjà que Malajube était le groupe en résidence cette année. Ils seront trois soirs au Club Soda et feront trois concerts différents, dont un intitulé ?????. On espère quelques surprises, le contraire serait décevant.
Parmi les autres noms qui nous intéressent particulièrement, mentionnons les quatre soirs de Tricot Machine au Cabaret (première partie Avec pas d'casque) Vincent Vallières (au Métropolis avec Olivier Langevin, Louis-Jean Cormier, André Papa Nicolaou), Omnikrom / Numéro# / TTC (même si c'est teeelement 2006), Les Charbonniers de l'enfer, Karkwa (trois concerts différents), le retour de Fersen et de son ukulélé, Urbain Desbois qui devrait lancer un album bientôt, Les Breastfeeders et Galaxie le même soir (j'ai déjà mal à mes oreilles) , etc.
Pour la liste complète, aller faire un petit tour sur le site des FrancoFolies.
Le Festival Mythos poursuit son grand bonhomme de chemin et Yasmina tente de suivre sa cadence... Aujourd'hui, à l'heure du goûter, François Lavallée présentait sa dernière création au Théâtre du Cercle. Pendant presque une heure et demie ce conteur québécois a embarqué son auditoire dans un monde à la lisière du fantastique. Tendu dans une pantomime sensuelle François Lavallée a l'art des mots qui transportent dans un univers digne d'un Torgny Lindgren. François Lavalléeextirpe avec habileté les rêves de fond de poche de la pelisse animale dans laquelle se présente à nous. Il dessine alors à nos oreilles un monde fantasmagorique où des Vidangeurs de Vie concurrencent d'extraordinaires Recycleurs de Destin. Il nous promène du sol d'un supermarché inondé de liquide amniotique au seuil d'un atelier chapeauté d'antennes parasymboliques capteuses de destins errants. De portes en portes nous déambulons le long du fil de la Vie, croisant le visage d'un ancêtre au fond d'une poubelle, une étrange chatte qui devient femme ou bien encore La Mort, impatiente, en gougounes noires, elle qui ne comprend rien à la vie. Les accords folk des cordes de son complice Normand Perron loin d'alourdir ou de se contenter d'illustrer les propos de ce conte philosophique mi-chanté, mi-conté de François Lavallée, viennent encore ouvrir et enrichir les horizons que ce funambule des mots propose à notre esprit devenu migrateur. Un poète fou, sans doute, dont la présence scénique et le langage des mots et du corps ne peuvent qu'émouvoir. Quand je pense que ceux qui le connaissent ne l'ont pas trouvé en forme aujourd'hui, qu'est-ce que ça doit être quand c'est une réussite ! Mais au fait, c'est qui François Lavallée ? François Lavallée, c'est lui !
François Lavallée est auteur et conteur de métier depuis 1996. Il a cumulé une trentaine de tournées en France et en Belgique. Il a promené ses souliers qui courent vite chez les Inuits du Grand Nord québécois, les autochtones des volcans d’Équateur, en Acadie et aux quatre coins du Québec.
Il fait partie des membres fondateurs des célèbres soirées Les Dimanches du conte au Sergent recruteur à Montréal.
Photo:Tshi
Depuis, il a entre autre eu l’honneur d’écrire et d’interpréter le récit des vingt-cinq années de vie politique de M. Bernard Landry, a reçu du Conseil des arts et des lettres du Québec et du Conseil des arts du Canada deux bourses en recherche et création pour écrire un spectacle en partenariat avec la Maison nationale des patriotes sur les événements de 1837, a écrit le spectacle Comme un frisson dans le do en collaboration avec L’Arsenal à musique qu’il a raconté avec l’Orchestre symphonique de Québec au Grand théâtre et repris par le comédien Bernard Fortin et l’Orchestre symphonique de Montréal à la Place des arts, a créé en collaboration avec la Maison Saint-Gabriel et l’historien Jacques Lacoursière une trilogie sur l’épopée des filles du roy en amérique et a fondé avec ses voisins la maison d’édition Les voisins d’en face et publié Le recycleur de talents qui connait une très belle vie.
En décembre 2005, il a gagné la médaille d'or dans la discipline Contes et conteurs aux 5es Jeux de la francophonie à Niamey au Niger.
C’est au bord du feu dans les camps de vacances et dans des locaux trop petits pour accueillir la marmaille en service de garde qu’il a été nommé conteur par les enfants. Depuis, il parcours les écoles, bibliothèques, festivals de contes et d’oralité, immeubles désafectés de la banlieue parisienne, petites îles de Bretagne, musées et grands théâtres pour raconter, rencontrer et écouter les bruits et silences de l’humanité.
C’est un homme de paroles et d’idées, un forgeron de menteries, un rêveur de réalités, un bricoleur d’images, un sculpteur de langues de bois, un « ramancheur » de vieilles légendes, un semeur de doutes, un bâtisseur de rêves qui dit comme il respire...
photo par Bruno Tessier
Ce que la Presse en dit:
«François Lavallée a les pieds dans ses racines et le nez au vent de la modernité. Quand François Lavallée dit au public qu'il va le quitter, les yeux éblouis s'attristent, les sourires qui débordent des oreilles disparaissent. Parce qu'un conteur comme celui-là, on ne voudrait pas qu'il s'en aille. C'est vrai: « Les gens ne meurent que quand les conteurs ne les racontent plus.» Et François Lavallée sait si bien les faire vivre...»
Ouest France, Décembre 2001
«Conteur, expert en menteries, ébéniste, constructeur d'armoires, jeune père de famille, chevelu, barbu, rustique et délicat... Sur scène, il est endiablé. Dans sa maison de bois, presque timide... Il est jeune. Il balance. il s'inquiète. il questionne à voix haute avec toujours, dans le regard, la malicieuse pureté d'un lutin que viendrait à peine corriger une sorte de lourdeur paysanne. Le chevalier cuivré a trouvé son poète.»
Daniel Conrod, Télérama (France), 7 août 2002
«Savamment travaillés, les mots déboulent dans la bouche du conteur comme de la poésie... L'humour est au rendez-vous, tout comme la truculence. Du véritable bonbon.»
Roger Lafrance, L'oeil, Juillet 2002
«Il y a une telle poésie dans ce livre-là et c'est vrai que ce n'est pas seulement pour les enfants. Il y a un message qui dit justement : trouve ton talent dans la vie et laisse le talent de l'autre exister également. Les notes de l'auteur dans la marge sont extraordinaires ! [...] Bref, j'espère qu'on vous a donné le goût de mettre le nez dedans !»
Décidément le Festival Mythos aime bien le Québec ! Ce mardi soir c'était au tour de Pierre Lapointe de porter beau la langue de chez nous. Et bien Pierre Lapointe n'aime pas se recevoir les flashs des photographes en pleine figure quand il est à l'oeuvre. Pierre Lapointe aime bien les sondages. Pierre Lapointe s'habille en noir. Le public de Pierre Lapointe n'est pas le même que celui des Cowboys Fringants. Le compte-rendu sera un peu plus étoffé dans quelques mois...
C'était le 14 avril 2007 à la Place des Arts de Montréal et on aurait bien aimé y être. Guy-Philippe Wells y était, Julie Blackburn et Geneviève Jodoin aussi. Manquait plus que nous quoi !
Vidéo de Julie Blackburn Extraits du spectacle de Guy-Philippe Wells à la Place des arts de Montréal.
Etant donné que Momo veut avoir un compte-rendu détaillé de ce que font ses esclaves quand il n'est pas là voici donc un petit billet spécial- et en images- sur les aventures de Fabien et Yasmina en province bretonne. En effet, ces deux mollusques notoire avaient décidé en ce dimanche civique d'accomplir un de leur douze travaux. Fabien est arrivé à l'heure à la gare de Rennes accompagné de Monsieur Exclaim. Yasmina a réussi le tour de force de les faire marcher au pas de course jusqu'au lieu du crime: le jardin du Thabor. C'est en effet là qu'allait se tenir les premières réjouissances du onzième Festival Mythos où les Cowboys Fringants inauguraient leur tournée européenne. Fabien est donc parti sur les traces des Cowboys pendant que Yasmina assistait aux premiers soubresauts du Cabaret Botanique du Festival Mythos. Elle n'a pas été déçue puisque se sont enchaînés un conteur des Deux-Sèvres (Nicolas Bonneau), un conteur québécois (à suivre dans la semaine) et une chanteuse bretonne (Marion Rouxin) et un rappeur rennais (Alee et les nouveaux né).
L'organisation de Mythos avait tout prévu: même la radio à fond la caisse pour connaitre en direct les résultats du 1er tour des élections présidentielles. C'est donc dans une atmosphère conviviale et (dé)tendue que la soirée à proprement parler a débuté.
Après ça ils ont beaucoup fumé.Ils ont bien bien mangéPuis ils ont vu et entendu les Cowboys Fringants qui sont effectivement fringants.
Leur public aussi d'ailleurs. La suite très bientôt chez Calamar... (on suppose)
En attendant, la même soirée vue par Ouest-France ça donne ça:
Édition du lundi 23 avril 2007 Le public de Mythos se lâche avec les « Cowboys »
Les folkeux québécois de « Cowboys fringants » ont mis le feu, dimanche soir, sous un chapiteau du Thabor, plein à ras bord. Mythos est sur de bons rails.
Il est 20 h 30, sous le chapiteau Magic Mirror, planté à l’entrée du parc du Thabor à Rennes. Le public vient d’apprendre que Royal-Sarkozy sera, finalement, le duel du second tour de la présidentielle. Et la jeune chanteuse nantaise Thérèse, seule à la guitare, a la redoutable tâche de lancer la première soirée du festival Mythos devant un public agité dont l’envie de faire la fête crève les yeux. « Vous avez beaucoup stressé toute la journée, dit la jeune femme, pince-sans-rire et caustique à souhait. Vous avez besoin de vous exprimer, c’est normal. »
Les 800 spectateurs de cette première soirée du festival se sont donc lâchés. Sans états d’âme, en riant beaucoup à l’histoire d’amour entre un éléphant et une araignée, racontée par une Thérèse assez irrésistible. Et en sautillant énormément sur le folk-rock survolté des Cowboys fringants.
Les Cowboys fringants, croisement ravageur entre la Mano Negra et Tryo.
Les sept musiciens québécois, avec violon et section de cuivres, ont mis le feu en s’appuyant sur un fan-club breton, avec banderoles et tee-shirts, déjà très efficace. Au point qu’il a fallu sangler le mur d’enceintes, tanguant dangereusement sur le côté droit de la scène, tellement le public était déchaîné. Difficile, effectivement, de résister à l’énergie de ces « Cowboys », croisement ravageur entre le rock à la Mano Negra et les Tryo, pour le côté boy-scout écolo. Mention spéciale à « 8 secondes », chanson-manifeste, brûlot altermondialiste, aussi joyeux que politisé, qui, hier soir, a définitivement achevé de mettre sens dessus dessous le chapiteau du Thabor.
En cette fin de semaine électorale le blog des Déferlantes prend le parti de ne pas être censuré par le C.S.A et observera donc une indispensable trêve. N'oubliez tout de même pas d'aller voter (f)utile !
Francis Blanche et Pierre Dac, "Le Parti d'en rire"
Suite à sa « pratique » publique au Lion D’Or, où il avait invité le public a formuler critiques et commentaires pour son premier spectacle avec une formation complète, Damien Robitaille est retourné en studio pour peaufiner les détails. Le résultat, présenté hier soir en première officielle, satisfera certainement les spectateurs qui se déplaceront pour le voir en tournée, à en juger de la réaction de la foule entassée dans le Club Soda hier soir.
Il est lui-même venu présenter sa première partie, Jonathan Savage, avec son verbe loufouque et ses intonations de franco-ontarien. Première partie qui fut agréable et un tantinet courte – 20 minutes. La musique de monsieur Savage est certainement plus convaincante sur disque, avec les arrangements et les instrumentations. Il s’est démarqué plus par son humour et ses mots d’esprit que par ses chansons. Mais conquérir une salle seul sur scène avec sa guitare, pendant que les techniciens s’affairent aux derniers réglages ne sont pas des conditions gagnantes. À réécouter sur disque.
Et vint Damien, que tous attendaient impatiemment. Il nous a présenté un spectacle rodé, huilé et bien senti. Mélangeant humour et simplicité, amour et complexité musicale, il a, pendant plus d’une heure quarante-cinq, fait entrer son public dans un univers naïf et bon enfant, où tout problème se règle assez facilement, où les sentiments sont bruts et présents, où la joie de vivre dépasse d’une bonne tête le spleen urbain et la mélancolie.
Entouré de 3 musiciens hors-pairs (JF Lemieux à la basse, Alexis Martin à la batterie et aux percussion ainsi que Dominique Lanoie aux guitares) qui s'amusaient comme des gamins, Robitaille a joué l’intégrale de son album, en plus de nous présenter huit nouvelles pièces. Il aurait eu avantage à ne pas les coller les unes sur les autres : quatre nouveaux morceaux de suite, en plein milieu de spectacle, c’est demandant pour un public…Les nouvelles chansons - d’influence country-reggae! – tiennent la rampe et augurent de bonnes choses pour le prochain album de Damien.
J’aurais aimé qu’il s’éloigne un peu plus des versions enregistrées de son répertoire, mais avec un seul disque à son actif, l’exercice aurait été un peu futile : les gens commencent à peine à le connaître. Mention spéciale aux improvisations de l’Homme qui me ressemble, Mètres de mon être et la version discoifiée de Cercles.
Ses drôles d’interventions son phrasé unique de franglophone et sa bouille sympathique lui procurent l’affection immédiate du public. Ajoutez à cela un répertoire très solide de folk-rock et la recette est gagnante. Une supplémentaireest déjà annoncée pour le 20 octobre. À suivre cet été, en tournée et dans les festivals.
C'est un lundi un peu spécial qui inaugure cette troisième semaine d'avril. En effet, certains petits écoliers français reprennent le chemin du boulot à l'instar de Damien Robitaille qui fera sa rentrée montréalaise au Club Soda mercredi prochain. Voici ce qu'il en disait il y a quelques semaines...
Entrevue réalisée par Fred Mailloux extraite de son [Espace Canoë]
Une rentrée sans doute un peu spéciale pour lui (voire spécialement choisie) puisqu'en effet Isabelle Boulay lancera son nouvel album 24 heures plus tôt. Mais qu'est-ce que La Pieuvre vient nous enquiquiner avec Isabelle Boulay !? Ben... C'est que... Dame Boulay n'a rien trouvé de mieux que de baptiser son dernier opus De retour à la Source et que ce retour aux sources c'est (en partie) à Damien Robitaille et Geneviève Binette qu'elle le doit ! Alors spécialement pour vous aujourd'hui, un petit extrait du Retour à la Source, titre qui propulsera certainement sur le devant de la scène le vainqueur du dernier Tremplin Découvertes des Déferlantes de Capbreton. De là a ce qu'il ne soit bientôt druckerisé... C'est finalement tout le mal qu'on lui souhaite !
De retour à la source (extrait du dernier album d'Isabelle Boulay Sortie prévue: 17 avril 2007)
Pour en savoir plus sur cet album d'Isabelle Boulay auquel ont participé entre autre Michel Rivard, Zachary Richard, Louise Forestier, Jorane, ou encore Luc De Larochellière, rendez-vous >> [là]
A l'intention de tous nos partenaires financiers présents, passés, rêvés... ou à venir ! En espérant que Calamar ne s'est pas noyé dans sa baignoire. Et puis surtout aussi parce que l'on aurait bien aimé y être, mais que là vraiment ça fait trop cher la chanson au kilomètre !!!
Aujourd'hui c'est un jour de chance, et la semaine prochaine sera ben ben chargée en évènements de toutes sortes, alors on vous laisse avec des douceurs qui devraient vous aider à passer à travers le temps qu'y fait c'week-end !
"Les neuf demi-finalistes de la 11e édition du concours Les Francouvertes – Anique Granger, Émilie Proulx, Caroline d’été, JohnE-5, Mimosa, Huis Clos, Labess, NulSiDécouvert et Deya - ont offert trois soirées (les 9, 10 et 11 avril) inspirées, planantes, festives et pleines de rebondissements! Après des heures d’écoute et de déchirements, le public et le jury de l’industrie, dont le vote compte à parts égales, ont choisi les finalistes : Émilie Proulx, Deya et Mimosa. Ceux-ci se retrouveront donc sur scène pour une ultime rencontre le jeudi 26 avril à 20 h, au Club Soda. Pour l’occasion, Ma blonde est une chanteuse, grande gagnante de la 10e édition, ouvrira les festivités avec quelques pièces tirées de son mini-album, lancé en novembre 2006.
Les Francouvertes vous présentent donc une finale à son image éclectique qui illustre parfaitement les différents styles musicaux qui nous ont été proposés tout au long du concours et qui ont charmé autant le jury de l’industrie que le public! La soirée débutera dès 20 h avec, dans l’ordre, Émilie Proulx, Deya et Mimosa"
Et puisque vous ne me demandez pas mon avis je vous le donne: si j'avais à voter pour élire celui que je préfère et bien aujourd'hui je voterais pour...
Emilie Proulx en formule acoustique à l'Inspecteur épingle, avec Rose Normandin et Nicolas Grou. Montréal - Fevrier 2007
En attendant les résultats de la demie-finale des Francouvertes 2007, faisons un petit détour par le dernier numéro de Télérama où une critique met une fois de plus à l'honneur un des invités des précédentes éditions des Déferlantes Francophones de Capbreton et Pralognan la Vanoise. Après Yann Perreau au mois de mars, c'est aujourd'hui au tour de Chloé Sainte-Marie de recevoir les honneurs de Valérie Lehoux... Une aficionada de la chanson francophone d'amérique du nord sans doute ?
Sous la voix douce, presque enfantine, la Québécoise ardente et délicate à la fois chante les grands auteurs de chez elle, qui nous disent en mots subtils les brûlures du temps. Et sous l’apparente innocence, la femme pleure sans bruit la fuite de la vie. Comédienne avant d’être chanteuse, Chloé Sainte-Marie fut révélée par le cinéaste Gilles Carle, référence en son pays, dont elle est devenue la muse, et dont elle reste la compagne. Aujourd’hui, Gilles Carle ne tourne plus, et c’est à travers la chanson que l’égérie s’adresse au monde. Parle-moi, son quatrième album, fut salué au Québec par un public et une critique unanimes. Alors pourquoi ces chansons de dentelière, à l’exquise finesse pleine de mélancolie, ont-elles encore du mal à se faire entendre en France ? Contrairement à tant de ses compatriotes hurlants, Chloé Sainte-Marie ne fait pas de bruit en chantant, mais défend vaillamment la poésie. Aux suiveurs de modes, son disque peut sembler désuet. Aux autres, il offre un bouleversant moment de vérité.
Demain commenceront trois jours d'intenses demi-finales. Le match de lundi soir opposera une invitée du Tremplin Découverte de la dixième édition des Déferlantes Francophones de Capbreton à deux de nos Zamis MySpace. AniqueGranger VS EmilieProulx et Carolined'été, dingue non ?! Damien Robitaille ayant remporté la 9ème édition des Francouvertes en 2005 on est donc en droit d'être attentif aux éliminatoires de cette joute musicale annuelle...
Les paris sont ouverts pour savoir qui se présentera en finale !
MySpace réserve parfois de TRES bonnes surprises à ceux qui savent fureter dans les listes des amis de nos Zamis... Après sondage express, ils arrivaient en tête du peloton de ceux que l'on aurait aimé revoir à Capbreton pour souffler les dix bougies. Ils ne seront malheureusement pas parmi nous mais on est super content de les avoir trouvés sur MySpace ! Comme dirait le chef : "Quand je suis heureux je me sens idiot, mais j'en profite pour être content !*" . Alors juste pour le plaisir...
A propos de Taïma, ils se produiront très bientôt dans le cadre d'un concert militant avec quelques autres de notre connaissance...
«Le méga-projet Eastmain 1-A/Rupert prévoit le détournement sur une distance de 350 km du fleuve Rupert, l'un des dernièrs grands fleuves encore à l'état sauvage. Le projet de 4 milliards de dollars prévoit notamment la construction de 4 barrages, 75 digues, un tunnel de 3 km, qui permettra à Hydro-Québec de détourner vers le nord jusqu'à 90 % du débit du fleuve vers le complexe hydroélectrique Eastmain-La Grande.»
Vous ne vous demandez certainement pas quelle est la ligne éditoriale de ce blog et vous avez raison.
Pour preuve la sélection du jour: Bruno Marcil n'a en effet retenu l'attention de La Pieuvre que parce qu'il est franco-canadien, qu'il est auteur compositeur interprète, qu'il a le coeur sous la main, une bonne tête juste au dessus et que manifestement il aime le surf.
Sont-ce des raisons suffisantes pour écouter les quatre titres à disposition de vos oreilles ? Et ben ça c'est à vous de nous le dire...
Bon ben c'est vrai qu'accessoirement il a remporté le concours Ma Première Place des Arts dans la catégorie auteur-compositeur-interprète en mai 2006, qu'il s'est un peu baladé en France il y a une quinzaine avec Josianne Paradis sur la tournée du Grand 8 et qu'il partagera l'affiche du concert Vue Sur La Relève à Montréal le 18 avril prochain avec Geneviève Toupin et Andréeanne Alain, mais bon on sort de la non-ligne éditoriale là... Cependant si vous avez le goût de faire un peu mieux connaissance avec le gars Bruno voici un extrait de l'entrevue qu'il avait eu avec Monique Giroux et Louise Forestier sur les ondes de Radio-Canada au lendemain de son prix à La Première Place des Arts en mai 2006.
Page WEB d'origine [Fréquence Libre] Radio-Canada 9 mai 2006>> [là]
Figeac et son Chaînon (bien que réputé pour ses retombées en terme de programmation) ne semble pas avoir remporté les suffrages de Damien Robitaille et de Yann Perreau. Damien Robitaille faisait part à la Pieuvre de l'accueil friquet qui lui avait été réservé, mettant cela sur le compte du peu de degrés celcius affichés au thermomètre mais aussi du peu de personnes présentes et du difficile rôle qui lui incombait puisque programmé en tête de liste des artistes participants. Manifestement il n'est pas le seul à avoir constaté la fraîcheur ambiante. On peut donc supposer que le thermomètre n'était pas le seul responsable. Reste à voir si malgré cela ces deux jeunes talents franco-canadiens honoreront de leur présence les grilles des programmateurs invités...
Un petit retour sur les concerts de la semaine dernière en Europe. Nous avons fait le showcase de Figeac. Comme ville, c'est vraiment super. J'étais allé jogger l'apèrs-midi avant le spectacle; il faisait beau et j'ai longé la rivière qui entoure les murs de cette ville médiévale. Pour l'organisation du festival, on repassera... Nous avons joué à 1h00 du matin sous un chapiteau pas chauffé devant une centaine de spectacteurs frigorifés. Bonsoir l'ambiance! Bons guerriers malgré tout, Mcmahon et moi avons tout donné et sommes repartis avec le sentiment du travail accompli.
Nous jouions le lendemain à la FNAC St-Lazarre de Paris. Bizarre de salle (on aurait dit une salle de classe!), mais encore là, on a su s'adapter et jetâmes toute l'énergie qui nous caratérise. Que j'aime ce gars-là. J'ai rarement eu autant de plaisir à chanter mes chansons qu'avec ce grand génie. Nous sommes allé bouffer dans une brasserie avec une dizaine d'amis, puis avons terminé la nuit dans une cave à vin dans Monmartre du nom de COSY. Chic petit bistrot tenu par des africains plus que chaleureux!
Nus nous levions assez tôt pour prendre le train jusqu'à Charleroi en Belgique. Ce fût la plus grosse foule des 5 concerts. Environ 600 personnes s'étaient entassées dans le Coliséum dans le cadre du festival Mars en Chansons. Au début, j'ai senti que les gens me regardaient comme un OVNI (ce qui n'est peut-être pas tout-à-fait faux!) Mais au bout d'un moment, la foule était embarquée dans notre vaisseau et se sont mis à chanter, à rire, à danser même!
Nous repartions pour Paris le lendemain pour une journée de congé bien méritée. C'était dimanche et nous nous étions donné rendez-vous Place République pour célébrer l'anniversaire de notre éclairagiste. Pour l'apéro, on s'est gavé d'huîtres et de Champagne. Après le repas principal, à L'Ave Maria (1, rue Jacquard), nous allions rejoindre la gang de Galaxie 500 au troquet Les Fourmis dans Pigalle. Ça bien fêté! On a fini ça au Quartier Général aux petites heures!
Le lendemain, lundi 26 mars, c'était soir de première parisienne pour Perreau et la lune. Il faisait un soleil de plomb, les terrasses étaient remplies, j'ai rarement vu Paris aussi légère! Nous avons présenté un super concert devant une foule de gens qui nous découvraient pour la majorité. Avant le spectacle, j'étais nerveux, mais une fois sur le stage, je me sentais comme dans mon salon. Ce fut un beau voyage, bien assumé et bien senti. L'étape de la première est réussie, le processus ne fait que commencer! La route sera longue et il faudra retourner souvent si on veut se faire une place dans ce marché méga convoité.
Revenu à Montréal mardi soir dans la tumulte des élections. Je suis déçu du résultat, mais j'ai toujours le feu et crois encore et toujours en l'indépendance. Bravo M. Boisclair pour le courage, la détermination et la dignité dont vous faites preuve malgré les critiques injustes et les vacheries bombardées de toutes parts. On en connait qui ont craque pour beaucoup moins que ça!
Après quelques jours à bosser sur mes autres projets (oui, j'ai énormément de pain sur la planche, c'est fou!), nous partions vendredi matin pour St-Pime, Lac St-Jean. Accueillis comme des princes par Noël Fortin (père de Fred, avec qui on a trinqué dur au QG de Paris, soit dit en passant!!), nous n'avions d'autre choix que de renvoyer l'ascenseur et d'embraser le Vieux-Couvent rempli de gens souriants et intéressés! Quelle chaleur cette foule nous a donné! Merci beaucoup à Samuel Fortin qui a fait les éclairages, à mains levée! Pour une première c'était impressionnant de justesse! On a eu la chance de terminer la soirée en écoutant des inédits du grand Fred dans le garage de son père. Noël Fortin, tout un bonhomme! Merci et à la prochaine, St-Prime!
On nous en cache des choses sur la programmation de la 10ème édition des Déferlantes Francophones de Capbreton !!! Momo est en effet en train de mener de secrètes tractations pour créer l'évènement...
Hommage à Plume Latraverse - Gala de l'ADISQ 2003 - Garou / Daniel Boucher / et... et... ???
J'en connais un qui va peut-être finir par regretter d'avoir fait le mort...
L'implantation de cette caméra par viewsurf.com sur la capitainerie de Capbreton a été réalisée avec la collaboration et l'autorisation du SIVOM Côte Sud.
"On dirait que dans ces concours-là, y'a toujours un band qui veut refaire Starmania". La phrase, entendue lors de la finale des Francouvertes, qui se tenait jeudi au Club Soda, résume bien la pensée de plusieurs sur Mimosa, groupe vainqueur du grand prix. Ceux-là ont préfèré en général Émilie Proulx et son folk sombre. Et moi? Ce soir là, j'étais un peu perdu entre les deux.
Sous la voix douce, presque enfantine, la Québécoise ardente et délicate à la fois chante les grands auteurs de chez elle, qui nous disent en mots subtils les brûlures du temps. Et sous l’apparente innocence, la femme pleure sans bruit la fuite de la vie. Comédienne avant d’être chanteuse, Chloé Sainte-Marie fut révélée par le cinéaste Gilles Carle, référence en son pays, dont elle est devenue la muse, et dont elle reste la compagne. Aujourd’hui, Gilles Carle ne tourne plus, et c’est à travers la chanson que l’égérie s’adresse au monde.
