jeudi 31 mai 2007

J -47...


Julie nous a envoyé le soleil...

La 9ème c'était l'année dernière -2-

Déferlantes Capbreton, France, Juillet 06 (extrait)
-Julie blackburn-


Un documentaire de Julie Blackburn sur la 9ème édition des Déferlantes Francophones qui a eu lieu à Capbreton dans les Landes en Juillet 2006. Un film à découvrir dans son intégralité au cinéma le Rio le Vendredi 20 juillet à 10 heures... (A.M)



lundi 28 mai 2007

La Miouze et Papineau

Extrait du blog de [Monsieur Papineau]

De la miouze québécoise pour les mélomanes compulsifs

La Société pour la promotion de la relève musicale de l'espace francophone (SOPREF), qui sort à peine de difficultés financières, annonçait à la fin de la semaine dernière qu'elle allait lancer un nouveau portail Internet pour les "artistes émergents et les mélomanes compulsifs". Une formule qui, en passant, ressemble pas mal à celle de Bande à part, qui parle d'"obsédés musicaux".

Selon la SOPREF, le site http://www.miouze.ca/ sera entièrement dédié à la relève musicale du Québec. "Les artistes pourront y afficher leur profil, y annoncer des nouvelles, y ajouter des photos, interagir avec les utilisateurs et, bien sûr, y déposer leurs compositions musicales qui pourront être entendues par tous les mélomanes avides de nouveaux sons et de nouveaux styles musicaux", apprend-on dans leur communiqué. En gros, un mix entre MySpace et Bande à part.
Pour l'instant, miouze.ca est en ligne mais semble en hibernation, car aucun lien ne marche encore. Peut-être le site sera-t-il activé après le concert qui se tiendra au Spectrum de Montréal le 31 mai prochain, alors que Corrigan Fest, The Mockin' Birds, Gatineau, Les Goules et eXterio se produiront sur scène pour souligner la création du site. Bonne nouvelle: ce show sera gratuit!

***
Détail digne de mention: le constructeur automobile Ford s'est associé au projet. Étonnant? Disons que Ford donne déjà des sous aux FrancoFolies et au Festival d'été de Québec, et qu'il doit tenter de creuser un peu plus son marché de jeunes consommateurs avides de sensations fortes. C'est vous, ça!

Commentaire. Je ne suis pas un ayatollah de la langue française, les lecteurs de ce blogues le savent, c'est l'endroit pour sortir un peu du cadre de l'OLF. Mais pour faire ma sainte-nitouche, la page d'accueil de miouze.ca y va fort dans le langage de proximité. Déjà, "miouze". Puis on parle d'un portail gratisss, que ça sonne en sale, d'un sale show, "pis toute, pis toute". Ça promet d'être ben chill, ce website sur la miouze d'icitte.




Extrait du blog de [Monsieur Papineau]

vendredi 25 mai 2007

Dernière recrue

moran
25 mai 2007 11:39
Content moi-même que vous soyez tombés sur moi tout court.
Et je viendrai, chers amis, avec la conviction que vous serez pour moi comme le Tabac. Une vilaine habitude.

Merci de m'inviter à déferler sur votre 10ième anniversaire.


moran.


Jean-François Moran est un garçon discret mais on a fini par le trouver sur MySpace! Il a manifestement décidé de pratiquer assidument la sieste afin d'être en forme pour la dixième édition des Déferlantes Francophones...
Images extraites du [MySpace JF Moran]

jeudi 24 mai 2007

Remise de prix.

Extrait du [blog de Thomas Hellman]

Thomas Hellman reçoit le prix "Coup de Coeur de l'Académie Charles Cros" en France.
Thomas Hellman a été récompensé par le prix des "Coups de Coeur de l'Académie Charles Cros" en France pour son album "L'appartement".
Les Coups de Coeurs de l'Académie Charles Cros sont décernés principalement à des talents émergents et des artistes en développement de carrière à l'occasion de le publication d'un disque particulièrement remarquable (www.charlescros.org)
La remise des prix a eu lieu au festival "Alors Chante" de Montauban (France) le vendredi 18 mai.



Photo: Pauline Dartois

C'est d'autant plus fort qu'il chante AUSSI en anglais...
Petit rappel pour ceux qui ne le connaissent pas encore.




Inclassable Thomas Hellman: Un déboussolant folk-singer

Extrait du site [RFI-Musique]- 07/05/2007 -

Déjà bien connu au Québec, Thomas Hellman fait ses premiers pas en France. Il sort ces jours-ci un coffret de deux albums chez Harmonia Mundi, qu’il présentera à Paris au Zèbre de Belleville les 9 et 10 mai prochains. Banjo, guitare folk ou piano au bout des doigts. Portrait d’un auteur/chanteur/compositeur inclassable, dont la voix rauque et la plume délicate valent le détour.


N’essayer surtout pas de ranger cet artiste-là dans une case : il a horreur de ça. "Mon père est américain du Texas, ma mère française de Provence et j’ai grandi au Québec, explique Thomas Hellman, boucles brunes et fossettes en coin. J’ai été bercé autant par le folk américain que la chanson française et québécoise." Bob Dylan, Bonnie Prince Billy, Leonard Cohen, Jacques Brel, Georges Brassens, Richard Desjardins, Félix Leclerc… A 31 ans, Thomas Hellman a fait son miel de toutes ces références musicales. Refusant toujours les limites imposées par le marché : "Je chante en anglais, en français et en franglais ! Je fais un peu figure d’ovni à une époque où l’industrie du disque cherche toujours à catégoriser pour mieux vendre." Son style alors ? Le tissage des genres. Le chanteur compositeur n’hésite en effet pas à tresser ses albums de fils folk, roots, chanson, country ou rock. Ajustant les couleurs sans jamais détonner.


Le coffret que le label Harmonia Mundi lui consacre est d’ailleurs à son image : bilingue et multi-styles. A l’intérieur, deux galettes sont superposées : l’une totalement anglophone et très "balade folk" (Departure Songs), l’autre presque entièrement en français et musicalement plus variée (L’appartement). En fait, la première est une compilation de deux albums auto-produits par Thomas Hellman à ses débuts. Quand il jonglait entre ses études à l’université Mac Gill et les petits concerts dans les bars de Montréal. "Une super époque. Tout le monde devrait passer par là. Ça donne les reins solides de jouer dans des salles où personne n’écoute, pour un public qui s’en fout, qui t’envoie chier ou au contraire qui embarque avec toi. J’ai appris ainsi à respecter mon public." Récitals dans la rue, le chapeau tendu. Shows au festival des arts de Pékin devant 5 000 personnes ou en classe, à quinze ans, devant un parterre de petits camarades… Le song-writer québécois en a connu des publics ! Avant de se produire en solo, il a même été chanteur et guitariste dans une formation blues puis dans un groupe de musiques traditionnelles (bretonne, irlandaise, québécoise et écossaise… Rien que ça !) .

Thomas Hellman a décidé très tôt de placer sa vie sous l’étoile de la musique. Le déclic a eu lieu à 17 ans, derrière les carreaux d’un bus de nuit le ramenant de New York à Montréal. "Je jouais et j’écrivais depuis quelques années. Je savais que je n’étais pas prêt mais j’ai senti que c’était ce chemin qu’il fallait que je prenne pour être heureux. J’ai composé Greyhound Song ce soir-là." Pour se gargariser de mots, de poésie et se lancer en douceur, Thomas s’inscrit en parallèle en Master de littérature. Fricotant avec mille et un livres et auteurs, il s’amourache de Samuel Beckett. "J’aime son écriture musicale, sa hargne et son approche sans concession. Il écrivait aussi bien en français qu’en anglais : c’est lui qui m’a fait comprendre que je n’avais pas à choisir entre mes deux cultures". Depuis, Thomas se sent plus libre. Plus inspiré. Il utilise ses deux langues comme deux instruments de musique distincts. Ecrivant beaucoup dans les avions, les bus, les villes qu’il traverse lors de ses nombreuses tournées. Ou bien en déambulant dans le parc du Mont-Royal, à Montréal, un mini-calepin à la main. Ses histoires d’amour l’inspirent, la schizophrénie de Montréal le stimule, les saisons lui soufflent des paroles… Sur L’appartement (son premier album francophone), pas moins de trois chansons chantent l’hiver (La Journée finie, Maudits soirs de février, A Funny Shade of Blue)!


Mais ce disque – paru au Québec en 2005 et réalisé par Jean Massicotte (Lhasa, Arthur H, Jean Leloup, Pierre Lapointe) – est avant-tout une ode à l’existence. A ses tourments et à ses joies simples. Pour nous les conter, Thomas Hellman a mis en scène plusieurs personnages, un peu comme dans une pièce de théâtre. Au coin d’une rue, on croise un amoureux éconduit (Reviens-moi). Sur un balcon, un jeune homme épris de sa voisine, occupé à l’épier (L’admirateur secret). Sur une vieille bicyclette, un aventurier (Jusqu’à la fin du monde) et dans une taverne, un mal luné (Foutez-moi la paix)… La Mathilde de Brel fait aussi son apparition, à travers une ardente reprise entonnée moitié en anglais, moitié en français ! Thomas Hellman a de l’audace, mais aussi un goût prononcé pour l’imperfection. Qu’elle soit textuelle ou sonore, elle est revendiquée : "J’essaye de plus en plus d’écrire de façon spontanée, pour que ça sonne vrai, quitte à ce que tout ne soit pas structuré de façon mathématique", dit-il. Idem pour le son : le chanteur et ses musiciens se placent en cercle quand ils jouent en studio. "A l’américaine". Enregistrant du premier coup guitares, contrebasse, lapsteel, voix, violoncelle et autres instruments. "S’il y a des petites erreurs, de légers dérapages, tant mieux. Comme disait Leonard Cohen : "Il y a une faille dans tout. C’est par là que la lumière entre". "

Thomas Hellman coffret deux CD : L’Appartement et Departure Songs (Justin Time/Harmonia Mundi) 2007
Il était en concert le 9 et le 10 mai au Zèbre de Belleville, à Paris.






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En parlant des prix décernés il y a quelques jours dans le cadre de la manifestation Alors Chante! de Montauban, La Dépêche du Midi ne mentionne r
ien pour Monsieur Robitaille.
C'est en effet Imbert Imbert qui remporte le prix des Découvertes. «Stimuler et accompagner la création, nous tiend à cœur», a déclaré Jo Masure à l'annonce des lauréats 2007 aux Prix des Professionnels et du Public. Les douze groupes sélectionnés ont fait preuve de beaucoup de talent mais c'est Imbert Imbert (photo ci-dessus DDM. Chantal Longo) qui s'est ainsi imposé auprès des deux jurys. Le contrebassiste aux textes frissonnants a ainsi conquis les 23 professionnels et les festivaliers. «Je suis très touché d'avoir reçu deux récompenses, limité géné. Merci à tous, et je vous invite à écouter la bonne musique de l'ensemble des groupes qui se sont produits cette semaine», conclua Imbert après la cérémonie. A ses côtés, M. Roux, Batlik et les Ptits T'Hommes ont fait partie du trio de tête. Extrait du site de [ La Dépêche du Midi]

lundi 21 mai 2007

Qui a dit que...

Extrait de l'entrevue de Pierre Lapointe
réalisée pour une radio iséroise
le 2 mai 2007, quelques minutes avant son concert à Lyon.

[
source]

dimanche 20 mai 2007

La prière du jour

L'auteur-compositeur-interprète Urbain Desbois signe avec Audiogram et lance son 4ième album, La gravité me pèse. Petit voyage dans son univers coloré.


samedi 19 mai 2007

(Interlude)

Déferlantes de bons voeux pour
Jeunes mariés acadiens


vendredi 18 mai 2007

Le Compte à Rebours est lancé...



J -63

Le site des Déferlantes Francophones 2007 a été mis à jour.


Pour s'y rendre il suffit de cliquer sur l'image


jeudi 17 mai 2007

Chic alors !

Il pleut tellement sur Capbreton depuis quelques jours
que c'est pas possible qu'il reste encore des gouttes en juillet...

mercredi 16 mai 2007

Rien ne sert de courir...

Calamar a repris la direction de ses opérations. Il n'a manifestement pas retrouvé les images de sa laborieuse villégiature en pays gallo...



Extrait du blog de [Calamar]

Les Cowboys Fringants en tournée en France

À peine connu en France il y a encore trois ans, ce groupe de la région de Montréal - quatre garçons, une fille, âgés de vingt-sept à trente et un ans - a maintenant trouvé son public dans l’Hexagone. Sur des rythmes à la fois trad’, folk, country ou rock, aux accents parfois légèrement punk, ils font danser les foules. À l’origine du projet ? L’envie de faire la fête en musique. Initialement, les Cowboys Fringants parodiaient les musiques country. Puis, ils se sont fait connaître et ont dépassé ce créneau sans jamais abandonner leur bonne humeur. Ils le disent eux-mêmes : « Nous sommes un groupe de musique festive, qui porte le plaisir et la joie de vivre. »
À l’origine de leur déferlement sur les ondes et dans les bacs hexagonaux, Internet. « Nous n’avions pas le désir de "conquérir" le marché européen, tout comme nous n’avions pas eu celui de "conquérir" le marché québécois », expliquent-ils. C’est le public français qui les a réclamés après les avoir découverts sur la Toile. Joli succès d’entrée de jeu : le 2 avril 2004, alors qu’il n’existait pas de label ici pour les diffuser, ils remplissent pourtant l’Elysée-Montmartre, à Paris.
C’est sans doute en écoutant de près les paroles que l’on comprend cet engouement. Ils sont autre chose qu’une simple bande de jeunes qui fait swinguer et transforme en salle de bal la moindre salle de spectacle. Qu’ils tracent le portrait d’un de leurs compères ou qu’ils rendent hommage à René Lévesque, ex-premier ministre québécois indépendantiste, qu’ils brossent le tableau de la société qui nous entoure ou parlent d’environnement, les Cowboys Fringants ne chantent pas que l’air du temps. Critiques dans 8 secondes, où ils rappellent que « toutes les huit secondes, un enfant crève au tiers-monde parce qu’y a pas accès à l’eau » alors que « se génèrent des profits immondes ». Ironiques dans Si la vie vous intéresse où la société de consommation en prend pour son grade. Sensibles dans La Reine, quand ils vantent la bienveillance d’une femme qui « la nuit faisait sa tournée distribuant des toasts et un peu de café », les Cowboys Fringants jouent sur différents registres et offrent à la fois une réflexion et une vision du monde qui dépasse largement les frontières du Québec. « À travers une situation ou un personnage, les gens qui nous écoutent peuvent se reconnaître, voire mieux comprendre une situation », revendiquent-ils. Aux mélodies, comme aux paroles, pourtant, une seule personne : Jean-François Pauzé. Il écrit et « gratte les airs ». Les arrangements sont collectifs : une alchimie festive et réflexive qui caractérise les Cowboys Fringants. Ils sont là pour « toucher les gens, par rapport à leur propre vie, par rapport à leur désir de changement, ou à leur avenir ! » et les mélodies sont à l’avenant. Entre insolence, contestation et propositions, les Cowboys Fringants insufflent un air frais québécois qui fait du bien, tout simplement.
Disque : La Grand-Messe (Exclaim).
Pour en savoir plus : www.cowboysfringuants.com
À noter aussi la sortie du CD de Marie-Annick Lépine, la violoniste, accordéoniste et voix féminine du groupe : Au bout du rang (Exclaim).
Fabien Perrier
Article paru dans l'édition du 11 mai 2007


Petite précision chronologique:
Les résultats du 1er tour des élections présidentielles viennent de tomber. Le public a déserté les soirées télévisées et rejoint le Magic mirror installé à Rennes, où ont lieu les concerts pendant le festival Mythos. Il faut dire que les organisateurs ont fait très fort pour l’ouverture en invitant le groupe québécois Les Cowboys Fringants.
C’est leur première date en France sur cette tournée printanière. La salle est archi-comble. Des jeunes et leurs parents, des adolescents, des trentenaires… Tous, quel que soit leur âge, reprennent en chœur les refrains. Tous chantent les paroles qu’ils savent par cœur jusqu’aux mots en joual, l’argot québécois. Et, paradoxe presque au regard des chiffres tombés, les poings se lèvent sur « néo-libéralisme ! NON ! » d’En attendant, une des chansons engagées de l’album La Grand-Messe.
Et d'autres infos par là...

Parce que les brunes ne comptent pas pour des prunes !

MarieJo Bonheur n'a manifestement pas besoin des leçons de Monsieur Sirnasky pour connaitre tous les secrets de La Valeur Travail. Y'a qu'à écouter pour comprendre et si vous voulez en savoir plus honorez donc le tout nouveau site de MariJo Bonheur d'une amicale visite: mariejobonheur.com
Marijo Bonheur enregistrement Eastern swing 1
-
L'amour est la somme- Studio Vox. Novembre 2007

lundi 14 mai 2007

C'est cadeau !

Extrait du [blog de Yann Perreau]

Grande Brune "Remix"


Pour la nouvelle saison, je sors ma "Grande Brune" du garde-robe dans une nouvelle version estivale, remixée par Alex McMahon, Jean-Philippe Goncalvez (Plaster) et moi. Entre le soleil et les oiseaux qui chantent: le hit de l'été 2007? DaDaDa!

La Grande Brune est parfaite… pour une balade en Corvette, sur un dance floor, au sous-sol de l'église, pour un french dans une ruelle ou un baiser au parc, sur une terrasse, en tondant le gazon, sur le bord de la piscine, à la pêche à l'achigan, au super marché, au resto ou dans les écouteurs de ton iPod, n'en tient qu'à toi! Cette Grande Brune te suivra partout où tu iras.

Grande Brune Remix 2007 - Yann Perreau
Téléchargeable [ICI]


dimanche 13 mai 2007

Spéciale dédicace du dimanche...

Le Québécois est un être prévoyant. De notre côté de la flaque nous attendrons encore quelques semaines pour honorer nos petites mères, mais dans la Belle Province ça se passe aujourd'hui... Et même Monsieur Papineau se laisse aller.


Extrait du blog de [Philippe Papineau]
Au coin d'Ontario et d'Alexandre-de-Sève

Si Dieu le dit...















Il est intéressant de constater que Dieu prend le soin de ne pas froisser les pères en ne bénissant que les mères. C'est ben smatte de sa part.

Et bien bonne fête aux mères, et surtout à la mienne! Et en guise de cadeau, rien ne peut battre une chanson. Voici Guy Harvey & Les Gendarmes, avec Le coeur d'une maman, chantée en 1968.









Alors puisqu'un de nos prochains invités s'y est lui aussi collé...
Maman dis-moi pourquoi - Pierre Lapointe -


jeudi 10 mai 2007

Trop la chance !

Parce que cette année le festival de Tadoussac invite: Jehan - Agnès Bihl - Benoît Paradis - Gaële - Richard Desjardins - Dany Placard - Tricot Machine - Jipé Dalpé - Philippe B - 3 gars su'l sofa - Yann Perreau - Éric Bélanger - Ève Cournoyer - Geneviève Binette - Pierre Flynn - Stéphane Côté - Josianne Paradis - Misteur Valaire - Call me poupée...

Pour les détails, cliquez sur l'image.


Croyez-vous que les Calamars
fassent bon ménage avec des baleines ?

mercredi 9 mai 2007

Y'a des jours avec et des jours...

Et des jours sans. Des jours avec parce que, au fond, on se fait une joie d'aller entendre ET voir un groupe que l'on écoute tout de même assez depuis quelques mois pour se dire que l'on aime. Un jour avec parce que ce mercredi soir à l'Antipode de Rennes il y a Karkwa en concert.
Mais il y a aussi des jours sans parce que, parce que, ... parce que l'on voudrait que tous ceux qui sont dans la même salle que vous, le même soir que vous, partagent votre petit supplément de vie quand vous reconnaissez les premiers accords qui encombrent vos oreilles depuis des semaines. Parce que vous auriez aimé que les cinq musiciens que vous chérissez aient assez la gnak pour aller chercher ce difficile public rennais devant lequel il se produisaient ce soir. Et puis non, cela ne se passe pas comme ça. Le concert n'est pas mauvais, mais la distance entre la scène et les spectateurs semble inexorablement se creuser au fil des morceaux. Les musiciens jouent bien, mais plus le concert avance et plus on a le sentiment qu'ils jouent entre eux, pour eux, et que le public n'y peut plus grand chose. Est-ce le contre-coup des résultats d'une élection électrique qui dégonfle ainsi le "rockeur" rennais" ou bien est-ce le manque de conviction du groupe qui, face à lui, égrène les notes une à une? Y'a peut-être pas de réponse, y'a peut-être pas de secret. Mais de vieux routards de la scène rennaise, qui eux aussi étaient plutôt conquis par le dernier opus de Karkwa, se sont sentis un peu délaissés par la gang québécoise: "Faudrait qu'ils viennent plus nous chercher, même si ça ne porte ses fruits qu'aux trois derniers morceaux, faut pas lâcher l'affaire tant que t'as pas le public dans ta poche". Le rennais est comme ça, têtu comme un breton, dur d'oreille comme un enfant nourri au rock depuis sa plus tendre enfance. C'est d'autant plus dommage qu'en sortant on se prend à regretter un Yann Perreau si soucieux de conquérir de nouveaux territoires... Reste le CD que l'on va se repasser gentiment à la maison, en se prenant à attendre le prochain concert de Karkwa. Forcément la prochaine fois ce sera mieux, on sera mieux, tout sera mieux, ce sera un autre jour, un jour "avec" cette fois-ci.

- Karkwa - Vrai -

Un drôle de Zèbre

Extrait du blog [Ici & Ailleurs] de Sonya Malaborza

Thomas Hellman à Paris - les chanceux!


"Il semblerait que Thomas Hellman sera au Zèbre de Belleville à Paris, ce soir et demain. Il y lancera un coffret double de L'appartement et de Departure Songs (sur étiquette Harmonia Mundi). Courez vite procurer vos billets, qui sont moins chers ici à ce qu'il paraît.

Autres scoops, gracieuseté de Thomas :
L'appartement sera Sélection FIP à Radio-France pour tout le mois de mai.
Thomas est l'invité de Serge Levaillant à l'emission Sous les étoiles exactement (sur France Inter) le 9 mai à 1 heure du matin - avis aux oiseaux de nuit!
Son disque sera coup de coeur FNAC dans toute la France en mai, juin et juillet.
Il sera de retour à Paris pour chanter au festival FNAC Indétendance à Paris-plage.
Une tournée de la France s'organise pour l'automne...

Que vous soyez ici ou ailleurs, vous pouvez découvrir l'univers de Thomas en sons, en vidéo et en images en passant par ici."




"La valse d'un soir" en concert au Monument National de Montreal (2006)

mardi 8 mai 2007

2 "bédaines" à Caraquet

Extraits du blog [Ici et Ailleurs] de Sonya Malaborza- 8 MAi 2007

Grand rassemblement - la suite enfin

Panne de système oblige, j'accuse un certain retard dans la mise à jour des événements auquels j'ai assistés à Caraquet pendant les États généraux. Voyez-vous, les maux qui courent erraient parmi les participants des ÉG et m'ont cloués au lit toute la journée du samedi, partagée entre la toilette et mon poste sous le crucifix... Et le plus gros drame? J'ai dû rater le Gala des Éloizes!
Mais bon, me voilà rétablie et prête à partager avec vous quelques images prises vendredi soir lors de la soirée ondulatoire, un spectacle mettant en vedette les nouveaux sons d'Acadie.

Marc Joseph Edgar Poirier, le directeur artistique de la soirée


La future maman Suzanne Léger


Pascal Lejeune, accompagné de l'inimitable Jesse Mea à l'accordéon


Julie Duguay

La fin du spectacle était assurée par les membres de Radio Radio qui bougeaient tellement vite que je n'ai pas pu les saisir au mouvement (désolée!). Mais regardez comment ses membres se déclinent :

- Timo, l'apôtre de la côte
- Jacobus, le Molière aux dents croches
- Tekstyle, le Robin Hood du Coude
- Bilodeau... comment ils l'ont présenté encore? J'étais peut-être trop occupée à gérer les coups de joie livrés par Bédaine à ce moment-là (décidemment, il est fan du hip-hop celui-là)

Et en grande finale...



La Bricklin, bien sûr, grâcieuseté de Chris Leblanc, qui nous attendait à la sortie toute entourée de feux d'artifices. (Pour en savoir plus sur le créateur de la Bricklin, l'initiateur de ce qui allait devenir l'un des plus grands fiascos politiques au Nouveau-Brunswick des années 1970, c'est par ici.)
J'ai fini la soirée en dansant au bar chez Bébé aux sons enchanteurs de Khalid El Idrissi, suivi de Radio Radio (logiquement!). Bédaine en a eu, de l'exercice!

lundi 7 mai 2007

Tous Ensemble ! Tous Ensemble ! Ouai ! Ouai !

Il est temps à présent que La Pieuvre arrête de regarder le nombril de La France. Non pas qu'elle se désintéresse complètement de ce que le nouveau papa de la Vieille Dame compte faire dans ces prochaines semaines, mois ou années, mais il est temps de nous pencher à nouveau sur les zaventures de nos coreligionnaires francophones et plus précisément de nos potes acadiens qui s'en mettent plein la lampe pendant que nous tremblons de ce que l'avenir nous réserve. Si ! Si ! Plein la lampe, je confirme ! Parce que, de ce côté de la flaque l'humeur n'était pas au festin dimanche soir (au cas où une ambiguïté aurait subsisté après les billets des derniers jours) . Enfin ça dépend pour qui car à en croire les potins du jour, l'absence remarquée de Cécilia à ses côtés n'aura pas empêché le petit Nicolas de se ruer au Fouquet's pour se restaurer. Vous croyez que, comme les heureux participants au Grand rassemblement 2007 de Caraquet il a eu droit à une bonne part de homard ?


Extraits du blog [Ici et Ailleurs] de Sonya Malaborza - 4 Mai 207

Quand on me bout, je rougis

Quand on mange du homard, en Acadie, on en mange pour vrai : bavettes en plastique, pince rouge, tout est orné d’une image de la victime à être dévorée. Ce crustacée-ci, on l’a baptisé Évangéline Deusse.

Voyez comme mes compatriotes dévorent avec appétit.

J’ai dû retenir un fou rire quand la serveuse m’a informé que comme option végétarienne, la cuisine offrait du bœuf. Elle m’a enfin apporté une salade que voici :


Bon, passons les diatribes végétariennes…


Après le silence, le rassemblement

Bon, les copies sont corrigées, les notes sont rentrées, et cette chargée de cours, votre humble serviteure, a enfin remis son chapeau de chercheure. Me voilà donc qui me tire de ma torpeur – et c’est pour mieux vous retrouver, mes enfants!

C’est avec beaucoup d’anticipation que, toute cernée, je me suis tirée du lit à 5h ce matin pour dire bonjour aux lièvres dans ma cour (il y en a quatre) et filer vers Caraquet au volant de ma petite Matrix gris charbon, celle qui remplace Camille. Car voyez-vous, dans la grande tradition de Louis XVI, quelques centaines d’intervenants, agents culturels et dirigeants se réunissent ces quatre prochains jours dans une usine rénovée à Caraquet pour réfléchir au rôle et à la place des arts dans la société acadienne du Nouveau-Brunswick. Remise de rapports, diffusion des actions recommandées, voilà de quoi seront composés les prochains jours. Regardez comme on travaille fort :



Mais il y a plus : les soirées, que dire des soirées? Eh ben… Ce soir, y’a le traditionnel souper au homard (que j’espère ne pas avoir à manger. Des pâtes pour les végétariens, peut-être?), suivi d’un spectacle avec Fayo et… attendez… Damien Robitaille! Oui oui! J’ai sûrement fait preuve d’un peu trop d’enthousiasme, parce que mon chum m’a demandé, en m’embrassant ce matin, de prendre une photo des "belles grosses cuisses à Damien". Hmmm… Je sens un soupçon de jalousie là-dedans? D’ici dimanche, j’aurai l’immense plaisir de croiser et d’entendre plusieurs artistes d’ici que vous connaissez peut-être déjà. On nous promet entre autres des prestations de Suzanne Léger, de Radio Radio, de Joseph Edgar, des Païens, et même de Marie-Jo Thério! J’en ferai une boulimie, j’en suis persuadée. Ah, si seulement on pouvait faire ça chaque année!

Je tiens parmi tout ça à rassurer mes proches que je serai bien encadrée dans la débauche générale qui risque de m’entourer dans les jours qui suivent. Si mes collègues et amis passent leurs nuits à vider les bouteilles et à fermer les bars, moi, je dors sous une bonne étoile. Regardez ce qu’on a accroché au-dessus de mon lit :

J’espère seulement qu’il ne me tombera pas dessus pendant la nuit…


Des cuisses... électriques!

Le souper d’hier soir a été suivi de deux possibilités de sortie : l'une, au complexe industriel, mettait en scène des artistes qui devaient livrer quelques secrets de leur processus de création. L'autre, à laquelle j'ai assisté, se déroulait au Centre culturel de Caraquet et mettait en vedette un duo assez inusité d’auteurs-compositeurs-interprètes. L’un chante le cul dans le sable, les yeux dans l’eau, l’autre prie aux astronautes et cherche à séduire les sexy séparatistes. Qui peut-ce bien être?


J’ai pris quelques photos incognito, dont la suivante que j’offre à David en la nommant… voyons voir… « Des cuisses électriques ».



À la sortie du spectacle, qui sera diffusé soit dit en passant sur les ondes d’Espace Musique, j’avais un autre choix difficile à faire : voir Pascal Lejeune et Hélène Godin, ou groover avec les Païens et Joseph Edgar? Après un moment d'hésitation, signe qu'un événement est doté d'un programme qui sait nous retenir, j'ai filé avec des copains au bar Chez Bébé où se livraient sur une scène minuscule - les musiciens suivants. Sans flash, sait-on tout de même les reconnaître?

Au programme aujourd'hui : la lecture des derniers rapports, les ateliers, la soirée ondulatoire mettant en vedette un nombre impressionnant d'artistes de la relève. Et avec un peu de chance, j'aurai un rendez-vous intéressant en début d'après-midi...



Pour savoir ce que Sonya a fait après tout ça c'est par là

dimanche 6 mai 2007

"Le Monde nous regarde" -2-

Les politiques ne sont pas toujours des diseurs de menteries. Et lorsque Ségolène Royal prétend qu'en ce dimanche 6 mai 2007, "Le Monde nous regarde", il semble qu'elle ait raison... En tous cas, la semaine dernière, quelques français résidents au Québec s'étaient effectivement rassemblés pour regarder, à distance, de quoi le second tour serait fait. Il y a fort à parier que les mêmes devraient se retrouver aujourd'hui pour suivre avec grand intérêt le passage de la ligne d'arrivée.





Certains ont déjà accompli leur devoir civique.

Extrait du blog [
Maudit Français]

"Volaille

Je reviens avec Io du collège Stanislas où nous avons voté pour le deuxième tour des élections présidentielles. Pour une raison que je me refuse à deviner, les bulletins que j’ai pris dans les deux piles désignaient le même candidat. Il a donc fallu que je retourne prendre deux nouveaux papiers en m’assurant qu’ils soient bien différents (en prendre un seul aurait nui à la discrétion du scrutin). Après avoir rempli mon devoir de citoyen, j’ai heureusement trouvé une utilité aux trois bulletins superflus :

Cela me semble symboliser assez fidèlement ce qui risque d’attendre les Français dans les mois qui viennent. Cot ! Cot ! Cot !"





Nous laisserons le dernier mot à Calamar, dont les propos sur son blog nous laissent penser qu'il est tout à fait en accord avec l'analyse que fait Gérard Miller de Notre futur Président de la République.

samedi 5 mai 2007

H - 48...


"Pour soutenir cette action, qui en appelle de nouvelles, vous pouvez acheter le DVD du film Réfutations sur le site www.lautrecampagne.org ou par chèque (10 euros) à l’ordre de l’Autre association, 3 rue des Petites Ecuries, 75010 Paris."

Il est possible de voir la suite de ce film ICI

vendredi 4 mai 2007

"Le Monde nous regarde" J - 3...


Stade Charlety - Paris - 1er Mai 2007
Cali, Grand Corps Malade, Jane Birkin, Jean-Pierre Daroussin, Kamini...

mardi 1 mai 2007

En Mai...

En cette première semaine de Mai La Pieuvre va faire comme bon nombre de français moyens: profiter de la VRAIE VIE du dehors et des congés payés (tant qu'ils existent encore) et croiser ses petites tentacules jusqu'à dimanche soir 20 heures 00. Pour ne pas vous priver de tout elle vous laisse en compagnie de quelques bonnes tounes plus ou moins francophones. De toute façon en attendant le résultat des élections présidentielles je ne vois pas bien ce que l'on pourrait faire d'autre... A bientôt !

Oh et puis zut, j'le mets quand même.