samedi 31 mars 2007

Ben oui...



Daniel Boucher - Poête des Temps Gris -

Une rude journée en perspective ?
Oui mais regarde bien c'qui y'a au bout' du bout' !



BON COURAGE TOUT L'MONDE !!!



vendredi 30 mars 2007

T'inquiète. Moi AUSSI je vais revenir...

La Pieuvre s'éclipse quelques jours pour aller méditer sur les résultats des dernières élections. Y'en a d'autres qui, bien qu'ils soient entraînés à faire le mort, sont bien vivants. Nous vous laissons donc en leur virile compagnie...


Extrait de l' [Espace Canoë] de Fred M...




Daniel Boucher Chansonnier: Bonhomme
-
Emission [Belle et Bum] - 24/02/2007-

jeudi 29 mars 2007

Elle AUSSI elle va revenir...

Ceci n'est pas un poisson.
Faut cliquer sur l'image pour agrandir...

mercredi 28 mars 2007

Question d'entraînement

Le MOMO se concentre...



Calamar stresse...

Et comme on est superstitieux
on ne vous dit pas de suite pourquoi...

mardi 27 mars 2007

En Vrac...

Il y a une semaine commençaient
les Nuits Acadiennes à Paris...

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Ce soir Tricot Machine lance son premier album...

Et le "gagnant" est...




Sachant qu'il y a quelques heures le mode de scrutin alimentait encore les "conversations"...
Le reportage suivant est extrait de l'[Espace de Julie Blackburn] sur [Can]





Préparez-vous,
ça s'en vient bientôt par chez nous, ici, en France..

Bon ben moi je crois que je vais prendre des vacances...

lundi 26 mars 2007

J - 114 ...


Tu vas bientôt pouvoir le voir en vrai...

Aux Uuuurnes !!

Aujourd'hui le Québec est en pleine votation. Si Yann Perreau a accompli son devoir de manière anticipée (tournée européenne oblige) il n'en va pas de même pour tout le monde... En effet, la plupart de ses concitoyens se décideront aujourd'hui pour tel ou tel candidat. Des résultats très attendus puisqu'ils font suite à une campagne où la percée de "petits" partis dans les sondages en aura surpris plus d'un.

Les reportages suivants sont extraits de l'[Espace de Julie Blackburn] sur [Can]
Il y a quelques jours, Jean-Marc Léger, président de Léger Marketing,
faisait part de ses prédictions à Julie Blackburn .



Jean-Marc Léger dresse un portrait du Québecois en campagne électoral.
Volet 2 de l'entretien de Julie Blackburn avec le président de Léger Marketing.



Mais les instituts de sondages ne sont pas les seuls à s'interroger sur les résultats de ce vote. Certains n'hésitent pas à questionner le sens des propositions politiques faites par les candidats aux électeurs. Assisterait-on aussi à une mondialisation de l'offre électorale?


Extrait du [Journal BORI] -
Editorial BORI - Mars 2007
par Edgar BORI



Intense période médiapolitique.

C’est reparti. Voici venu le temps des belles paroles et des chansons ritournelles destinées à convaincre les chers électeurstrices que nous sommes de poser un x bien au centre de leur tout petit rond rond. La vraie question demeure!: Comment pouvons-nous encore croire année après année que ces visages bien coiffés, que ces porteurs d’habits trop bien pressés ont réellement comme intérêt premier le bien-être du ti-populo que dans ce jeu de société nous incarnons ? Cela reste pour moi un mystère. Celui de la foi ou du propre de l’âne mais un mystère tout de même!: poignées de main, sourires sincères aux dents refaites, «!chers amis et mesdames bonjour!» mascarade du tout à l’ego, l’humain et son penchant pour la foire… Au département des promesses, le train vacille sur ses rails. Santé, prospérité, sécurité, pouvoir économique, justice, équité salariale, précarité, identité, paroles, paroles et paroles qui se succèdent sur l’échiquier électoral de la vitrine radiotélé. Grande explosion d’une démocrasse démocratie qui continue à nous faire croire que l’individu de son sofa a et exerce le pouvoir de nommer les tas de l’état. Bien que la grande majorité d’entre nous ne soit pas dupe de cette course aux dés pipés de sous à la clé nous remplissons tout de même notre devoir de citoyen payeur d’impôts. Ceux sur le revenu, ceux des taxes en général, municipales, régionales, mondiales, universales, Hydro-Céphale, Tpstvq, spéciales et transversales. Permis de construire, permis de conduire et de rien dire, de passer, de se marier, d’afficher et de s’en sacrer. Amendes amères de stationner, de désobéir (José Bové) de retarder, de s’inscrire et de voter. Il faut bien que quelqu’un paye les dépenses. Si nos illustres représentants et représentantes au pouvoir servaient majoritairement depuis des millénaires les intérêts des masses, auraient-ils laissé s’installer la cigarette, le plastic à pétrole sur les côtes, le béton, la bombe amnésique, la bourse, l’industrie des arts de la bière,les drapeaux, la religion, les ogm, le nucléaire, et la pauvreté ? J’aimerais suggérer à notre machine politique de toujours ajouter en option sur les bulletins de vote la case!: «!Aucun de ces candidats!». Une vi c toi r e populaire de cette case dans un comté réduirait assurément les dépenses liées au lobbying, aux frais de représentation, au patronage et commission d’enquête sur les scandales qui, à grands frais, subventionnent en quelque sorte les magnats des entreprises de communications. L’espoir sera encore cette fois au rendez-vous.
À vos urnes… En avant…ou à droite…. toute !

Blue Bori


P.S. Le titre de ma prochaine chanson!:
«!Parle-moi de la Peine du syndrome de Sarkozy!»!










Résultats...demain !

dimanche 25 mars 2007

Un dimanche en Ontario francophone...

Le dimanche est une journée propice au retour sur soi, au repos, voire à la méditation dit-on. Grâce à notre chère Tête Chercheuse La Pieuvre vous propose de partager aujourd'hui un petit moment de poésie. Moment teinté de recueillement puisque ce billet porte la bien triste nouvelle de la disparition de Robert Dickson. Ce compatriote de Damien Robitaille s'est éteint en Ontario le 19 mars dernier, mais maintenant sa voix risque de raisonner longtemps à vos oreilles...

Extraits sonores disponibles sur le site
[Voix d'écrivains]

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Si je peux poser quelques pierre blanches pour baliser le sentier à inventer, je ne serais que très content, croyant que j'ai ainsi fait quelque chose de valable avec ma vie. - Robert Dickson

Poète, traducteur, éditeur (chez Prise de parole, à Sudbury), parolier du légendaire groupe CANO, conteur, Robert Dickson a beaucoup contribué à la littérature franco-ontarienne. Lauréat du prix du gouverneur général en 2002 pour son recueil Humains paysages en temps de paix relative (Prise de parole, 2002), traducteur de romans, de poésie et de théâtre, Robert enseignait les littératures franco-canadiennes et la création littéraire à l'Université Laurentienne de Sudbury. Il est décédé le 19 mars dernier.

Extrait du blogue de Sonya Malaborza


samedi 24 mars 2007

Décalage horaire

Damien Robitaille et ses camarades acadiens sont certainement rentrés chez eux à présent. A notre tour de de goûter aux joies du jet-lag... Ce week-end n'oubliez pas d'avancer vos montres d'une heure!
Pour combler cette heure perdue n'hésitez pas à visionner le premier vidéo-clip de Damien Robitaille. Vous comprendrez alors pourquoi le loustic se pend aux aiguilles de la pendule...




vendredi 23 mars 2007

Repos !

Cette semaine les nuits parisiennes sont devenues acadiennes grâce au passage à La Maroquinerie de quelques artistes originaires des Provinces Maritimes. Et dans le public des Nuits Acadiennes il y avait des scrutateurs attentifs...
PAN


JACOBUS ET MALECO


JP LEBLANC


Roland Gauvin

D'autres images
sont disponibles
sur le site de

Robert Gil
cliquer sur l'image
pour accéder aux autres photographies
des Nuits Acadiennes

mercredi 21 mars 2007

Et ben dis donc !! Quelle semaine !!!

Aujourd'hui même c'est le printemps. C'est également la deuxième soirée des Nuits Acadiennes et, avec Suroît entre autre, nulle doute que la nuit va s'en v'nir déborder sur le jour ! Mais ça, Momo ne le verra pas, car ce soir il embarque pour France Inter avec Roland Gauvin où ils deviseront tard, tard, "Sous les Etoiles" de Serge Levaillant. Alors comme y'a pas que Paris dans la vie, aujourd'hui c'est aussi l'ouverture du festival Le Chaînon à Figeac. Un rendez-vous tout à fait prisé des professionnels du spectacle vivant que cela soit dans le domaine musical ou théâtral (pas seulement parce que c'est dans le sud de la France...). Le Chaînon a en effet pour vocation de faire part de ses dernières découvertes scéniques aux responsables des lieux adhérents ou sympathisants au Réseau Chaînon Manquant. Ce sont ces même responsables qui élaboreront la programmation de leur prochaine saison en incluant bien souvent des artistes vus au Chaînon. Ces programmateurs, répartis dans toutes les régions de France (mais aussi en Suisse et en Belgique), seront ensuite conviés à des réunions régionales de programmation impulsées par le Réseau Chaînon et ce afin d'organiser des tournées cohérentes pour chaque artiste. Participer à ce Festival est par conséquent souvent synonyme de "dates" à la saison suivante pour les artistes présents. C'est dire si la présence de Yann Perreau et Damien Robitaille à cette édition 2007 du Chaînon nous rend heureux ! Nous aurons sans doute la chance de pouvoir à nouveau nous rincer l'oeil et les oreilles de leur présence en France... Toutes les (bonnes) infos sont sur le site du Chaînon. Alors juste histoire de faire bicher Sonya... et moi aussi car je, euh, ben, c'est trop loin de mon rocher !!!!!!!


Chanson (canada)

Mercredi 21 Mars à 23:00
Chapiteau du Puy 15 et 10 €
en plateau avec Batlik

[L'HOMME QUI ME RESSEMBLE]
DAMIEN ROBITAILLE

Genre : Chanson (Canada)

Durée : 45 mn Public :

Tout public

Avec la sortie de son album "L'homme qui me ressemble", Damien Robitaille prend sa place officiellement dans notre univers musical. Grand gagnant des Francouvertes 2005, Sacré Talent 2006, encensé aux Déferlantes de Capbreton, il nous offre son nouveau spectacle dès le printemps 2007.

Non, il n’est pas un porc-épic,

mais on pourrait facilement dire

de lui qu’il est sympa-sympa-sympatique.

Distribution : Damien Robitaille

* Même endroit, même heure et pour le même prix, venez découvrir ...[ BATLIK ]







Chanson (canada)

Jeudi 22 Mars à 23:00
Chapiteau du Puy 15 et 10 €
en plateau avec K

[PERREAU ET LA LUNE]
YANN PERREAU


Genre : Chanson (Canada) -

Durée : 1 heure,

Genre : pop, tout public.

Dandy romantique et artiste charismatique, Yann Perreau est loin de s'endormir au volant de sa musique, en perpétuelle remise en question, il nous envoûte de par ses harmonies rock, jazz, lounge-électro et pop décalée.
Lorsque les mots ne permettent plus de décrire les choses, faites table rase et venez découvrir un des leaders emblématiques de cette nouvelle scène francophone d'Amérique du Nord.

Distribution :
Yann Perreau : chant/piano
Alexandre Mac Mahon : clavier/machines.
Alexandre Fallu : Technicien son

* Même endroit, même heure et pour le même prix, venez découvrir ...[ K ]





Fiches artistes extraites du site du Chaînon >> []

Tout chaud...

Monique Giroux rencontre TRICOT MACHINE

à l'occasion de la sortie de leur premier album.


Extrait de l'émission [Fréquence Libre] du [ mardi 20 mars 2007]

Une maille à l'endroit, une maille à l'envers

tricot275
Tricot Machine est le premier album de Catherine Leduc et Matthieu Beaumont. Les astres sont alignés pour le duo, groupe vedette de Bande à part cette semaine. Un album bien tricoté.

Fait cocasse, c’est Gilles Beaumont du Lac-Saint-Jean, le père de Matthieu Beaumont, qui a remporté le concours Par chez nous on dit avec l’expression Il tombe des peaux de lièvres. C’est aussi le titre d’un pièce de l’album éponyme de Tricot Machine.

Matthieu Beaumont, biologiste dans la vie, a remporté le prix du jury dans la catégorie Compositeur au Festival en chanson de Petite-Vallée, en 2006.

Tricot Machine lance son album éponyme au Cabaret du Musée Juste pour rire le mardi 27 mars prochain.



Extrait audio de l'entrevue de Monique Giroux avec TRICOT MACHINE




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En écoute: L'Ours, Pas Fait en Chocolat, Les Peaux de Lièvre

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mardi 20 mars 2007

Semaine nationale de la francophonie... canadienne

En cette journée internationale de la Francophonie,
Marie-Éva De Villers nous parle de la situation
de la langue française au Québec.

Reportage de Julie Blackburn pour
Canoë

Et maintenant si vous souhaitez aller vérifier directement avec vos petites oreilles que les voisins acadiens parlent eux aussi le français il vous suffit de vous rendre ce soir, demain et après demain à La Maroquinerie où se tiennent, pour la troisième année consécutive, Les Nuits Acadiennes. Vous y découvrirez notamment Ryan Leblanc...
Bon c'était peut-être pas le bon exemple pour illustrer ce billet sur la francophonie. D'abord parce qu'il n'est pas très bavard et qu'en plus c'est un vrai bilingue... Il va donc vraiment falloir que vous y alliez avec vos petits pieds jusqu'à la Maroquinerie. Et là, y'a aucun doute que vous allez en croiser jusqu'à jeudi des francophones...

"Communiqué de presse du 3 mars 2007

Les Nuits Acadiennes 2007
à la Maroquinerie

Ce qu’on appelle aujourd’hui l’Acadie, ce sont les communautés francophones réparties sur le territoire des quatre provinces de l’Atlantique du Canada, soit le Nouveau-Brunswick, la Nouvelle-Écosse, l’Île-du-Prince-Édouard et Terre-Neuve-et-Labrador. Forgés par une histoire tragique et par les éléments naturels qui les entourent, les Acadiens sont un peuple fier, caractérisé par sa générosité et son sens de la fête.

Les Nuits Acadiennes à Paris ont pour but de faire découvrir aux professionnels et au public français le talent des artistes acadiens. Des plus chevronnés, comme Roland Gauvin, aux nouveaux venus, tels Ryan LeBlanc et JP LeBlanc, en passant par le néo-trad de Vishten, la chanson-lounge de pAn et le rap acadien aux accents de la Baie-Ste-Marie de Jacobus et Maleco, la 6ème édition des Nuits Acadiennes vous propose un voyage au cœur de la diversité de la scène musicale acadienne contemporaine.

En association avec la Stratégie de Promotion des Artistes Acadiens sur la Scène Internationale de la Société Nationale de l’Acadie, La Maroquinerie accueille pour la troisième année consécutive, les Nuits Acadiennes. La salle de concert de La Maroquinerie et son restaurant offrent un cadre idéal pour faire de cet événement un moment exceptionnel et d’une convivialité rare entre artistes acadiens et public de tous horizons.

Pendant trois nuits, les artistes acadiens vous convient à embarquer avec eux dans une aventure où la chaleur humaine et la joie de vivre ne manqueront pas d’être au rendez-vous. “V’nez nous ouère !”

Programme :

Mardi 20 mars
JP LEBLANC - Blues
ROLAND GAUVIN - Chanson-folk

Mercredi 21 mars
pAn - Chanson-lounge
JACOBUS ET MALECO - Rap acadien

Jeudi 22 mars
RYAN LEBLANC - Jazz à Percussions
VISHTEN - Néo-Trad

Concert à 20 H

Et également, chaque soir, les « arrières-scènes » musicales organisées après chaque concert au restaurant de la Maroquinerie avec les artistes du festival et d’autres invités surprises.

JP LEBLANC
Mardi 20 Mars
JP LeBlanc est un joueur de blues sans pareil, sans limite. A 21 ans, le jeune homme de Bathurst au Nouveau Brunswick a été surnommé le « bébé Stevie Ray Vaughan ». Après un premier disque en anglais, il lance en janvier 2006 “Le blues m’emporte”, un disque de blues, entièrement en français, en hommage à ses racines acadiennes. « Le blues est une musique qui sort de nos tripes, c’est vraiment une introspection. Donc une musique qui reflète mes racines doit être en français. » Un blues dans la langue de Molière, teinté de reggae et de cajun, une musique pour laquelle il a collaboré avec de grands noms de la musique louisianaise. Sur scène, envoûtant, il séduit tant les adeptes du blues que les autres.

ROLAND GAUVIN
Mardi 20 Mars
Pionnier de la scène acadienne, membre-fondateur du groupe mythique « 1755 » (*), puis des « Méchants Maquereaux », Roland Gauvin participe depuis plus de trente ans à la reconnaissance de l’Acadie sur la scène internationale. « Etre vrai, être soi-même, rester naturel »... De son spectacle se dégage une véritable culture. Roland Gauvin est un raconteur de chansons, un chanteur d’histoires. Détenteur d’un patrimoine qu’il se plaît à partager, il met son énergie et sa spontanéité pimentées d’espièglerie, au service de la musique et du public. Sur cette dernière tournée « Traces de bons vivants » , il est entouré des Walkjacks : Théo Brideau au violon et David Boutin au clavier et à la basse ; pour un concert mélangeant humour, swing et folk. (*) 1755 : date de la déportation des Acadiens par les britanniques

pAn
Mercredi 21 Mars
Pierre S. Blanchard, alias pAn sort en 2006 « Fables et Fréquences », un album hybride et inventif, reflétant la vitalité artistique et alternative du Nouveau-Brunswick. Influencé par des artistes comme David Bowie pour le côté scène et rêves, et Neil Young pour sa part de réflexion, pAn développe un jeu musical qui oscille entre le folk acoustique et les rythmes électroniques. Il joue avec les métaphores de la vie qui nous entoure, s’inspire de sa réalité « bilinguistique » d’habitant d’une province qui vit entre anglais et français. pAn, c’est une musique poétique et engagée, le pop-rock d’une Acadie urbaine.

JACOBUS & MALECO
Mercredi 21 Mars
Prenez une bête de scène adepte infatigable du freestyle, un rappeur à l’énergie de poète/acrobate extra-terrestre, un DJ fasciné par les musiques électroniques et un ambassadeur de l’Acadie urbaine, vous obtenez alors Jacobus et Maleco. Alliant rap et musique électronique, explorant les projections visuelles, J&M est un assaut d’images et de sons, à l’énergie qui force à bouger. Le tout est une parfaite illustration de la vitalité de la culture acadienne vue dans une optique contemporaine qui ne laisse pas indifférent. A découvrir absolument en live !

RYAN LEBLANC
Jeudi 22 Mars
Maniant aussi bien la guitare, l’harmonica, le banjo, le tambour de bois et le tambour djembé, Ryan LeBlanc exécute des pièces instrumentales en solo et nous fait voyager dans son univers rythmique pur et coloré. Jouant de manière très spectaculaire, très physique, il attaque la guitare de ses doigts, la frappe simultanément comme une percussion, utilise le tambour djembé attenant, ajoutant raclement, martèlement et tapotement. Ses compositions mélangent lignes harmoniques et sons envoûtants, pour créer un « jazz à percussions » personnel et original. En 2004, le canadien JP Cormier le présente comme « le meilleur multi-instrumentiste de ces vingt dernières années ». Son album « Down Deep » lui assure un avenir prometteur, bien au-delà de ses racines acadiennes.

ViSHTEN
Jeudi 22 Mars
Ils sont quatre. Quatre jeunes musiciens originaires des provinces maritimes du Canada, là où s’enracine et se perpétue la culture acadienne francophone, dans une mer anglophone. A la flûte, à la mandoline, au violon, à l’accordéon, et à la guitare, ils réinventent leur répertoire traditionnel à un rythme endiablé. Leur musique est mêlée d’influences irlandaise, amérindienne, écossaise et française, l’authenticité est là, soutenue par les voix pures d’Emmanuelle et de Pastelle Leblanc, l’énergie communicative de Pascal Miousse et Elmer Deagle. Vishten, c’est une podorythmie presque rock, où s’entremêlent le chant et la gigue. Vishten, ce sont de jeunes pousses à la vivacité folk, et au caractère bien « groundé ».

La Maroquinerie
23 rue Boyer 75 020 Paris (France)
01 40 33 35 05"




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Bon courage Marie-Renée !!!




Mais nous aurons l'occasion de reparler très vite de certains d'entre eux puisqu'ils viendront nous rendre visite à Capbreton dans une formule collective...

lundi 19 mars 2007

125... Qui va acheter la bobine de ficelle ?

Fabiola Toupin

19 mars 2007 21:52

Salut!
Les Déferlantes Francophones de cet hiver, restent un merveilleux souvenir, j'espère pouvoir bientôt venir à Capbreton pour chanter à celles d'été!







MarijoBonheur

19 mars 2007 2:30

Wow! Quel beau festival!
Au plaisir de m'y retrouver un jour!
Marijo

A Capbreton...











Et ben aujourd'hui c'est tempête sur Capbreton... Remarquez, il neige sur Paris et il grêle sur la péninsule armoricaine. A force d'entendre tout le monde répéter que le printemps arrive ça devrait bien finir par être vrai !

Calamar s'est réveillé...

Oui, oui, Calamar a repris du service! Et, lui qui aime les invitations, il y a fort à parier qu'il a dû obtenir un billet de faveur pour aller voir Chloé Sainte-Marie à l'Européen ce soir même. Jeunes demoiselles, n'hésitez pas à le rejoindre !!


La Chanteuse canadienne Chloé Sainte-Marie, qui a multiplié les succès en 2006, remportant le Félix du Spectacle de l’année – Interprète, lors du dernier gala de l’ADISQ et le prix Coup de cœur - Année de la francophonie pour le Canada de l'Académie Charles Cros pour l'album Je marche à toi sera de passage à Paris, le lundi 19 mars. Rêve et émotion garantis !


A retrouver sur CD : Parle-moi (L’Autre distribution)



Le Site de L’Européen [] – 5 rue Biot 75017 Paris (01 43 87 97 13)

Le Site de Chloé Sainte-Marie[]





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Un dimanche Robitesque !

Cette semaine, Damien Robitaille était invité pour la deuxième année consécutive à se produire dans le cadre du Festival Chantappart' en Vendée. Festival atypique s'il en est puisque les artistes sont conviés à se produire dans... le salon de leur hôtes! En effet, le festival Chantappart' "sert la chanson à domicile" et c'est bien tout l'intérêt de cette formule.
Sans doute les artistes programmés touchent-ils un public moins large mais il y a fort à parier que lorsque vous les découvrez dans votre salon ou dans la salle à manger de vos amis le souvenir qu'ils laissent à vos yeu
x et à vos oreilles n'en est que plus marquant ! La formule inclue pour chaque date un buffet après le concert, buffet préparé par les accueillants, de quoi approfondir les échanges de façon conviviale et spontanée autour d'un petit cru bien d'chez nous et de quelques spécialités bien locales. Et on peut dire que ça marche !
Succédant à Pierre Lapointe qui avait eu l'insigne honneur de représenter le Québec sur les programmations 2004 et 2005, c'est Damien Robitaille qui défendait ardemment cette année (
pour la seconde et dernière fois) les couleurs musicales de la francophonie dans le cadre du Festival Chantappart'... Les Chantappart qui eux-même délègueront dans quelques mois un aréopage d'artistes français triés sur le volet au Festival de Tadoussac avec lequel un partenariat s'est engagé depuis quelques années.
Damien Robitaille vient donc de passer quelques jours en totale immersion dans le creuset vendéen, goûtant aux joies de la vie rurale et des promenades en famille au bord de la mer
et découvrant du même coup le boudin et les huîtres. Mais loin de ces clichés, il s'est vraisemblablement acquis un public. Public rural certes, mais après les folies montréalaise on peut dire que cela ne lui fera pas de mal de revenir, en quelque sorte, aux sources de son inspiration. Il y a fort à parier que la ville de Lafontaine - Ontario - Canada ne soit pas si fondamentalement éloignée de Pouzauges (région dont sont originaires Yannick Jaulin ou Léon l'Accordéon comme chacun le sait!).

En ce dimanche de mars, pour sa dernière date en Vendée, Damien Robitaille et son public se sont donc donné rendez-vous dans la Grange de La Maison de la Vie Rurale à La Flocellière. Et là, malgré le froid, et uniquement accompagné de ses "musiciens imaginaires" et de son livre de chevet, la magie a de nouveau opéré... No comment.
Ils sont déjà tous rentrés mais nous on fume encore !


C'est fou comme ce jeune homme irradie...

Une spéciale pour Momo.

Et ça c'est la preuve que:
1/ Même Jean s'en est pris plein les mirettes !
2/ Damien Robitaille est vraiment un gentil gars
(ça doit être la 53è photo-souvenir à laquelle il se prête gentiment)

Sinon, pour les potins:
- Eric Sanka et Liz (la soeur de Jeanne Cherhal) avaient fait le déplacement depuis Nantes pour demander la permission à Damien Robitaille de reprendre "Mètre de Mon Être".
- Damien s'est acheté une compil genre Best-Of de Jacques Higelin et il préfère les anciens morceaux (mais je vous dirait pas lequel).
- Le Mareuil c'est pas dégueu.
- Le reste Jean et moi on le garde pour nous. Z'aviez qu'à v'nir . Mais ce n'est pas une raison pour râter ses prochaines dates de concert ...

Damien Robitaille sera en concert en France

Le 21 Mars (23h00) au Festival du Chaînon Manquant à Figeac.
Le 16 Mai (14h30) au Festival Alors... Chante! de Montauban




samedi 17 mars 2007

Euh... vous faites quoi pour la onzieme ?

Alfa Rococo

17 mars 2007 20:01

Hey!!
Au plaisir de participer à votre festival génial bientôt! On a beaucoup entendu parler de vous...
xx
Alfa Rococo


Sur Myspace y'a aussi des gens que l'on ne connaît pas encore et que vous ne verrez pas cette année à Capbreton car la programmation est bouclée. Des gens comme Alfa Rococo ou comme Tricot Machine sur lesquels l'oreille de La Pieuvre est collée depuis quelques heures. Julie Delporte les présentait il y a quelques jours sur son blogue et les présentait si bien que nous nous sommes permis de rapatrier in-extenso sur cette page le contenu de cette rencontre. Voici donc un compte-rendu de l'entrevue de Julie Delporte avec les tricoteurs. Et comme le plaisir ne serait pas complet sans le son (hé hé hé) vous avez droit en prime à un petit vidéo maison. Une petite douceur dominicale à portée de vos zyeux et de vos zoreilles...


Extrait du [Dernier Kilomètre]
Par Julie Delporte -
13 mars 2007

Premières mailles


Un article pour Quartier Libre. La version papier sort demain !
Photo Daniel BEAUMONT.



Rencontre avec Catherine Leduc et Mathieu Beaumont de Tricot Machine.

Les flocons dansent doucement, coin Fabre/Everett, dans le vent. Rendez-vous avec Catherine Leduc et Mathieu Beaumont, désormais connus sous le nom de Tricot Machine. On venait pour parler d’un album qui sort le 20 mars. On rencontre les grands yeux bleus d’une tricoteuse et le mignon sourire d’un amoureux des bernaches.

Le téléphone est jaune poussin, le pot de café rouge vif. Les pièces peintes en bleu, orange, violet, avec des papillons sur les murs et des chevaux dans les rideaux. Cachée au fond de leur «chez eux», la machine à tricoter est fière d’avoir donné un nom à tout ça. Car avant d’être chanteuse, Catherine Leduc, 27 ans, est tricoteuse. Elle travaille pour la designer Lysanne Latulippe de la compagnie Majolie. Mathieu Beaumont, âgé d’à peine deux semaines de plus, a aussi son truc à lui : les oies sauvages. Biologiste, il piste les bernaches qui nichent sur les îles de Varennes et de Repentigny.

La musique, pour ces deux grands enfants de Trois-Rivières, c’est toute une aventure.
«J’apprenais le piano, mais je ne le pratiquais pas assez; je me disais que c’était peine perdue, que je ne serais jamais un virtuose. Plus tard, j’ai joué dans quelques groupes punk-rock. Mais même en commençant Tricot Machine, je ne pensais vraiment pas que je pouvais être le gars qui chante!», raconte Mathieu. «Ni l’un ni l’autre nous ne sommes des grands musiciens, c’est plus notre personnalité qui compte», enchaîne Catherine. «On a trouvé une façon de raconter des histoires avec une couleur qui nous plaît», conclut Mathieu.

On s’assoit pour un café dans la cuisine. Catherine montre la grande table en bois : «C’est là qu’on a fait le clip!», à coups de bouts de laine et de boutons pour écrire les titres des morceaux de leur album éponyme : Une histoire de mitaines, La semaine des 4 jeudis, Un monstre sous mon lit... La vidéo est en ligne sur leur site Myspace. D’ailleurs, «c’est grâce à Myspace que notre étiquette Grosse boîte nous a découverts et contactés.» Ainsi, avec Jacquemort et Le Husky, Tricot Machine est l’un des premiers groupes à signer sur cette branche exclusivement francophone de la maison Dare To Care.

Bientôt 5 ans que Catherine et Mathieu se connaissent. «Je l’avais vu avant, au cégep, quand j’étais jeune, je le trouvais de mon goût...», raconte la première. «Mais j’avais pas mes lunettes!», poursuit le second. Tricot Machine a démarré à tâtons. Plutôt trio que duo, le groupe est en fait une histoire de famille. Le troisième homme, et pas des moindres, c’est Daniel Beaumont, le frère de Mathieu. Auteur d’une partie des textes de l’album, on lui doit la balade amoureuse et enneigée Les peaux de lièvres. En 2005, il a été nommé meilleur parolier du festival en chanson de Petite-Vallée. «Ça lui a donné des ailes et a porté le projet de Tricot Machine», pense Mathieu. Un peu plus tard, le musicien David Brunet est passé par là. Il a aimé, et il a finalement réalisé le disque.

La méthode? Du travail d’équipe. Parfois, Daniel donne le texte à Mathieu pour qu’il fasse la musique. Parfois, Mathieu compose en chantant des «nananas» et donne la musique à Daniel. D’autres fois encore, comme pour Pas fait en chocolat, c’est Catherine qui écrit, et tout le monde s’affaire à la musique. Pendant l’enregistrement, Mario Légaré et Simon Blouin sont venus donner un coup de patte dans cet univers froid et enfantin, peuplé d’animaux.

Le résultat ? Depuis trois mois, Tricot Machine tourne sur une bonne poignée de radios montréalaises. Le succès ne leur fait plus vraiment peur. «L’idée, c’est de faire juste ce qui nous tente et de rester fidèle à nous même. Le trip de Tricot Machine, c’est que c’est intime, donc on aimerait que cela reste comme ça», expliquent ensemble les deux oiseaux. «Qui veille sur nous pour que tout soit si facile?», se demande Catherine.
Dans un bout de cuisine, on écoute en primeur trois des 13 chansons du disque, jouées sur un vieux poste, «notre radio-poubelle», rigolent-ils. L’histoire d’un dimanche après-midi pluvieux, celle d’un petit ours, une scène de ménage au savon... Un album sur l’hiver qui sort tout juste à temps pour l’équinoxe.

Tricot Machine lance son album le 27 mars au Cabaret Juste pour Rire.




Extrait du [Dernier Kilomètre]
Par Julie Delporte - 13 mars 2007

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Et qu'est-ce que ça donne en concert me direz-vous ?
Et bien là aussi il semble que cela fasse boule de neige.
[
clic là]

Décidément qu'est-ce qu'on parle de nous !

GAËLE

17 mars 2007 8:44

Il est des jours comme ça...à -40 à Montréal où je rêve déjà d'être au mois de juillet...bien hâte de vous rencontrer...ça à l'air d'être une "maudite belle gang!" les Déferlantes!

D'ici là prenez soin de vous et bon début de printemps.

Merci pour l'ajout xxx

Je crois qu'on parle de nous...

La Chango Family
17 mars 2007 1:43

La Chango Family

Hola les Capbretonnais!

Big up de toute la smala Chango: ceux qui se les gélent au Québec, ceux qui se la coule dans les antilles et même ceux qui habitent à quelques km de vous depuis cet hiver!!

Le fait que votre festival fait jouer beaucoup de musiques émergentes, groupes indépendants et autres qui ne suivent pas le courant pop est tout a votre honneur.

On va se faire toute une fiesta pour la clôture le 21 avec Karkwa et Plume!!

vendredi 16 mars 2007

Politique Culturelle...orientée.

Si la France se prépare ardemment à voter ils en est quelques uns de l'autre côté de l'océan qui auront, avant nous, accompli leur devoir civique. En effet, les Elections Générales auront lieu au Québec le 26 Mars prochain. Manifestement, tout comme en France, la Culture n'est pas toujours considérée comme une "priorité économique". Cependant, et les "Déferlantes Francophones" en témoignent chaque année, le domaine culturel au sens large est un indéniable vecteur d'identité culturelle. Promenade par le petit bout de la lorgnette...


Le président par intérim du syndicat d'artistes, Raymond Legault,
présente les priorités de l'UDA dans le domaine culturel.
Reportage de Julie Blackburn pour Canoë
"Être souverain, comme peuple, c’est d’abord rester vivant culturellement. .../... Nous nous devons de mettre en valeur la culture québécoise et de s’assurer que tous y aient accès" Luck Mervil-chanteur


C'est peut-être aussi en ce sens que d'aucun s'interroge sur la place de la langue française dans cette province qui évolue à l'ombre des géants anglophones que sont le Canada et les Etats-Unis... province qui devrait fêter cette année le 30ème anniversaire de "La Charte de la Langue Française"

"L’oubliée de la campagne électorale

[lautjournal.info] - 9 Mars 2007
Par Charles Castonguay

La sauvegarde et le développement de la langue française est à la base de la question nationale québécoise et du combat du mouvement indépendantiste. Pourtant, il n’en a pas été question jusqu’ici dans la campagne électorale. Motus et bouche cousue, autant chez André Boisclair que chez Mario Dumont et Jean Charest. Pourtant, comme nous le rappelle Charles Castonguay dans ce texte publié dans le dernier numéro de l’aut’journal, la situation du français n’a jamais été aussi précaire.

Pour marquer le 40e anniversaire du rapport de la Commission Laurendeau-Dunton, Radio-Canada a fait grand battage pendant une semaine autour d’un sondage CROP sur le bilinguisme. Procédé qui en dit long sur la qualité de l’information diffusée par Radio-Canada.

La méthodologie douteuse de CROP

CROP a écarté de son échantillon tous les Canadiens qui ne parlent pas l’anglais ou le français comme langue d’usage à la maison. Il s’agit de 3 millions de personnes, soit 10 % de la population. Le site de Radio-Canada présente néanmoins les résultats comme représentatifs de l’ensemble des Canadiens. La Commission Laurendeau-Dunton avait été plus respectueuse des allophones et des Autochtones.

Le sondage est tout aussi faussé en ce qui concerne les minorités francophones. La majorité des francophones hors Québec dans l’échantillon CROP habitaient des comtés du Nouveau-Brunswick et de l’Ontario avoisinant le Québec alors que, en réalité, la plupart vivent dans un environnement où ils sont beaucoup plus minoritaires et moins bien lotis.

L’échantillon n’est donc pas représentatif non plus des minorités francophones. À tel point que, selon les résultats obtenus par CROP pour Radio-Canada, les anglophones du Québec sont plus à plaindre que les francophones hors Québec quant à la disponibilité de services fédéraux dans leur langue. Ce qui a ensuite permis à Anthony Housefather, ex-président d’Alliance Québec invité à Dimanche Magazine, de jouer longuement au martyr sur les ondes de notre radio d’État.

400 000 francophones anglicisés deviennent des anglophones bilingues

Le comble c’est que CROP a classé les francophones et les anglophones en fonction de la langue d’usage à la maison au lieu de la langue maternelle. En 2001, il y avait près de 400 000 personnes de langue maternelle française à l’extérieur du Québec qui parlaient l’anglais comme langue d’usage à la maison.

L’approche toute croche de CROP compte tous ces francophones anglicisés comme autant d’anglophones bilingues. Ce qui a pour effet de transformer l’assimilation croissante des minorités francophones en une poussée de bilinguisme parmi la majorité linguistique dans le Rest of Canada. Bonne nouvelle, que Radio-Canada répand sans broncher coast-to-coast-to-coast. Ignoble de se gargariser ainsi de bilinguisme sur le dos des francophones en voie d’assimilation.

L’anglicisation du Canada

On sait que Trudeau a enterré l’approche initiale de la Commission Laurendeau-Dunton à la crise que traversait - et que traverse encore - le Canada. Tant et si bien que depuis l’adoption en 1969 de sa Loi sur les langues officielles, l’anglicisation des francophones hors Québec n’a pas dérougi.

L’anglicisation du Canada tout court se constate non seulement en ce qui touche au poids de sa population qui parle le français comme langue première mais jusque dans les données de recensement sur la connaissance du français et de l’anglais. Ce que dissimule l’habituelle analyse euphorisante des organismes gouvernementaux canadiens.

De Keith Spicer à Graham Fraser, les commissaires aux langues officielles du Canada nous rappellent que le bilinguisme institutionnel du gouvernement canadien vise à mettre fin à la discrimination linguistique en assurant aux parlants français comme aux parlants anglais des services fédéraux de qualité égale dans leur langue.

Ce qui équivaut à protéger l’unilinguisme, qu’il s’agisse d’unilinguisme français ou anglais. Or, loin de se résorber, le déséquilibre canadien en matière d’unilinguisme s’accentue à chaque recensement.

Pour la première fois depuis 400 ans, une baisse absolue du nombre d’unilingues français

De 1971 à 2001, les unilingues français sont passés de 18 à 13 % de la population canadienne. Et la tendance s’emballe au point que le nombre d’unilingues français baisse maintenant en chiffres absolus, passant de 4,1 à 3,9 millions entre 1991 et 2001. Cela marque le renversement d’une tendance près de quatre fois séculaire, puisque le nombre d’unilingues français au Canada était sans doute en hausse depuis 1608.

Au contraire, l’unilinguisme anglais s’est maintenu parfaitement à 67 % de la population. En chiffres absolus, il a progressé de 14 millions en 1971 à 20 millions en 2001. Alors que le nombre d’unilingues français évolue désormais à la baisse, le Canada compte un million d’unilingues anglais de plus à tous les cinq ans!

Progression du bilinguisme au détriment de l’unilinguisme français

Par conséquent, la progression du bilinguisme n’a fait que compenser la chute de l’unilinguisme français. De sorte que le pourcentage de la population canadienne qui se considère capable de parler français n’a pas du tout augmenté, demeurant à 31 % en 2001 comme en 1971.

En même temps, le maintien de l’unilinguisme anglais et la montée du bilinguisme ont fait passer la connaissance de l’anglais au Canada de 80 à 85 % de la population. En matière d’unilinguisme et de bilinguisme, tout comme en celle de langue maternelle ou de langue d’usage, l’inégalité entre l’anglais et le français s’est creusée depuis la Commission Laurendeau-Dunton.

Mais présenter les choses de cette façon donnerait trop à réfléchir. Le mandat de tout organisme fédéral est de renforcer l’unité canadienne. Alors, pour fêter l’anniversaire de Laurendeau-Dunton, Radio-Canada nous commande un CROP grand cru qu’il nous sert avec une publicité à la sauce franglaise, du genre LE BILINGUISME / C’EST PAS / «BEAUTIFUL» / ÇA?

À propos, cette année est aussi le 30e anniversaire de la Charte de la langue française. Ou plutôt de ce qu’il en reste. La loi 101 était censée elle aussi protéger les parlants français contre la discrimination, notamment dans le monde du travail. Attendons voir si Québec va fêter ça et, le cas échéant, comment."


Par Charles Castonguay
lautjournal.info - 9 Mars 2007

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