mercredi 28 février 2007

Bravo Perreau !

Qui n’a jamais vu un concert du Québécois Yann Perreau ne peut imaginer l’incroyable sensation de puissance et de liberté que dégage le jeune homme ; charisme quasi unique sur la scène francophone. Malheureusement, ce n’est pas un simple disque qui permettra d’en prendre la mesure, même si celui-ci livre de précieux indices : si l’esprit est résolument rock et si souvent les guitares s’enflamment, jamais le son n’agresse. Yann Perreau n’a pas besoin de faire du bruit pour se faire entendre, pas besoin de hurler pour que ses mots portent. Ses textes, eux aussi, affichent une belle liberté de ton : l’écriture y est directe, physique, imagée, érotique. Elle interpelle, use de l’impératif, nous plonge dans l’intime. Sans céder à la facilité ni à la vulgarité, Perreau chante son désir des femmes fatales et guerrières, sources à la fois de vie et de folie. Résultat ? Un disque fort, parfois rude, qui une fois apprivoisé risque fort de marquer.


Valérie Lehoux
1 CD Anacrouse.
[CLIC]>>>Télérama n° 2981 - 3 Mars 2007


dimanche 25 février 2007

"La vie est dure, manquerait plus qu'elle soit molle !" -3/4-

Avant dernière partie de l'entretien que Kriss Crumble a eu avec Jacques Higelin le 4 février 2007. Jacques Higelin qui sera, nous vous le rappelons, l'invité d'honneur franco-francophone des 10èmes Déferlantes Francophone de Capbreton (ben voui, y'a des français qui chantent en anglais !!)

9min41

samedi 24 février 2007

Allô !

Histoire de dire...allô. Au fait, tu l'as passée quand la douane ?




mardi 20 février 2007

Un "Poor Lonesome Zorro"...

...pour un "Poor Lonesome Cowboy" (pas fringant)






dimanche 18 février 2007

samedi 17 février 2007

Dormir chez... 3/3

Suite et fin des Aventures d'Antoine: dormeur sans domicile fixe au Québec.
Où l'on apprend qu'Antoine de Maximy est vite lassé de la neige et du froid...
On en connait d'autres !

vendredi 16 février 2007

Dormir chez...2/3

La suite des aventures d'Antoine de Maximy
qui s'invite à dormir chez des québécois...

jeudi 15 février 2007

Dormir chez...

...des québécois cela ne s'improvise pas! On espère que Momo, contrairement à Antoine de Maximy qui en a quelque peu fait les frais, ne subira pas le même sort...
Partie 1: 17min30 - La suite demain...

"I Went to the Market..."

Peu de billets paraissent cette semaine, et pour cause, notre Noble Figure est partie faire son marché à la Bourse Rideau de Québec. Le Pauvre Momo étant déjà poursuivi par Yann Perreau nous n'avons pas eu le coeur de lui coller un agent secret aux basques ! Mais pour que vous ne vous sentiez pas trop frustrés vous allez pouvoir partager un peu de son supplice. Une liste impressionnante de diffuseurs, d'agents et de producteurs seront en effet présents à la Bourse Rideau. A cette occasion, beaucoup de groupes se produiront cette semaine dans divers lieux de Québec. Vous trouverez bien des infos intéressantes à ce sujet sur le site de la Bourse Rideau 2007. Afin de vous faciliter la tâche, et les clics, nous vous avons fait un petit assortiment de ce que verra, et entendra, Momo pendant ces quelques jours. Si si! Obligé ! Il fait partie du jury qui devra remettre les prix (Hi hi). Allons, un peu de compassion que diable ! Et si vous êtes futé(e)s vous réussirez peut-être à trouver QUI Momo ramènera dans son petit panier pour la collection été 2007 ...






Je sais, je sais, des artistes comme Fayo, Vishten et Le Bebert Orchestra seront eux aussi présents à la Bourse Rideau et ne font pourtant pas partie de cette petite sélection maison. Seulement, eux, ils sont déjà venus à Capbreton ! En ce qui concerne ceux que vous ne manquerez pas de croiser en visitant le site de la Bourse Rideau 2007 (Marie Michèle Desrosiers, JP Leblanc ou Mike Prévost pour ne citer que ceux là) nous vous laissons les découvrir par vous même...

mercredi 14 février 2007

Bonne...

SANS VALENTIN !!!
Il en faut pour tout le monde n'est-il pas ?

dimanche 11 février 2007

"La vie est dure, manquerait plus qu'elle soit molle !"

A présent Yann Perreau, Alex MacMahon et Alex Fallu volent au dessus de l'Atlantique vers leurs blondes, leurs brunes et le reste... MS les a devancé il y a quelques heures afin d'explorer les nouvelles propositions de La Bourse Rideau 2007 à Québec. Quant aux autres ils devisent sans doute sur... Nous allons donc profiter de ce tranquille dimanche pour explorer d'un peu plus près l'anima de celui qui nous fera l'honneur de sa présence à Capbreton cette année...


Pour ceux qui l'ont déjà entendu cela peut s'écouter plusieurs fois.
Pour ceux qui l'ont râté et bien maintenant c'est là.
Et comme ceux qui n'en ont que faire ne viennent pas ici
je ne vais pas me fatiguer là d'ssus.

La suite dimanche prochain !
(Y'aura 4 épisodes)

Momo et Perreau sont dans un bateau...

Retour au bercail.

De retour chez-moi, à Montréal; il est 22h30. Nous sommes partis de Genève à 11h00, ce matin... Grosse journée d'attente dans les aéroports et de voyagement, ça aiguise bien la patience. C'est extatique de se retrouver dans ses pipos.

Nous avons terminé notre tour, hier soir, de façon magistrale à Thonon-les-bains. Les gens qui étaient là pour voir le spectacle de Dominic A nous en ont redemandé! Faire un rappel en ouverture de concert, c'est quand même assez rare. L'électricité qui buzzait entre nous et eux était touchable. Après notre sortie de scène, je suis premièrement retourné seul pour saluer, puis ressorti... mais ça continuait d'applaudir, et fort. Alex m'a fait signe de retourner sur le stage... Nous saluâmes en interprétant Soul circus. C'était frissonnant à déchirer sa chemise.

J'aimerais remercier Les productions JV, Mr. Laurent et L'Autre Distribution pour l'aide au développement de mon projet en sol européen. Merci aussi à tous les diffuseurs et leurs équipes qui nous ont aussi bien reçu; en espérant vous revoir avant longtemps!

Merci spécial à Brigitte Matte et toutes les filles d'Anacrouse Productions, vous êtes des perles!

Pour la suite de "Perreau et la Lune", je tiendrai mon blogue à tous les soirs (ou lendemain) de concert de cette tournée qui se continue au Québec, mais aussi partout dans la francophonie, toute l'année 2007. Prochain show: samedi le 17 février à Mégantic.

À ceux qui prennent de me lire et/ou de m'écrire, vous mettez du piquant dans la sauce!

Ciao!
Yann





Pour laisser des commentaires éclairés à Yann Perreau c'est [ICI]

samedi 10 février 2007

Chez Francis...

Mister Mojo risin'!

Nous sommes arrivés à Monthey, hier en début d'après-midi. Moi qui pensais faire la sieste avant les test de son, je me suis retrouvé à jogger avec Mcmahon. Il faisait environ 12, sous un soleil de plomb. Le paysage est hallucinant. Le village se situe carrément au creux des Alpes, pas très loin du lac Lemans.

Après avoir sué un bon coup, on s'est rendu à la salle pour préparer la soirée. Ce fut notre meilleur show de cette tournée. La soixantaine de gens présents (dont quelques très jolies québécoises!) bouillonnaient et notre chimie devient de plus en plus palpable.

Le concert terminé, l'équipement rangé, nous avons pris des coups avec Denis, le directeur de la salle, et son équipe. Le chef cuisinier et son aide nous ont ensuite invité à allonger la nuit. Ce qui fut fait!! Fallu et moi avons dansé au Dylan's (?.. pas sûr du nom...), un after bien européen où tout est hors de prix! Mcmahon est allé se pieuter... grand sage!

Il est 14h00, nous venons d'arriver à Thonons-les-bains, France. Nous jouons en première partie du spectacle de Dominic A, ce soir. Dernier concert de cette première série de quinze en terre européenne. Nous sommes comblés, tout s'est conduit au-delà de nos espérances.

Un mois merveilleux, à jouer de la musique, à voyager, à faire d'heureuses rencontres, à rire, à méditer... Si y'a quelqu'un qui m'entend: "Merci!". J'avoue que je suis pas très au courant de ce qui se passe dans le monde présentement. On est sur la route, je regarde pas la télé et j'achète pas les journaux... C'est bon, décrocher un peu. La "réalité" va me rattraper assez vite, je le sais! C'est comme ça...

Yannito

AAAâââhhhh !!! Lââââ Suiiiiissse....

Depuis quelques heures Yann Perreau est en Suisse (le chanceux!).

La suisse bien sûr c'est ça:

Mais c'est aussi...

K
(Nicolas MICHEL)




Ou bien encore...


SARCLO



Et il y en a un autre qui continue de sévir
dans le domaine de la chanson
mais plus tout à fait du même côté de la barrière c'est...
celui chez qui Yann Perreau se produit ce soir !


2 minutes 44 dans le
GRAND HÔTEL de Denis Alber.
- D.E.S.I.R -
1993

vendredi 9 février 2007

Humilité.

Nous présentions notre concert à Yverdon-Les-Bains, ce soir. Après avoir profité de deux journées de congé à Paname, nous avions hâte de voir de quel bois se chauffe le public suisse...

C'était une salle merveilleuse que L'Échandole. Un gros Steinway de 9 pieds, ambiance cabaret, des techniciens super professionnels, un public réceptif et, ma foi, chauffé au bois bien franc. Tout était impeccable... sauf moi! Non, sincèrement, je crois que je n'étais pas au summum de ma forme.

J'ai passé une superbe journée, hier, à Paris. J'ai marché dans la ville, j'ai visité une galerie d'art où on m'a fait boire du Champagne, de là, j'ai fait une entrevue téléphonique avec le journal La Liberté de Winnipeg (pour un show éventuel dans cette ville...), allai admirer l'exposition du photographe Doineau à l'Hôtel de Ville, déambulai dans les rues du 4e où j'ai découvert de charmants endroits, dont le bar littéraire La belle Hortense.

La "cerise", c'est que j'avais inviter des amis au resto Ave Maria, rue Jacquard. On s"est tellement amusé. On est sorti et avons passé la nuit au Quartier Général, rue Oberkampf. Ce qui fait que j'ai à peine dormi avant de prendre le train pour Yverdon. Une bonne gueule de bois et des yeux qui méritaient leur dose de "Clear eyes".

J'ai assuré tant bien que mal, mais humblement, je crois que le show de ce soir restera une leçon pour moi. Je ne regrette rien. Je tenais à voir mes amis parisiens avant de partir et j'assume les excès. Je sais, par contre, que ma sensibilité n'était pas la même qu'à l'habitude. J'étais moins allumé, plus monochrome... Malgré tout, on m'a dit que les gens avaient glissé dans notre univers sans trop de malaise. Je sais pourtant que c'aurait pu étoiler davantage, mea culpa.

Bon, une autre à mettre dans le sac à expériences. "Des balles, y faut en échapper... "c'est la vie" m'a dit le jongleur..."

Je vais dormir cette nuit! Si ma belle était auprès de moi...

Yann-aura-pas-d'facile

jeudi 8 février 2007

D'Ouest en Est...

Yann Perreau a donc opéré un passage d'OuESt en EST en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire. Et c'est encore et toujours Arno qui nous donne l'occasion de passer à notre tour du pays de la bière à celui des vaches mauves. Arno, oui, mais pas tout seul! C'est en effet en duo avec Stéphane Eicher qu'il interprète ce fameux titre de la blonde Dalida (qui n'est pas portugaise je vous le rappelle).



Cette migration d'un pays à l'autre se fera très certainement sans heurts puisque c'est dans le fief du légendaire "Francis Le Belge", alias Denis Alber, que Yann et ses accolytes vont poser temporairement leurs bagages.
Ils suivront donc les traces historiques de leur hôte avec une première date ce soir au théâtre de l'Echandole à Yverdon-les-Bains et seront demain soir en concert au Théâtre du Crochetan de Monthey.

Pourquoi les traces historiques de Denis Alber ? Hé hé hé...
La réponse très vite !



mercredi 7 février 2007

C'est dans les vieux pots...

En attendant que Yann Perreau arrive en Suisse vous avez le droit de goûter un concert entier d'Arno "LIVE IN BRUSSELS" à l'époque d'ARNO A LA FRANçAISE... ! Si vous n'aimez pas on ne vous retient pas. Y'a certainement plein de belles et bonnes choses à voir et faire ailleurs qu'ici.

Le "Plaisir Coupable" de Laberge Marie

(entr'acte)



PART 1



PART 21/12/05: Monique Giroux convait Marie Laberge à confier son
"Plaisir Coupable"





Perreau... Paris ci la sortie !

Rocky... et de la neige!

Wow! On m'a dit que c'est très rare qu'il neige ici. Il est 13h30, je viens de sortir du lit. Ça fait du bien de dormir une vraie nuit de 10 heures! Nous avons été tranquille hier. Après les deux heures de train (Bruxelles-Paris), nous sommes allé porter nos bagages et équipements à l'Hôtel Du Pré dans le 9e et sommes allé déjeuner, rue des Abbesses. C'était une journée idéale pour manger du popcorn et chiller dans un cinéma.

Rocky VI n'a pas fait l'unanimité! Mcmahon s'est endormi au bout de 10 minutes et s'est réveillé au bout d'une heure et demi (la musique devient tellement loud quand Balboa commence à s'entraîner pour son combat...). Fallu et moi étions pourtant si captivés par l'histoire... j'ai même versé quelques larmes en constatant la mort d'Adrian! Fallu, lui, a eu des poussières dans l'oeil quand Rocky et son fils se sont réconciliés. Grand film!! J'aime bien David Lynch, mais y'a des jours où c'est bon de se faire prendre par la main!

Après ce grand moment de cinéma, nous sommes allés bouffer avec ma manager parce qu'elle partait ce matin. Elle était souriante et très heureuse... je sais pas si c'est à cause des bonnes réactions qu'on a eu tout au long de la tournée ou si c'est parce qu'elle allait retrouver ses "habitudes"... un peu des deux, j'imagine!!

Aujourd'hui, nous allons bosser sur quelques musiques et arrangements. Nous partons demain matin, très tôt, pour la Suisse. Il nous reste trois spectacles avant de décoller pour Montréal et je commence à sentir un peu de nervosité pour la tournée québécoise. Les gens m'écrivent pour me dire qu'ils ont leurs billets et qu'ils ont hâte... Je constate que ce blogue crée un engouement spécial... de la pression vous dites?!

Mais comme Petite Marie dit à Rocky: "Un boxeur, ça boxe."! C'est une image...

Yannito



mardi 6 février 2007

La nouvelle "chanson française" belge

Adamo, Brel, Arno, Julos, Dick, Johnny et tutti quanti c'est bien beau mais c'est pas du tout neuf ! Or, la Belgique est tout de même réputée pour son foisonnement créatif. L'ancienne belle de Dominique A. (Françoiz Breut) ne s'y est pas trompée et a pris ses quartiers à Bruxelles depuis quelques années déjà. Alors quelle allure a donc la jeune scène belge actuelle ? Celle qui cause la France entendons-nous bien... Aujourd'hui c'est au tour de la papesse de l'actualité musicale francophone au Québec de s'y coller en la personne de Monique Giroux...
Extrait de la rencontre entre Monique Giroux, Sylvain Cormier et Marie Warnant le mardi 12 septembre 2006 sur les ondes de Radio-Canada. Une causerie autour des successeurs de Brel, Maurane etc... quand on vous disait que la Belgique produisait ENCORE des talents ! D'ailleurs, il semblerait que l'émergence n'en finisse pas d'émerger de part et d'autre de l'Atlantique...




C'est bien gentil tout ça mais tous ces belges qui sont-ils donc ?
(Pour vous rendre sur le site de chacun des artistes suivants cliquez sur leur photo.)
Commençons notre petit tour d'horizon par la fameuse voix qui accompagne
Monique Giroux et Sylvain Cormier dans cette entrevue.

MARIE WARNANT







SAULE et LES PLEUREURS
- Et SI -






SAMIR BARRIS
- Mon Agenda -

à l'orangerie de Bruxelles
Avec Nicholas Yates à la contrebasse, Aurélie et Thomas.
Beaucoup d'autres vidéos de Samir Barris par l'"AgentShirley"












Quant à Jéronimo, auquel Monique Giroux et Sylvain Cormier ne font pas allusion, ce n'est qu'une bonne quinzaine de jours après cet entretien qu'il a été proclamé lauréat du Prix Rapsat-Lelièvre 2006 pour son album 12h33 diffusé au Québec par YFB. Le Prix Rapsat Lelièvre (anciennement prix Québec/Wallonnie-Bruxelles) encourage le développement et la promotion de la langue française. Pierre Rapsat et Sylvain Lelièvre (on a déjà pu l'écouter sur ce blog-> ) ont créé ce prix en 1983 dans le but de stimuler la production et la diffusion de disques francophones tout en favorisant les échanges entre le Québec et la communauté française de Wallonnie-Bruxelles. Ce prix est remis chaque année en alternance à un artiste québécois et à un artiste la communauté française de Wallonnie-Bruxelles. Et cette année c'était au tour de la Belgique !!! Minnie y était et vous en fait un petit compte-rendu .






Bon ben Zoé on ne vous la présente plus...


Bart

Ce soir, il fallait "vendre notre salade"! 45 minutes de spectacle à la salle de l'Orangerie des Botaniques, rue Royal, devant un regroupement de professionnels du spectacle. Habituellement, j'aime pas ce genre de showcase. Je trouve ça froid. Ces gens sont là en tant qu'acheteurs et voient des shows à l'année. Ça prend la tête et il faut pas tomber dans son piège. J'ai décidé de m'en foutre et de me faire du bien. Yé!

Mcmahon et Fallu me donnent beaucoup confiance. Ils sont concentrés et expérimentés. Ils entreprennent tous les concerts de la même manière. On avait passé la nuit à regarder le SuperBowl en buvant des bières; on s'est levé prêts comme des roses.

J'ai pas encore parlé de Bart, l'ami néerlandais de Fallu. Depuis qu'on est à Bruxelles, il fait comme partie du team. Il est promoteur de shows et d'évènements underground. Il parle un peu le français, mais on pratique beaucoup notre anglais en se traitant d'enculés dans la langue de Shakespeare. C'est tout l'temps cool, ce genre de nouvelles relations... J'aime!

Nous partons pour Paris, demain matin; en congé pour deux jours. Tout continue de baigner dans l'huile; il reste plus qu'une semaine à notre première tournée européenne: chez-nous dans pas long... pas chaud ça l'air?! Brrr...

Il est 2h30 am,
Y

lundi 5 février 2007

Esprit de Belgique....

La Belgique c'est quoi ? La Belgique, ou plutôt son royaume, est en effet ce que l'on peut appeler un pays neuf en regard de l'âge du vieux continent. Ceci explique en partie le multilinguisme actuel de ce tout petit confetti. Petit certes mais riche de plusieurs rois et on ne vous parle pas que des bistrots où traîne Perreau le samedi soir. En effet, les terres de feu la reine Fabiola (Tiens?! Encore une blonde !) n'ont rien perdu de l'aura de la culture flamande qui a fait la réputation de ce plat pays. Quelques célèbres interprètes hantent encore la mémoire musicale des aficionados de chanson. On pense à Jacques Brel bien sûr, mais aussi Adamo, Jean-Philippe SMET ou Julos Beaucarne pour ne citer que ceux là. Alors mis à part cette prodigieuse aptitude à produire des chanteurs à succès, la Belgique c'est quoi? Vaste sujet s'il en est ! En ce lundi c'est à Messieurs Arno et Dick Annegarn que nous laisserons le soin d'apporter un début de réponse à cette question et c'est aussi bien comme ça.


En plus ça plairait certainement au p'tit Perreau...


Arno & Dick Annegarn - Le Père Ubu -
Enregistré en direct à l'émission Taratata en 2006.


Le bonus c'est
BRUXELLES par Bashung
(Putain! Putain! Les mecs ils se piquent les chansons entre eux et en plus ils s'en félicitent !!)

dimanche 4 février 2007

Bruxelles, la belle de Perreau...

Aujourd'hui, le petit mot de Perreau est à lire en musique ...






Bruxelles, ma belle...


...sont des mots qui vont très bien ensemble, très bien ensemble! Ça fait deux jours qu'il fait 10, sous un ciel ensoleillé. La faune est souriante et les femmes sont toujours aussi jolies et élégantes. Bref l'ambiance n'est pas au mois de février, froid et grisâtre, habituel.

Notre concert d'hier soir, au Cabaret du Centre Woluwe St-Pierre, fut le plus causy de tous. La foule (environ 50 personnes) était réceptive et agréable. On se sentait comme dans un petit lounge: les murs et le plafond était tapissés d'un gros tapis noir à poils longs, les éclairages tamisés à souhaits, le son des plus moelleux... Musicalement, on colle de mieux en mieux, Mcmahon et moi croyons avoir trouvé la bille!

Quoi faire un samedi soir à Bruxelles après un show réussi? On a commencé au Roi des Belges, après ce fut au tour du DNA (bar rock'n'roll, cousin de L'Esco) de nous recevoir. La soirée était parfaite jusqu'à ce que le Dj merde avec des succès 80s sucés trop longtemps... pus capable... Nous avons préféré nous accroché les pieds au Booze'n'Blues. Chaleureuse petite taverne possédant un vieux juke-box rempli de 45 tours: Van Morrison, Beatles, Rolling Stones, Édith Piaf, Miles Davis, Doors, Canned Heat, Billie Holiday, j'en passe. On a écouté nos tunes et goûté des bières jusqu'à ce que le barman montent les chaises sur les tables...

Aujourd'hui dimanche, nous avons eu tout le temps de déambuler dans la ville et de rire un bon coup. L'atmosphère est toujours agréable. Je suis allé allumé deux lampions dans une grosse cathédrale à la santé de mes parents. Je vous aime.

Il est 20h00, ça sent le moules-frites-bière... Ça serait criminel de passer à côté sans y voir!

Santé!
Y

La frite du dimanche !

Ils se sont déjà croisé à aux Déferlantes Francophones de Pralognan la Vanoise en 2006. Mais pensez-vous que Yann Perreau oserait poser SA QUESTION FETICHE à Zoé la Belle-Blonde-Belge s'il l'a croisait à Bruxelles aujourd'hui ? Encore une fois c'est peut-être Arno qui a la réponse...


Zoé - A Vendre -
Depuis octobre 2006
ALBUM TOUT VA BIEN


Zoé - Tout va bien -




samedi 3 février 2007

Le "boui-boui" de Yann Perreau

La Belgique.

Nous sommes maintenant dans le sud belge, à Arlon. Seul dans la loge, le show vient de se terminer et je croyais pas si bien dire dans ma chronique d'hier; quand j'ai parlé du "prochain round"! Ce fut une victoire pas facile! Le public était plutôt timide. Malgré tout, j'ai vu dans les visages, que le spectacle les a bien décoincés! J'étais à la fois, calme, doux et posé, mais en même temps, fou et surréaliste; ce qui a détendu l'atmosphère!

Je sais pas pourquoi, mais la Belgique me fait souvent ce genre d'effet. Je me souviens la première fois. C'était en 1994 avec Doc et les Chirurgiens, nous avions fait la première partie des Rita Mitsouko à Namur et j'avais commencé le show en gueulant: "Je ne suis pas curieux, mais j'voudrais bien savoir... pourquoi les filles blondes ont le poil du cul noir?!"... À mon deuxième concert, j'avais chanté une chanson a capella de deux minutes, le boui-boui au vent... ingénieuse façon d'aller chercher l'attention de son auditoire! J'ai tout de même été beaucoup plus inventif ce soir... moins naturiste!

Bon, je dois y aller. À demain, Bruxelles!
Y

vendredi 2 février 2007

Je donne ma langue aux ...

En ce mois de janvier 2007 qui vient de s'achever, Yann Perreau et la Savoie ont fortement occupé le quotidien de notre Noble Figure et de ses ouailles et, par la même occasion, l'espace de ce blog. Yann Perreau s'est envolé pour la Belgique. Nous allons donc tenter de reprendre notre train-train quotidien pro-francophone.

La Belgique ?! La francophonie ? Bon sang! Mais c'est bien sûr !!!! Pour nous remettre de toutes ces émotions La Pieuvre vous propose donc de suivre les traces de Yann Perreau en territoire wallon. La Wallonie pour ceusse qui ne le savent pas, est une des trois Régions autonomes de la Belgique fédérale. La Wallonie désigne aussi la région unilingue belge de langue française qui, à travers cette langue et les langues régionales (wallon surtout, picard ensuite, mais aussi gaumais et même champenois), constitue une vieille avancée latine dans l'Europe des langues germaniques.
Nous ne nous étendrons pas aujourd'hui sur le caractère plurilinguistique du Royaume de Belgique. Cependant, la nécessaire cohabitation sur ce territoire de
diverses communautés linguistiques n'est pas sans nous rappeler - à une échelle différente - la situation de quelques-uns de nos camarades outre-atlantique. Cette situation linguistique de part et d'autre de l'atlantique (que d'aucun pourrait juger incongrue) ne peut laisser indifférents les protagonistes du Festival des Déferlantes Francophones dans le contexte qui les intéresse. En effet, si l'objectif annoncé des Déferlantes Francophones est de (participer à ) promouvoir et diffuser les cultures et musiques francophones d'Amérique du Nord, ce projet ne prend son sens que par le caractère quasi militant des artistes qui ont choisi d'utiliser la langue française comme véhicule de communication et surtout d'expression dans le contexte économique et culturel qui est le leur...
Sans doute nos amis belges ne se heurtent-ils pas aux même contraintes dans leur quotidien. Cependant, la mondialisation galopante ne peut que nous engager à nous pencher sur cette question... Si vous avez des suggestions n'hésitez pas! Calamar, Tête Chercheuse, MS et compagnie auront sans aucun doute leur avis sur la question. Nous leur laissons donc toute latitude pour explorer de concert ce passionnant sujet. Nous profiterons sans doute de ce petit détour linguistique dans les contrées flamandes pour tenter de remonter aux sources latines de notre belle langue dans quelques temps. Ne vous étonnez donc pas de la belgitude des prochains billets...

Dans l'immédiat, nous alternerons quelques extraits des contes de Perreau avec des pauses musicales qui vous donneront sans aucun doute la frite! Et comme La Pieuvre n'en fait qu'à sa tête nous commencerons cette petite virée par un titre très prisé de votre serviteuse céphalopode...



ARNO - Vive ma Liberté (1993)


Et puis au cas où cela aurait échappé à vos oreilles attentives, le nouvel album d'Arno vient de sortir. L'Arno et La Pieuvre doivent avoir quelques connections synaptiques en commun puisque, par hasard et pas rasés, ils ont choisi, l'un pour titre à son album, et l'autre pour l'une de ses catégories de blog, le même détour de langage... Jus de Box est chez votre disquaire favori depuis le 22 janvier et dans la colonne de droite de ce blog depuis fin décembre! On en reparle très vite...

A l'honneur en ce moment...

yann perreau
les chroniques de Yann Perreau sont extraites de son blog avec son aimable autorisation
  • Consulter son blog sur Myspace

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    :::Boni du moment:::

    ...spéciales dédicaces à Calamar...



    jeudi 1 février 2007

    Perreau: Un p'tit tour et puis s'en va...

    Éteins tout, allume ton Feu!

    Le Lou Pascalou est un bistrot situé dans le 20e, près de la rue Oberkampf. J'appréhendais un peu le show de ce soir parce que je sais que c'est pas un endroit où y'a souvent des spectacles (à ce que m'a dit...). Les gens discutent et boivent, y'a pas vraiment de scène, pas de gros système de son, pas d'éclairage... bref, c'est plus un bistrot qu'une salle de spectacles.

    Peu importe, ce fut une soirées magique. L'énergie entre nous et la foule était palpable. La vraie affaire... je suis coureur de fond. J'ai parlé avec des gens après le concert et j'ai constaté que ça l'avait réellement fait. Je suis convaincu que c'est la bonne façon de travailler: commencer par la base, marche par marche, sans fausse représentation. Assez de projets gonflés à l'hélium, à coups de $$$ de publicité, à coups de pompage, à coups de flash, sans lumière...

    Bon, bon... Tout ça pour dire que je suis en feu et que j'attend le prochain round!

    Hier soir, je suis allé visiter La Scène Bastille, où nous allons jouer le 26 mars prochain. Ça m'a fait penser à l'ancien Cabaret Music-Hall (Musée Juste pour Rire, Montréal), mais sans la mezzanine. Ça va être parfait pour nous. J'ai bouffé dans un super bon resto corse (Le Barbat) et suis revenu à l'appart rejoindre les gailards. Petits verres de vin en regardant le DVD sur la vie de Jimi Hendrix.

    Wow! Quel bonhomme. La preuve que j'ai raison de croire qu'il faut commencer par le début et qu'il ne faut jamais se décourager. Bon, pour la fin, ça dépend de chacun... Une chose est sûre, c'est que ma passion première est la vie, pas la destruction. J'aime faire la fête et aller de l'autre côté, mais j'ai l'intention de vivre longtemps. J'ai beaucoup d'admiration pour les gens qui ont de l'endurance et qui gardent leurs coeurs de jeunesse. "Not necessarly stoned, but... beautyful!"

    Est-ce que tout le monde a éteint de 19h55 à 20h00? Nous, oui. J'ai commencé le show après en lisant un extrait du dernier bouquin "Mon utopie" d'Albert Jacquard. Le voici:

    "La destruction des richesses de la planète est toujours plus rapide; la dégradation de son climat s'accentue, les espoirs en une humanité plus fraternelle se heurtent
    à un scepticisme généralisé. Faut-il s'abandonner à un pessimisme ravageur ou proposer, malgré tout, de nouvelles directions? La réponse est évidente: la soumission à une prétendue fatalité serait un crime. Les contraintes que nous impose la nature sont maintenant bien connues; elles sont parfois rudes mais elles nous laissent un large espace de liberté. Dans cet espace, ce que nous réaliserons ne dépend que de nous. Nous avons le droit, nous avons le devoir, de décrire et de commencer à préparer la Cité idéale."

    Mets ça dans ta pipe, pis fume, mon homme!
    Yannito xx