mardi 13 mars 2007

La 9ème c'était l'année dernière !

La dixième édition des Déferlantes Francophones aura lieu du 18 juillet au 21 juillet 2007 à Capbreton dans les Landes. En attendant d'y assister voici le premier billet d'une série consacrée aux articles parus sur la 9ème édition des Déferlantes Francophones. Une petite piqure de rappel régulière pour tromper votre impatiente attente...



Extrait du Magazine LONGUEUR D'ONDES
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30/07/2006 - Serge Beyer


DEFERLANTES FRANCOPHONES
Du 26 au 29 juillet 2006
Capbreton (40)

Les Dobacaracol sur la grande scène-juillet 2006


Eté, bord de mer, sable fin, farniente... Pas du tout ! Oui pour le soleil et la mer, mais côté vacances, le festival de Capbreton n'en prend pas : sous un soleil de plomb, il propose trois jours de concerts, de rencontres professionnelles et même cette année, un tremplin !

En effet, nouveauté 2006, les Déferlantes proposent (sur plusieurs jours) un tremplin ("La nouvelle vague des Déferlantes") ou concourent Joseph Edgar, Manuel Gasse, Damien Robitaille, Viviane Audet, Guy-Philippe Wells et Suzanne Léger. Un podium est installé au bout du port, dos à la mer. Et le gagnant est Damien Robitaille qui décidemment rafle tous les prix cette année, que ce soit au Québec ou en France !

Deux énormes ballons blancs (des lunes ?) comme plafonnier servent aussi d'écran pour projeter diapos et films : quatre musiciens sont regroupés sur le côté gauche de la scène ; l'autre moitié est occupé par le piano à queue de Marie-Jo Thério. Elle, plus mince que jamais (faut manger, ma fille !) et savamment échevelée, reste toujours aussi énergique, volubile et sensuelle. "Ca va là ? Vous ne me trouvez pas trop timbrée avec mes drôles de souliers et mes petites histoires ?" demande-t-elle. Mais non Marie-Jo, elles sont belles tes histoires... "J'voudrais être large comme le désert, j'voudrais couler comme une rivière..." Dans son répertoire, on trouve autant d'influences Sanson en plus décousu que des traces de blues, voire de folk. Accordéon en main, elle invite Catherine Durant à la guitare pour un tendre duo, mais le moment le plus fort reste sa rencontre scénique avec Joseph Edgar pour un morceau intense et émouvant ponctué de cris déchirants. Frissons.

"Il y a cinq ans, j'étais dans cette même salle, mais en spectateur, assis au sixième rang. J'étais venu voir Michel Rivard. Et dans l'après-midi j'ai rencontré Mario Légaré, son bassiste ; il m'a proposé de me présenter les gens du festival. C'est là que j'ai donné une maquette de mes chansons à Maurice Segall. Et cinq ans plus tard, c'est moi qui me retrouve sur la grande scène ! C'est pas une belle histoire ?" Sourire aux lèvres, Yann Perreau parle entre deux morceaux. Son univers musical peut le rapprocher du poetic-rock d'Higelin (père), délires et grands gestes compris, cependant, l'électro est bien présente aussi. Lui, bête de scène se déplace en ondulant, façon Iggy Pop. Avant d'offrir, seul au piano, une mise en musique de "L'oiseau bleu" de Charles Bukowski, il dit : "Une chanson sur la liberté. Je pense fort à tous ceux qui sont en guerre actuellement. Ici, je suis dans une bulle : à la mer, entouré de musiciens et de vacanciers souriants, mais attention, la guerre peut nous toucher beaucoup plus vite qu'on ne le pense !"

Salle comble pour Chanson Plus Bifluorée et les Dobacaracol et, à peine Carole et Doriane sur scène, le public danse déjà. Leurs sons exotiques et chaloupés, leurs textes concernés emportent l'adhésion. De nouvelles chorégraphies agrémentent ce show déjà bien en place et terriblement efficace. En formation complète (4 musiciens et elles) ça déménage encore plus ; le public chavire.


Marie-Jo Thério / Martin Léon / Doriane des Dobacaracol /
pendant un boeuf à l'arrière-scène... 07/2006

Aussi importants que les concerts, les boeufs qui suivent (et qui peuvent s'achever à 5h du mat), sont des moments magiques d'autant qu'improvisés. Certains soirs, la sauce ne prend pas, mais d'autres emplissent les heureux privilégiés de béatitude. Quand Marie-Jo est à l'accordéon, Joseph Edgar au chant, Suzanne Léger et Martin Léon aux choeurs et Doriane aux percus, ça vire vite à la folie galopante ! Et c'est aussi la magie de ce festival où la barrière artiste-public est quasi inexistante, laissant place aux échanges humains ! Bravo.







http://www.deferlantes-francophones.com



Extrait du Magazine LONGUEUR D'ONDES - 30/07/2006 par Serge Beyer

Page WEB d'origine >>> [là]

8 commentaires:

Anonyme a dit…

Quelle bonne idée que de reprendre les articles de la 9ème !

Je ne veux pas nous porter la schkoumoune, mais ça sent plutôt bon pour Pierre Lapointe juste avant Bori le 20... Tu sais quoi, Lapointe fait la première partie d'Higelin le 17 à Pau !!!

La Pieuvre a dit…

Putain va falloir qu'on s'apprenne la choré en moins de deux! Comme si on avait pas assez à faire comme ça !!!
:(

Anonyme a dit…

Ah, ben, c'est que c'est pas facile d'être bénévole à Capbreton ! Cela dit, ça a pas l'aire trop compliqué comme choré... Même moi, je devrais y arriver ! Et puis, pour Lapointe, c'est pas encore fait...

Anonyme a dit…

Je viens d'avoir un coup d'coeur pour Pierre Lapointe que je ne connaissais pas!!!J'aimerai tellement qu'il vienne à Capbreton et tant pis pour le travail supplémentaire, ça ne sera que plaisir!

Anonyme a dit…

Et bien voilà, vos voeux sont exaucés, cher too-kook (cf. billet de la Pieuvre). S'rait pas belle la vie ?...

Anonyme a dit…

Merveilleuse!

Zouzou a dit…
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
Anonyme a dit…

Et c'était qui l'auteur ? Et il disait quoi le message supprimé ?...