lundi 7 mai 2007

Tous Ensemble ! Tous Ensemble ! Ouai ! Ouai !

Il est temps à présent que La Pieuvre arrête de regarder le nombril de La France. Non pas qu'elle se désintéresse complètement de ce que le nouveau papa de la Vieille Dame compte faire dans ces prochaines semaines, mois ou années, mais il est temps de nous pencher à nouveau sur les zaventures de nos coreligionnaires francophones et plus précisément de nos potes acadiens qui s'en mettent plein la lampe pendant que nous tremblons de ce que l'avenir nous réserve. Si ! Si ! Plein la lampe, je confirme ! Parce que, de ce côté de la flaque l'humeur n'était pas au festin dimanche soir (au cas où une ambiguïté aurait subsisté après les billets des derniers jours) . Enfin ça dépend pour qui car à en croire les potins du jour, l'absence remarquée de Cécilia à ses côtés n'aura pas empêché le petit Nicolas de se ruer au Fouquet's pour se restaurer. Vous croyez que, comme les heureux participants au Grand rassemblement 2007 de Caraquet il a eu droit à une bonne part de homard ?


Extraits du blog [Ici et Ailleurs] de Sonya Malaborza - 4 Mai 207

Quand on me bout, je rougis

Quand on mange du homard, en Acadie, on en mange pour vrai : bavettes en plastique, pince rouge, tout est orné d’une image de la victime à être dévorée. Ce crustacée-ci, on l’a baptisé Évangéline Deusse.

Voyez comme mes compatriotes dévorent avec appétit.

J’ai dû retenir un fou rire quand la serveuse m’a informé que comme option végétarienne, la cuisine offrait du bœuf. Elle m’a enfin apporté une salade que voici :


Bon, passons les diatribes végétariennes…


Après le silence, le rassemblement

Bon, les copies sont corrigées, les notes sont rentrées, et cette chargée de cours, votre humble serviteure, a enfin remis son chapeau de chercheure. Me voilà donc qui me tire de ma torpeur – et c’est pour mieux vous retrouver, mes enfants!

C’est avec beaucoup d’anticipation que, toute cernée, je me suis tirée du lit à 5h ce matin pour dire bonjour aux lièvres dans ma cour (il y en a quatre) et filer vers Caraquet au volant de ma petite Matrix gris charbon, celle qui remplace Camille. Car voyez-vous, dans la grande tradition de Louis XVI, quelques centaines d’intervenants, agents culturels et dirigeants se réunissent ces quatre prochains jours dans une usine rénovée à Caraquet pour réfléchir au rôle et à la place des arts dans la société acadienne du Nouveau-Brunswick. Remise de rapports, diffusion des actions recommandées, voilà de quoi seront composés les prochains jours. Regardez comme on travaille fort :



Mais il y a plus : les soirées, que dire des soirées? Eh ben… Ce soir, y’a le traditionnel souper au homard (que j’espère ne pas avoir à manger. Des pâtes pour les végétariens, peut-être?), suivi d’un spectacle avec Fayo et… attendez… Damien Robitaille! Oui oui! J’ai sûrement fait preuve d’un peu trop d’enthousiasme, parce que mon chum m’a demandé, en m’embrassant ce matin, de prendre une photo des "belles grosses cuisses à Damien". Hmmm… Je sens un soupçon de jalousie là-dedans? D’ici dimanche, j’aurai l’immense plaisir de croiser et d’entendre plusieurs artistes d’ici que vous connaissez peut-être déjà. On nous promet entre autres des prestations de Suzanne Léger, de Radio Radio, de Joseph Edgar, des Païens, et même de Marie-Jo Thério! J’en ferai une boulimie, j’en suis persuadée. Ah, si seulement on pouvait faire ça chaque année!

Je tiens parmi tout ça à rassurer mes proches que je serai bien encadrée dans la débauche générale qui risque de m’entourer dans les jours qui suivent. Si mes collègues et amis passent leurs nuits à vider les bouteilles et à fermer les bars, moi, je dors sous une bonne étoile. Regardez ce qu’on a accroché au-dessus de mon lit :

J’espère seulement qu’il ne me tombera pas dessus pendant la nuit…


Des cuisses... électriques!

Le souper d’hier soir a été suivi de deux possibilités de sortie : l'une, au complexe industriel, mettait en scène des artistes qui devaient livrer quelques secrets de leur processus de création. L'autre, à laquelle j'ai assisté, se déroulait au Centre culturel de Caraquet et mettait en vedette un duo assez inusité d’auteurs-compositeurs-interprètes. L’un chante le cul dans le sable, les yeux dans l’eau, l’autre prie aux astronautes et cherche à séduire les sexy séparatistes. Qui peut-ce bien être?


J’ai pris quelques photos incognito, dont la suivante que j’offre à David en la nommant… voyons voir… « Des cuisses électriques ».



À la sortie du spectacle, qui sera diffusé soit dit en passant sur les ondes d’Espace Musique, j’avais un autre choix difficile à faire : voir Pascal Lejeune et Hélène Godin, ou groover avec les Païens et Joseph Edgar? Après un moment d'hésitation, signe qu'un événement est doté d'un programme qui sait nous retenir, j'ai filé avec des copains au bar Chez Bébé où se livraient sur une scène minuscule - les musiciens suivants. Sans flash, sait-on tout de même les reconnaître?

Au programme aujourd'hui : la lecture des derniers rapports, les ateliers, la soirée ondulatoire mettant en vedette un nombre impressionnant d'artistes de la relève. Et avec un peu de chance, j'aurai un rendez-vous intéressant en début d'après-midi...



Pour savoir ce que Sonya a fait après tout ça c'est par là

4 commentaires:

Anonyme a dit…

Quel plaisir de retrouver Mamzelle Sonya ! On se voit en juin, jeune fille, à Paris ?...

Calamar a dit…

Ils ont de la chance. Nous, pendant ce temps, on se bouffait du Sarko, entouré de motos, à la sauce vainqueur, servi avec un petit blanc sec aussi blanc bec. Il y a des possibilités de s'expatrier chez vous?

Sonya a dit…

Salut l'anonyme! Si c'est m'sieur MS qui se dissimule derrière son voile, comme je soupçonne que c'est le cas, c'est sûr qu'on se voit à Paris en juin! J'y serai du 19 au 22, en tout cas dans ces eaux-là. Je t'écris pour prendre rendez-vous, d'acc?

Et Calamar, la maison à côté de chez nous est vide depuis l'hiver dernier, avec vue sur la baie de Shepody. Avis aux intéressés! ;)

Anonyme a dit…

Erreur de manipulations, Sonya, l'anonyme, c'était bien moi... Prenons rendez-vous et bisous