vendredi 6 juillet 2007

En 2006, Mes Aïeux s'étaient tiré une bûche à Capbreton

Les sièges utilisés au Québec se subdivisent parait-il en quatre types: les chaises, les fauteuils, les berceuses et les bancs. Il semblerait que siège le plus primitif ait été le billot, auquel succèda le banc, de simples planches de pin sur des pieds grossiers, avec ou sans dossier. Avec le billot, la bûche est le siège le plus rudimentaire que les premiers arrivants utilisèrent dans leurs habitations, d’où l’expression «tire-toi une bûche» souvent utilisée pour inviter quelqu’un à prendre un siège. Offrir un siège à quelqu’un est un geste d’hospitalité très répandu chez l’habitant et à Capbreton on a encore jamais entendu personne dire que les Déferlantes Francophones n'étaient pas hospitalières. Bien que Mes Aïeux ne soit composé QUE de bourreaux de travail, ils n'ont pas hésité à se tirer régulièrement des bûches pendant leur séjour en pays landais lors de la 9ème édition des Déferlantes Francophones...

Les photos de ce billet sont extraites du [site web de Mes Aïeux]


Mes Aïeux quand ça bosse, ça bosse...









Et à Capbreton,
ils ont donné leur
maximum !!!

Y'en a même qui se sont déjà préparés
aux épreuves éliminatoires
du Grand Concours d'amygdales...C'est à se demander
s'ils n'auraient pas
un tout petit peu
envie de revenir...

ELLE EST PAS BELLE LA VIE ?


Article extrait du journal [LE DEVOIR] du 31/07/2006
La magie de Mes Aïeux a opéré en France
Capbreton, France

Vendus à plus de 250 000 exemplaires au Québec, les trois albums de Mes Aïeux seront distribués en France en septembre. Il s'agit d'un premier pas: encouragé par l'accueil qu'il a reçu aux Déferlantes francophones de Capbreton, près de Biarritz , le groupe montréalais commence à songer à une carrière française et à une première tournée européenne dans un an.


Mais cette perspective est envisagée calmement, sereinement, l'idée consistant dans un premier temps à «amorcer la pompe», comme le résume Rosanna Granieri, qui représente désormais Mes Aïeux en France. «On est en train d'élaborer notre stratégie, dit-elle. Pour l'instant, on veut rendre Mes Aïeux disponibles et créer la demande pour la scène.»

Le groupe devrait effectuer une première tournée des festivals français et européens pendant l'été 2007, dans les semaines qui suivront la parution au printemps de leur quatrième album (après Ça parle au diable!, Entre les branches et En famille). Une deuxième tournée est déjà planifiée pour l'automne suivant, qui conduira enfin le groupe à Paris. Désormais, Stéphane et Benoît Archambault, Marie-Hélène Fortin, Éric Desranleau, Frédéric Giroux et Marc-André Paquet savent que leur musique peut plaire au public français. Ils l'ont déjà constaté aux Déferlantes francophones, où ils ont donné il y a quelques jours leur premier spectacle en sol européen, costumés, comme il se doit, en démon, en ange, en tunique rouge, en coureur des bois ou en Indien.

Le groupe était venu «tester le marché français», et l'expérience s'est révélée plutôt concluante. La magie a opéré.

Le public des Déferlantes, pas tout jeune, a été happé par l'énergie des six jeunes gens. On a vu des spectateurs, perplexes devant le côté «Village People» folklorique de la formation, se laisser séduire par l'humour et le talent de ces musiciens capables de glisser une improvisation free jazz dans une ambiance de chasse-galerie qui n'était pas a priori leur tasse de thé.

Certains ont également été frappés (et rassurés) par la façon dont le groupe, se jouant des accents d'ici et d'ailleurs, a su, lorsqu'il s'adresse au public, adapter sans complexe son niveau de langage.

Plusieurs membres du groupe (à commencer par Stéphane Archambault et la violoniste Marie-Hélène Fortin) sont passés par le théâtre et ça se sent. Bien armés, les six membres du groupe possèdent, outre un humour à toute épreuve, une bonne culture musicale et littéraire (Diantre!) qui ne les desservira pas auprès des médias français le moment venu.

Pour Mes Aïeux, formation «festive», on peut donc imaginer un succès semblable à celui des Cowboys fringants ou à celui (espéré) du conteur Fred Pellerin, d'autant que les contes et légendes dans lesquels les Montréalais puisent leur inspiration plongent aussi leurs racines dans les terroirs français.

Stéphane Archambault était arrivé à Capbreton «sans attente particulière». Aujourd'hui, il ne dirait pas non à une carrière française, qui lui apparaît comme le prolongement naturel de celle que le groupe a entreprise au Québec, il y a dix ans. La suite est affaire de choix, de chimie, de temps et de disponibilité. «Il y a des contraintes, note le claviériste Benoît Archambault. On a tous des enfants en bas âge.» Pour le reste, «si les planètes s'alignent bien, ça pourrait se faire», résume Frédéric Giroux, le guitariste-coureur des bois.

Il n'a pas tort.


Mes Aïeux: Dégénérations

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Comme quoi, on sert bien à quelque chose, non ?... Petit plaisir de l'existence... Ca fait du bien et ça donne de l'énergie à 10 jours de la 10ème !...